De Vlaa'msche Illustratie
a
Burgerstand
van den 30 Augusti tot den 6 Septemb 1889.
Meesen.
Aan de Belgische Schrijvers.
YERSCHILLIGE TIJDINGEN
Qn trein te veranderen te Rousselaere.
ten
Vooraleer de trein te Rumbeke geheel stil
j sprong Holvoet eraf; doch hij viel en
èraakte met het rechterbeen onder den
trein hetwelk onder den knie afgesneden
«rerd.
pe gekwetste werd naar het hospitaal
vergebracht waar hij tie zorgen ontving van
)je geneesheer Mahieu. Men hoopt het slacht
offer het leven te redden.
Mannelijk geslacht 2. Vrouwelijk id. 7.
Vchiel Lepoutre, telegraaf bediende en Silvia
Aslaes, zonder beroep.
Karei Bartier, zwingelaar, en Pharaïlde
Raes, zonder beroep.
Paul Van Belle, handelsbediende, en Roma
nia Becuwe, zonder beroep.
Overlï.j tlens.
Octavia Ghyssaert, kloosterlinge, 22 jaar,
Wenninckstrraat.
Adelaide Sinave, zonder beroep, 81 jaar,
weduwe van Desiderius Lapierre, Rijsel-
straat.
joanna Faes, zonder beroep, 70 jaar, onge
huwd, St Janshospitaalstraat.
ïüiitl<3i*cn lioiieden d© T j turen.
Mannelijk geslacht 3. Vrouwelijk id. 3.
Zaak Joufvrouw De Poorter.
(Vervolg.)
La demanderesse a l'audience du 26 Mars
suivant répliqua et conclut en ces termes.
Attendu que la demanderesse n'a pas a s'oc-
cuper des raisons d'agir de ses cohéritiers
que ie retard de sa demande provient et de
sa misère et des reflexions et informations a
prendre avant d'entamer un si grave procés;
qu'il est probable que les mêmes motifs
influent sur ses co-héritiers, lesquels peuvent
trouver en même temps, qu il est inutile d in-
tenter deux fois le même procésque du reste
aucune prescription légale ne peut être
opposée a la demanderesse. Attendu que
la vérification d'écriture, du moment que
celle du testament n'est pas reconnu par la
demanderesse, incombe comme preuve a la
défenderesseque c'est done a elle de la ré-
clamer au tribunal et de prendre les disposi
tions légales relatives a cette fin comme den
poursuivre la realisationqu en attendent la
demanderesse n'a aucune preuve a fournir.
Attendu cependant, qu'elle est en droit de
réclamer que l'expertise k faire, porie, non
seulement sur le point de savoir si le testa
ment est bien écrit, daté et signé par la tes
tatrice prétendue, mais aussi s'il ny pas eu
antidate ce qui peut être reconnu par lage
de l'écriture, chose a déterminer par la cou
leur de l'encre ses rapports avec cedes d au-
tres pièces de comparaison, comme par des
moyens chimiquesqu'il importe done,
cette fin, que l'un des trois experts au moins
soit un chimiste, que du reste la loi ne parle
que d'experts, sans plus; qu'il n'y ala qu une
indication générale pour guider les tribu-
naux dans leur choix et que ceux-ci sont
toujours libres de spécialiser selou les cas,
que, d'ailleurs, les progrès de la science
depuis le code deprocedure civile établissent
que toutes les hypothèses n'ont pu être pré-
vues en 1806 par le législateur et qu'il doit
ètre tenu compte de ce fait dans l'application
des lois déja anciennes. Attendu que la
demanderesse maintenant sa conclusion prin
cipale et subsidiaire déja signifiée y joint a
la conclusion trés-subsidiaire ci-après déter-
minée. Attendu qu'en même temps elle
réserve tous ses droits pour les preuves a
faire a l'appui de ses pretentions telles qu'elles
résultent des exploits signifiés a ce jour et
qu'il importera de faire valoir, s'il y a lieu,
après la vérification du testament opposée
par la partie défenderesse, par ce motif piaise
au tribunal très-subsidiairement aux conclu
sions déja signifiées dire pour droit que dans
la vérification d'écriture que réclame la par-
tie défenderesse sera comprise celle de l'age
de l'écriture ou autrement dit celle du point
de savoir si l'écriture, la date et la signature
sont de 1883 comme le soutient la défende
resse ou d'une époque postérieure comme
par exemple de 1885; ce qui argue la de
manderesse pour ie cas ou les experts recon-
aaitraient que le testament est écrit, daté et
signé par la prétendue testatricefaire par
suite choix d un chimiste au moins dans la
designation des experts. Dépens réservés.
Ces conclusions furent signifiées par acte
d'avoué a avoué en date du 31 Mars 1886, a
1 audience du 2 Avril suivant, Me Colaert
répliqua par les conclusions suivantes signi
fiées a avoué. Attendu que la défende
resse offre de prouver par une vérification
d'écriture que le testament dont s'agit a été
écrit et signé par Mlle Genoviève De Poorter.
Attendu que la date du testament sera
présumé réelle dés que la preuve de l'écriture
et de la signature du testament par la testa
trice aura été fourni. Attendu que ce sera
a la défenderesse elle même a prouver comme
elle prétend qu'il y a eu antidate. Attendu
dés lors qu'il n'y a pas lieu a nommer un
chimiste parmi les experts a désigner pour
ia vérification. Pour ces motifs et sous toute
réserve la défenderesse declare persister dans
ces conclusions antérieurement prises. A
l'audience du 21 Mai de la même année, les
avocats des parties développeront leurs
moyens et les conclusions. Le ministère
public fut attendu a son avis. Points de droits
Primo. La défenderesse doit elle être
autorisé a faire vérifier l'écriture et la signa
ture du testament?
Secundo. Y a-t-il lieu de nommer un chi
miste parmi les experts chargé de cette véri
fication, et Tertio, quid dépens; sur quoi
délibérant vu lejugement du tribunal de-
séant: admettant la demanderesse au béné-
fice de la procédure gratuite. Attendu que la
défenderesse excipant d'un testament ologra-
phe portant la date du 22 Octobre 1883,
enregistré et déposétestament par lequel la
demoiselle De Poorter, rentière a Messines, y
décédée le 2 Juin 1885, l'aurait instituée sa
légataire universelle, a été, par ordonnance
de M. le Président du tribunal de ce siège,
rendu le 10 Juin suivant, envoyé en posses
sion des biens delaissés par la défunte. Atten
du que la demanderesse conteste l'écriture et
la signature du testament en question et
qu'elle soutient qu'alors même qu'il serait
prouvé que cette écriture et cette signature
serait l'oeuvre de la testatricela date du
testament ne serait pas exacte en ce sens
qu'il n'aurait été fait que peu de temps avant
le décès de la decujus en tout cas postérieure-
ment a la date qu'il porte et a une époque oü
la défunte ne possédait plus la libre direction
de ses facultés intellectuelles et par consé
quent ne pouvait plus apprécier la portée de
i'acte qu'elle posait. Attendu que subsidiaire-
ment, et alors même que les griefs ci-dessus
allégués ne seraient pas établis, la demande
resse prélend que la défenderesse n'étant
qu'une personne interposée, chargée de "re-
inettre la succession a des personnes non
existantes d'après la loi ou ayant agi par
captation a, l'institution des héritiers renfer-
més dans le testament, serait nul de ce chef.
Attendu que la défenderesse reconnait que
sa quolilé de légataire lui impose le devoir
d'étabiir que l'écriture et la signature du
testament sont réellement l'oeuvre de la tes
tatrice et qu'elle offre de fournir cette preuve
au moyen d'une expertise. Mais attendu
que la demanderesse conclut a ce que l'ex
pertise porte en outre sur le point da savoir
si la pièce en question n'est pas antidatée et,
pour parvenir a ce résultat, demande a ce
que l'un des trois experts soit un chimiste, a
même de reconnaitre lage de l'écriture, soit
par la couleur de l'encre, soit par des pièces
de comparaison, soit enfin par une analyse
chimique. Attendu que cette demande ne
snurait ètre accmillie, la défenderesse no
pouvant être tenue que de fournir la preuve
de la réalité de l'écriture et de la signature
du testament, la présomption de la réalité de
la date devant être une conséquence néces
saire de la preuve fournie, présomption qui
ne pourrait être détruite que par la preuve
que ferait la demanderesse de la fausseté de
la date du testament, preuve dont elle devrait
supporter les frais et qui n'aurait nulle rai-
son d'ètre si d'aventure il venait a être établi
que le testament n'est ni écrit ni signé de la
main de la testatrice. Attendu que la de
manderesse a dü reconnaitre l'exactitude du
principe sus-énoncé; qu'en effet, dans des
conclusions prises a la dernière heure et
signifiées le 26 mai dernier, elle revient sur
ses conclusions premières pour demander une
seconde expertise a faire par trois ehimistes,
pour le cas oü il serait ètabli que le testament
est écrit, signé et daté par la testatrice.
Attendu que cette demande est prématurée
et qu'il y a simplement lieu, pour le moment,
a réserrer aux parties tous leurs droits e
moyens.
Par ces motifs, le tribunal, ouï M. de
Borman, Procureur du Roi, en son avis et
réservant aux parties tous leurs droits et
moyens. notamment celui de faire procéder
ultérieurement, le cas échéant, et par trois
experts a convenir ou a désigner d'office, a la
vérification de l'age de l'écriture du testa
ment de feue M110 Genoviève De Poorter,
ordonne que le dit testament, classé au nom-
bre des minutes du notaire Tevelin, de resi
dence Messines, sera par lui déposé au
greffe du tribunal de ee siège après consta-
tation de l'état du dit testament et qu'il aura
été signé et paraphé par ie dit uotaire ei le
greffler, lequel rédigera procés-verbal du tout
pour, après le dépot, être procédé a la vérifi
cation du dit testament par experts, ce devant
M. le Juge Dusillion, que le tribunal commet
a eet effet. Dit que les parties seront tenues,
dans les trois jours de la signification du pré
sent, jugement, de convenir d'experts et, k
défaut de ce faire, ordonne que par M. Van-
heughen, préfet des études au collége commu
nal; Verriest, principal du collége épiscopal,
et Wydooghe, secrétaire de l'administration
des hospices civils d'Ypres, experts nommés
d'office par le tribunal, il sera procédé a la
vérification sur pièces de comparaison con-
venues entre parties et a défaut sur celles
indiquées parle dit juge commissaire, pour
rapport d'experts enregistre et dépose être
par les parties conciues et par le tribunal
statué ce qu'il appartiendra, les frais de l'ex
pertise a charge de la défenderesse, réservés
les autres dépens et remet la cause indéfini-
ment.
Ainsi fait et prononcé en audience publique
civile du tribunal de première instance séant
a Ypres, Flandre-Occidentale, le 4 juin 1886.
(Wordt voortgezet.)
De belgische dagbladen waarmede wij in
dagelijksche betrekkingen zijn, vragen ons
zeer dikwijls hun romans aan te wijzen die
hen voor feuilletons zouden kunnen dienen.
Tot nu toe hebben wij hen moeten verzen
den naar de fransche agentschappen van
nadruk, zooals de Maatschappij der Letter
kundigen te Parijs, en dit bij gebrek van
hun te kunnen eenen genoegzaam volledigen
en afwisselenden keus van nationale werken
aanbieden, die zij nochtans zeer geneigd
zouden zijn uit te geven.
Wij hebben in België wel eenige uitmun
tende Maatschappijen die pogingen doen,
welke overigens beloond zijn, om de belgi
sche letterkundige beweging te begunstigen
en te ontwikkelen, maar die kringen zijn niet
ingericht om aan onze schrijvers den ver
koop of de verpachting hunner voort
brengsels te vergemakkelijken.
't Is om die leemle aan le vullen dat wij
ons tot u wenden, om te weten of gij ons
zoudt bemachtigen overeenkomsten te sluiten
voor het overdrukken uwer gewrochten in
feuilleton, en op welke voorwaarden.
Wij bidden u ook, in geval van toestem
ming, ons de juiste titels uwer werken te
zenden, met melding van hunne belangrijk
heid en der onderscheidingen die zij zouden
bekomen hebben, en ons te laten weten waar
men den na te drukken tekst kan bekomen,
opdat wij eene cataloog kunnen opmaken.
J. Lebègue en Gia
46, Magdalenastraat, te Brussel.
Ongelooflijke genezing! Horbeu-
mont, 3 mei 1888. Sedert lang leed mijne
vrouw aan pijn in de lenden en in de armen
zij sliep niet meer en was onbekwaam te
werken. Ongelooflijke daadzaak, eene enkele
doos uwer Zwitsersche Pillen Hertzog van
Parijs aan 1 fr. 50 was voldoende om mij
van al deze kwalen te genezen. Iedereen,
die om zijne gezondheid bezorgd is, zou be
stendig die kostbare Zwitsersche Pillen moe
ten in huis hebben. Gij moogt mijnen brief
afkondigen: het is der menschheid dienst
bewijzen
(Ilandteeken gewettigd.)
Jozef Deleau.
Aan M. Pélerin, apotheker, 12, Schild
knaap Traat, Brussel. (36)
Vakantie-roizen. Wilt gij aan bui
tengewone voorwaarden Parijs en'zijne ten
toonstelling bezoeken?Wend u dan aan
L'Excursion die verzekert u hei verblijf,
voor den prijs van 135 fr. gedurende eene
week te Parijs, het voedsel, de rijtuigen, de
geleiders, ingangen, enz. Vertrek eiken
zaterdag.
Verkiest gij vreemde landen te bezoeken?
ISExcw sion kondigt aan voor den 3" Sep
tember eene schoone reis door gansch Italië,
met terugkeer langs Parijs, voor 650 frank;
den 9 September eene reis naar Zwitserland,
te beginnen van 195 frank; reizen naar de
Pvreneën en naar Lourdes, aan 350 frank.
Al deze reizen kunnen bijzonderlijk inge
richt worden op andere tijdstippen, volgens
het verlangen der reizigers, voor groepen
van 2, 3, 4, personen en meer.
De personen welke kosteloos de pro
gramma dezer reizen wenschen te ontvan
gen, gelieven de aanvraag van te doen aan
M. Gh. Parmentier, Bestuurder der Excur
sion, 109, Boulevard Anspach, te Brussel.
De gehoorzame Jules. De kleine
Jules had op zekeren dag zijn thema zoo
slordig gemaakt, dat er met groote letters
slecht onder gezet werd.
's Middags aan tafel vroeg zijne moeder:
Wel, Jules, hoe is uw schoolwerk vandaag
geweest?
(Jules, na even te hebben nagedacht).
Papa heeft ons verboden aan tafel te spreken.
Onder schooljongens. Jan, als gij
in een dier moest veranderen, welk dier
zoudt gij dan 't liefst wezen?
Jan. Wel, een leeuw.
Piet: Ik niet, ik zou eene wesp willen
zijn, dan zou ik den schoolmeester, die mij
altijd straft, eens lekker steken.
Een Amerikaan ging bij zijne aan
komst te Parijs een restaurant binnen om er
het middagmaal te gebruiken. Hij sprak
geen woord Fransch, maar daar hij zijne
onkunde niet wilde toonen, wees hij naar
den eersten regel op de spijskaart, en de
kellner bracht hem een bord bouillon, dat
hij met smaak nuttigde. Nu wees hij op den
tweeden regel. Onmiddelijk werd hem nu
ee.ie portie groentensoep gebracht. Dit is
meer soep dan noodig is, dacht de Yankee;
maar dat is misschien hier zoo de mode.
Hij wees nu op den derden regel, en daar
verscheen een bord vermicellesoep. Thans
schoof hij het bord wrevelig ter zijde en vast
besloten een einde aan deze soepmaaltijd te
maken, wees hij in wanhoop op den laatsten
regel der spijskaart. De kellner boog beleefd
en bracht... een tandenkuischer. Dit was te
veel voor den Amerikaan; hij stond woedend
op en vertrok spoedig uit Parijs, waar, naar
zijn zeggen, niets dan soep geëten werd.
Vrouw tegen haren echtgenoot.
Waarom groet gij die dame zoo vriendelijk
Man. Ik heb aan die dame de grootste
verplichting.
Vrouw. Waarom dan
Man. Vóór ik u leerde kennen, heb ik
hare hand gevraagd, maar zij heeft mij afge
wezen
Dat geeft niet. Eene jonge boerin
biedt zich in eenon dienst aan voor kinder
meid.
Maar gij zijt nog zoo klein om kinder
meid te worden, zegde da dame van den huize.
Oh, dat geefi er niet aan, Madame, het
kind zal zich zooveel te minder zeer doen als
ik het laat vallen.
N° 48, 3e jaar, zaterdag 7 September
I JSTJEiOXJID
Pi.atenOp het zeestrand, naar A.
Delobbe. Het inwendige van den Binnen
koepel der wereldtentoonstelling van Parijs.
Een italjaansch muziekmeester. De olifant
naar Robie.
Tekst: Onze platen. Een slag in 't
aangezicht. Geen roos zonder doornen.
Rodolphu's legende. (Slot.) Kronijk.
Koenraad van Berchem. (Vervolg).Is de
nachtlucht schadelijk? - 's Konings doop-
kind. (Vervolg) Links en rechts. De
moord van Duinkasteel, (vervolg.
Men abonneert zich ten bureele van dit blad.
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