I «HIT
den hear Burgmeester,
l’autra
Redevoering van
Messieurs
La mort a Je» rigueur» indicible», ello
fauehc sans pilié, jeunesse, santé, faveurs
du monde et ne nous ainènv héla» que trop
souvent, prés de la tombe d’un hoiume de
bien, dun frère I
Os**, celui que nous pleurons était notre
frère, car c’esl parmi nou* qu’il a requ lo
jour nous élions lous fiers de le compter
parmi nos concitoyens. Nou» trouvion» tous
en lui un ami dévoué. Les belles qualités de
son cceuret l’ainenité de son caraclère le
rendaienl accessible a tous les rang.s et
■néme a l’infortune el le faisaient chéri r de
tous ceux qui Pont connu.
René Marie Deprey, naquit le 1 Décembre
1815 élevé tous les yeux et par les tendres
soins d'une mère, modèle de toutes les ver-
tusguide par un père dont Ia prévoyanee
et les sages conseils soul justement apprécié
parmi nous, le jeune Deprey, laissa percer
de bonne beure des grande» capacilés.
A peine agé de 25 ans il fut chargé pro-
visoireinent d’adminislrer l’arrondissement
de Furnes, place a laquellc il fut nominé
définitivement par arrèté de Sa Majeslé le
Roi le 22 Mars 1842 cl plus tard l’arrondis
sement de Dixmude fut aussi confié a sou
aptitude. Pendant pres de 2 ans il fut le ré-
présentant xélé de l’arrondissement de Fur
nes au conseil provincial. Ses mérites admi
nistrat'd» lui valurent son élévation au
grade de chevalier de l’ordre de Leopold, le
28 aout 1853.
Son passage
rêve, qii,une pale
lette Deprey il se plaisait a dire avec un J
jaste orgucil qu’ellc était sou oeuvre. rw
4 Dieu ne plaise, que je fasse de la politi- p
quo devant uno fosse et en face d’un cercueil0
dans ces lieux oü tous les partis, oü toutes
les convictions viennent se confondre ct
s'anéantir. Le souverain Juge ne demandera
pas a Mr. Deprey, quel sysléme politique
avei vous prèféré qu’elle est l’opinion que
vous avei professée? Le Juge suprème lui
demandera s'il a élé juste et honnete.
Mais, MM., pouvais-jepasser sous silence
nnc partie si remarquable des titres que Mr.
Deprey avail a la reconnaissance publique?
Et puis-je me taire sur son courage civique
et son patriotisme '.qui formail une de ses
qualités les plus éminente» Mr. Deprey ai-
inail sa patrie avecsincérité et avee ardeur;
par amour pour elle il souffrait avec resi
gnation les outrages que d’aveugles adver-
saires out osé lui adresser. II esf vrai qu’il
a trouvé une large compensation a ces atta
ques insensées dans la considération et l’es-
time publique qui nelui ont jamais faildé-
fautet dans les encouragements et 1c*
applaudissements de ses amis.
A l’heure qu’il est Ie jour du devourment
*'est enfui aveccelui des applaudissements
car le soleil s’est couché pour lui avant le
aoir.
Qu’il est triste cependant d’etre surpris
par la nuit de la mort, au beau milieu d’ui e
carrière aussi glorieusequ’il est triste de
quitter la terre quand Ia vie ne fait que
sourire
MM. s'il est dan» le printemps dc nos jours
une délectable poösie et de séduisantes illu
sions, ne pensei vous pas qu’il est un bon-
heur plus reel dan* ce que nous appellons
l’été de la vie C’esl a cette période de l’exis-
tence que M. Réné Deprey était arrivé. Sou
passé avail élé l’espérance et le présent était
la possession de tous les bien» qu’il avait ré-
vés. Sa position de fortune et le rang auqucl il
était monté satisfaisaient loute son ambition.
Chei lui, ilétait entouré d’une familie ado-
réoeld’un père dont il était tundremeiit
chéri hors de chei lui, il était sur de ne
rencontrer que des amis.
zkh,sidu tnoins il avait pu vivro asset
longteiups pour condtiiré ses fils, par son
exemple, dans le chemin de l’honneur cl de
1* verlu s'il avait pu faire voir a se» trois
infants de quelle manière il praliq'uait les
maximes de la religion et de la morale cl
comment il se conformait aux préceptvs
charitable» el sublimes du Christ prcchant
sur la montagne; Faites a autrui 'coiume
vou* voudriei qu’ou vous fasse donnel
a celui qui vous demande aimei vos
enneinis, faites du bieu a ceux qui vous
haïssent bénissei ceux qui font 'des
imprecations conlre vous, et priel pour
ceux qui vous calomnient.
Digne et respectable pére d’un aini, t
vuns, se» pauvres orphelins, vous p<>uv<z
marcher lèle levée el fiers de sa inémoin
Mons n’essayerons pas de vous consoler.
Puissions nous settlement al léger vos souf-
frances, en pleuraut avec vous, celui que
nousavons aimé avec vous.
Eh bon Dicu I qui n’aurait pas aimé Mr.
Deprey, orné d’un ctmr si bon, si ouvert, si
franc, si loyal; doué d’un esprit si enjoué. si
gracieux; animé de sentiments si dévoué»
pour ses ami»
Qhqr Deprey, tu vivras désormaj» dans le
viel: sur «e bas monde tu vivras toujour*
dan* m»s souvenirs et dans nos conirs.
Que la terre te soit légere, lu terre que
nou» avons arrosée de lartues.
Aditra, 1» taailletir d«s ami».
aux affaires n’a élé qu’un
ombre, mais c’esl l’effet
d’un art consomme que de faire en peu do
letups un grand el bel ouyrage. l.h bien I
dans uit laps de temps aussi court, combien
de grands el utiles travaux n'avons nous pa»
vu se réaliser dans l’un et l’aulre arrondis
sementSon tide a élé cunstammenl sans
égal, son aelivilé n’a pas connu de hornes.
Aussi peul on dire que tonics les branches
de son administration ont égalemcnl profile
sons sa constante sollicitude que toutes out
parlicipé aux ressources nombrenscs qu il
créail d une main habile el tlislribuail avec
justice.
Combien les deux arrondissement» et
notre ville ne lui doivcnl-ils pa» 1 En tra-
vaillanl sans c.e»»e a la creation de routes
nouvelle* et u J’amélioralion des voie» de
communication qui existent, il contribué
pour unc large paria ouvrir les sources de
ia prospérité commune des deux arrondis
sements el du notre ville en particulier,
don', il était l'enfant chéri.
Citer Deprey, vos dépouiljc* mortelles
disparailront bientót a nos yeux, mais le
souvenir de vos belles qualités restera graté
dans nos ccnurs, et les tuint de ixnt d’ainis
avec ceux de votre familie éplorée accompa-
gneront vutre belle amc dans Ie séjour des
justes oü Dieu a voulu vous appelcr!
La ville de I unies vous dn uit tlernier
adieu Adieu 1
Rede wring ran Mr. Vrhoon.
Messieurs,
Lr collége adiitiiiistralif de la Wateringne
dn not'd tie l urn s, m’a désigné- puur pm-ter
la parole, en‘son noin, sur la tombe de miu
digne Président, dont nou» pleurons ton»,
héla»! la p'erlc prémalurée.
J’ai hésué a m’acqiiiller de cette mission
d autres sans donte étaiimt plus digne» de
la remplir, el je craiiis de ne pa» pouvoir
re» ster a 1 emotion qui nous doiutne tons.
Cependant, messieurs, il m’csl dqux de pur
ler de notre doulcur commune, il m’e»l doux,
en cette circoustance solentiellc, d’etre ap-
pelé a rendreiin hommage public aux belle»,
I aux nobles qualités de notre ami, de mou
tjhfcf de lu'on pFuireteui je’me leit» le cour
Men scbryft ons uit Alveringhem
Dynstlag lestleden vierden *y hier den
vyf cn Ivtinligden verjaerdag vjin cm/rn
achtbaren burgmeester, den neero Groen
steen.Reed» van acn den vroegen morgen
donderden de kuuons en kondigden acn
Alveringhem en naburige gemeenten <lat
hel frcsltmi weien dien dag in Alveriitgbi n*
I Imlcrdacd wimpels cn vlaggen wapperden
I mcraltriomfbogen waren up verscheid»
plai tsi-n cu in vcrscheidc straten de» dor|*
"pgcriglopschriften, venen cn allcgorirn
versierden de buitenwanden van vrr»chci<lH
huiteiicTk een was nuti do deur en op d«
slraelten negen ure *ing hel hengelyk
feest acn met cent: mis in de kerk, om dun
Aluiagtigcn dank toe le sturen over 25 jaron
torg cn wtsbele’ni van omen burgmeester;
tie kerk ook «as versierd! dc dienaren de’
ITevren liicvcu dn dankpsalmen met pleg-
ligheidacn! de burgmeester omringd van
»ym;n racd was er aenweiig! de burger» wa
ren er in groot getal tegenwoordig; de
landsltetlen waren van alle kanten acnge-
ttrooiudfcn bevielen daer door hunn»
mpatii«ti*clia g«vo«l«n* voor on* bur.
Ziet hier dc samenstelling van den ini-
litic-raed voor hel arrondissement Vcttrrte-
Dixmudc
President, M. P. Dcruysscher, lid van den
provincialen racd, te Dixmude,
Suppliant. M. den bnrggraefde. A'ieupor:
lid van den provincialen racd, tc Veurne
Lid, M. R. Desnick, lid van den gemcent'
racd, tc Couckelacre.
Suppleant, M. A. Behaegcl, lid van d n
stedelyken ratal te Veurne.
soulagé 4 dire tout haul que je fut atlacL1’
Mr. Deprey par un lien de gratitude indis
soluble pour la confiancc, l’amitié et h*
égards dont il m’a toujours honoré.
Déja en 1841, a l’igc de vingt cinq au»,
Mr. Deprey setrouvaita la té/e de notre ad
ministration. Quoiquc bien jeune encore, il
présidail nos reunions avec beaucoup dn
digitité et avec cetteconvenance, cette polt-
lesse exquise, qu’on a si bien appelen nu
héritage de familie. Grace 4 sa vive intelli
gence, son activité, a une grande aptitude
pour les affaires publique», son opinion
dans le» conseils fut toujours ac.c.ueillie avec
le plu» grand respect. 11 se consacrait avec
predilection aux affaires de la wateringue et
a tout ee qui tend aux progrès de I' tgricul
ture. C’esl en grande p irlie a ses effort* qua
nou» devons l’abaissement dc la cóte d’lnver
dans noscanaux, que nou, sommes redcv.t-
bles de nos cheinin» ensablés et de nom
breuses autres ameliorations agricoles im-
portantes. Plein d’un ardent désir de rendre
encore pendant de longue* années des ser
vices a la wateringue, Mr. Deprey accept*
cn 18551a nomination de Grand inh'i iiti et
il obtint ainsi un siège a vie dan* ito» assem
bles générale».
liélas I l’espoir do cct liomme de bieu
s’est évanoui coiume une ombre il est cn-
levéu la fleur del’agea toutes ses affections,
u sou digne père dont il fesait l'orgueil et la
joic, a son épouso éplorée, a ses enfints ché-
ris qui ne sauraient comprendre cncor*
toule l’étendue dc leur malheur.
La wateringue pc rd en lm un excellent
administrateur, aussi désintéi e qu'éclair*
ct d'un dévouement s.ms b n uc».
Adieu, digne el honorable ami, vousetn-
portilles yil's regrets dc ton» exux qui sou,
ont connu, du richecomme dn pauvre, dr
vos supérieurs comim dc vo» ég.iux, inai*
surlout de vos subordoum'i..
Adieu 1 »oyci heureux dans
mondeet au rovoir.