VAN YPEREN EN HET ARRONDISSEMENT. Politiek, Nieuws- en Handels Annoncenblad. ELECTION DE TROIS REPRÉSENTANTS onder N° 1 2 EN RÉSUMÉ. Twintigste jaar. Zaterdag 19 Mei 1906. Nummer 20. Nolf Vandenbuleke Titeea ^ÉIS Vietoor 11 Iweins Massehelein Kiezers Cölaert Van Merris Thevelin I Thevelin Combisme Wat deed da Liberale Partij voor den werkman? Abonnementsprijs voorop betaalbaar 3.00 fr. per jaar voor den buiten, 2.50 fr. voor stad. Per O maanden 1 fr, 50 Ter 3 maanden 1 fr. Annoneen 15 cent per drukregel. Rechterlijke eerherstellingen 1 fr. per regel. Akkoord per jaar of per maand. 5 centiemen per nummer. Afzonderlijke nummers voor artikels, enz. 4. fr. per 100 Aile berichten van verkoopiogen of andere bekendmakingen ten bureele dezer gedrukt worden eens gratis ingelijfd. De annoneen voor België, ter uitzondtring der beide Vlaanderen, als mede die voor het buitenland worden ontvangen door den Office cle Publicité, Magdalenastraat. Brussel Men wordt verzocht alle hoegenaamde artikels uiterlijk tegen Vrijdag middag vrij en onderteekend toe te zenden. Artikelen ongeteekend of personnaliteiten bevattende worden niet opgenomen. ^RROISriDXSSEdVEEdNrT D'YPRES. LÈ 27 MAJ 1906. Siippléants Het paiiacheeren of meilgeleïl is verboden. Eik kiesbrieije, waarop de kiezer puntjes zwart maakt van meer dan eene lijst, is dus nietig. Die aan het hoofd der lijst stemt, mag toen geen ander puntje meer zwart maken noch voor de Werke lijke Kandidaten, noch voor de Plaatsvervangers. Dus, Kiezers, om wel te stemmen, maakt alleen het wit puntje zwart in het zwart vierkant Les longues et grave's discussions qui out été entendues lors de l'interpeïlation sur la politique du gouvernement, ont été repro- duites par la plupart des journaux libéraux dune fa^on impartiale et claire. Ai-je besoin d'apprendro aux lecteurs de ce journal que ces débats ont fórtèment im- presSiónné la nation beige tout entière 11 a été demontré par M. Destrée que la liberie de conscience n'existe pas sous un gouvernement catfaoliqoe. La circulaire de Parch'évaqüe de Malines'dont il a donné lec ture, a provoqué une indignation générale g Suppléant plus grande dans les grandes villes, moins grande chez nous, parce que nous sommes assez bien placés pour sentir immédiatement l'effetde l'existence de semblables circulaires. L'habitude adoptée par les vicaires de nos paroisses, de réclamer après Pflques les bil lets confession, doit avoir été préconisée dans une circulaire analogue a celle dont je viens de faire mention. Ce dernier moyen de controle me parait assez eflicace, aussi ces messieurs auraient tort de le lacher pour d'autres, car, pour ma part je n'en connais pas de plus parfaits et de plus surs. Si les catholiques ne veulènt pas du suf frage universel pur et simple, e'est parceque 1.) suffrage plural assure des privilèges aux électeurs de campagne, de plus, il favorise un système de fraude que l'inaction du par lement couvre de l'impunité. lis ne veulent pas de la R. P. appliquée aux élections communales, parcequ'ils crai- gnent le contréle des minorités. Ils craignent toute ingérence et veulent cónserver seuls Ia haute main sur la gestion des affaires com munales. Et, cette gestion en tre leurs mains est toujours partiale. Le cas de M. Valcke témoigne de cette partialité, il donnera a réfléchir encore pendant longtemps k la frac tion honnête .le notre population Yproise. Les cléricaux ont substitué une arrnée dans laquelle seraient confondus tous les ci- toyens, a une armée de mercenaires et de remplacants. Jusqu'a présent, l'impót n'atteint pas les biens des congrégations religieuses, pareë- que leur portefeuille qui est trés fourni se verrait imposé. De plus, il aurait pour effet de dévoiler des bifens considérables qui sont la propriété des couvents. Les lois sodales votées en ces derniers temps laissent k désirer. Les comités char gés de l'exécution de ces lois, sont presque exclusivement composés de cléricaux dont la partialité se fait parfois sentir. Le favoritisme règne dans toutes les bran- ches de l'administration, et, nous voyons trés souvent le gouvernement clérical, ré- compenser ceux qui rompent avec le parti libéral. La plupart de ces traitres se distin- guaient jadis par leur exaltation a l'époque oü le libéralisme était au pouvoir. Void une parole de Pie IXL'église sera reine oü ne sera riea. En effet, les cléricaux depuis vingt deux ans travaiilent k la destruction intégrale de tout enseigne- ment non clérical. Ce sont précisém mt les prêtres et les religieuses qui répudient la familie et les charges de familie, qui se créent une existënce saüs devoirs, lesquels seront seuls peut-être dans l'avenir chargés de l'éducation de nös enfants. Faussement, ils se donnënt des titres de père et de mère, maïs ce sont pour nös enfants de faux pères et de fausses mères. Ils ne connaissent pas ia force du lien de sang, ils n'ont pas vu naitre l'enfant, ils ne l'ont pas vu souffrir, ils ne l'ont pas suivi dans la lutte misérable pour l'existence. Cette lutte, ils la rendent parfois impossible, car, en leur qualité de chef de sociétés agricoles (boerenbonden) ils font une concurrence mortelie k ceux qui ont des enfants faire vivre et a élever. Et combien est modeste notre ambition k cóté de la leur En matière d'enseignement nous ne voulons d'aucun monopole. Nous laisserons a cbacun la liberté d'ensei- gner ce qu'il lui plaira d'enseigner. Et dire que dans un pareil programme, les catho liques ne trouvent pas leur part 1 e'est pour ce motif qu'ils organisent la guerre, la oü nous voulons la paix. D'autre part, nous connaissons cette parti alité qui permet aux fldèles serviteurs de Dieu et de l'Eglise de se livrer a toutes les propagandes, qu'elles solent basses oü révol- tantes la chose importe peu. Nous savons aussi, en quoi consistent les persécutions qui sont dirigées contre ceux qui font preuve de prosélytisme libéral. Je n'insiste pas.ee chapitre est trop douloureux. Dans toute perséculion le röle le plus chargé est toujours tenu par un membre c.u clergé, parceque dans ses querelles, cette personne ne recule jamais devant les suggestions de la rancune et de la vengeance. Dailleurs l'histoire du clergé est faite d'intolérance, d'oppression, de fanatisme et de persécution. Je proflte de l'espace qui me reste dans les colonnes de ce journal, pour dire que peut être avant les prochaines élections on tachera de vous corrcmpre, car il n'y a pas de partie plus corrupteur que le parti catho- lique. On vous pariera d'un tel qui s'est laissé séduire, d'un tel qui a obtenu une situation meilleure, d'un tel dont les enfants ont rega des positions dorées, et cela gréce k la fagon dont ils ont voté. Aucuné pensée d'intérêt, de lucre ne doit influer sur vos préférences politiques. Vos bulletins de vote se rencontreront je l'espère, avec ceux qui réclament un peu plus de liberté et un peu plus de iustice pour la nation beige toute entière. N'oubliez pas, qu'ü la date du 27 Mai prochain, le coeur de la Belgique doit repren- dre a gauche la position qu'il occupait il y a vingt-deux ans. F. Het klerikaal gouvernement, onder steund en geholpen door onze klerikale kandidaten, is het gouvernement van het hatelijk vergunningsrecht, dat zij nog willen verzwaren. Herbergiers, vergeet het niet, den dag der kiezing, en stemt onder M° La révélation que M. Destrée faite, le 4 Mai dernier, en lisant la Chambre le document émanant de Ru le primat de Belgique, Mgr. öoossens, a eu dans lo pays un relentissement incroyable. Les honnê'es gens sont indigcées a la lecture des moyens inqualifiables et malhonnêles que les cléri caux employent pour so maintenir au pouvoir. Lorsqu'on analyse cette circulaire du Cardinal öoossens l'on sent desuite que sous ces termes onctueux, il y a l'organisation, cochée d'un espionnago incessant. Pareils procédés sont révotants surtout lorsqu'on se rapelle l'indignation, propable- ment feuite, des journaux cléricaux beiges lors de l'affaire Vadécard. La révélation de M. Destrée, nousapprend l'existence d'un espionuage secret organisé partout par le clergé. Les prêtres, payés par le gouvernement c. k- d. avec l'argent de tous, sont pour ainsi dire forcés par leur supérieur a se livrer k la plus vile, la plus sal9 et la plus répugnante besogne de mouchards. Et cependant cette exhortation de l'arché- vêque ne nous apprendra, k nous libéraux des Flandres rien de nouveau. Tous les jours nous avons sous les yeux lts procédés d'intimidation de nos pasteurs de villages. Nous connaissons tous les effets de cette espionnage organisé par le clergé qui trouve tant de moyens pour pénétrer dans les families. Heureusement qu'avec le puissant revire- ment d'idées et l'activité qui se manifeste partout, nous touchons a la fin de l'ceurre démolisatrice accomplie pendant vingt-deux annéss de domination cléricale. Z. Z. De kierikalen mengelen hunne hate lijke politiek in alles, zelfs in het ver- leenen der Werkerspensioenen van 9 centen daags. Kiezers, peist er op den 27 Mei en stemt voor de vrijgezinde kandidatèh, wier gekozene dat zullen verbeteren, onder r^To 1 Wederom 't is immers kiostijd be weren onze tegenstrevers, dat de liberale partij nooit iets voor den werkman deed. Hoewel deze drogrede reeds honderd maal 'tfi*.- r HET WEEKBLAD i 11 II - v.--- gvjj-

HISTORISCHE KRANTEN

Het weekblad van Ijperen (1886-1906) | 1906 | | pagina 1