DENTISTE v0and^driessc Gemeenteraad van Yper Réflexions désabusées Zitting ïan Maandag 28 J'tuari 1929, om 18 ure De Oorlogsschadevergoeding rende op de caerte figurative van de gelegentheyd van de jef. henwoordighe vaert der stede van Ypre, beginnendean de voorn stede tot ende metten blauw en-over dracht mette declaratie van het concept om dezelve te brynghen up eenen egalen bodem van acht voeten zomer waters, weerende de vier overdrachten inhoudende oock de esti- matie van 't gonne tzelve zoude commen te becos- tighen, mitsgaders den tyt, menichte van de wercklieden endede maniere om tzelve te doen. D'après>ce plan et devis le canal devait avoir une longueur de 1726 verges et pouvoir contenir une profondeur de huit pieds d'eau. Pour l'exécution, il fallait douze cents ou- vriers, l'espace de quatre étés. Le premier été, il fallait creuser a vingt deux pieds de profondeur, a commencer dü quai actuel d'Ypres jusques a mi chemin du pont de Boesinghe le deuxième été, l'ouvrage de 1'anBée précédente devait être approfondi de onze pieds et continué a cette profondeur jus qu'au Mentenoverdracht (Le Mentenoverdracht était situé vis a vis de l'écluse dite de Buyse qui décharge les eaux de l'Yperleet dans le canal non loin du pont de Boesinghe). La troisième année on devait app 'ofondir de huit pieds, huit et demi pouces ce qui avait été creusé précédemment et continuer sur ce niveau jusqu'au Blauwen overdracht. Enfin, la dernière année toute la longueur du canal se rait appro ondie de huit pieds. Le canal en projet devait être creusé entre l'Yperleet et l'ancien canal qui a été en partie comblé par les terres tirées du nouveau. Le dépense totale, selon le devis, devait monter a 537.413 florins, non compris l'achat d'environ deux cents mesures de terres qui devaient être emprises pour y faire passer le canal p'-ojeté. L'exécution fut de nouveau remise et le 11 Juin i63o, les ingénieurs De Buck, Scho- kaert et Van Maurissen présentèrent un nou veau devis montant, y compris les sas de Boesinghe et de Nieuwendamme, a 504.708 florins. L'on voit par ce devis qu'il était question de construire un sas a deux bassins rachetant chacun une chute d'eau de dix-huit pieds. Chaque bassin devait avoir une lon gueur de quatre vingt dix pieds sur soixante- quinze pieds de largeur et l'ensemble devait coüter quatre-vingt-cinq mille florins. Le 27 aoüt 1637, les ouvrages de creuse- ment étaient a peu prés terminés un ingé nieur, qui n'est pas nommé, fut envoyé avec les échevins d'Ypres, pour visiter les travaux et pour examiner l'endroit le plus convena- ble pour y construire le sas. Le rapport de ces délégués nous fait connaitre que le creu- sement n'avait pas été fait d'après le plan primitif de l'ingénieur De Buck et il y est préposé d'élirgir le canal d'après ce premier plan (volghevde het eersteajsteck dan of ghcdaev) Cetélargissement devait coüler environ 12 000 florins de plus. Les délégués proposent de construire le sas a trois bassins, chacun d'une chute de huit pieds d'eau, retenus par quatre paires de portes met vier paar slachdeuren). Le sas devait ainsi coüter au moins cent mille florins. Nous venons de voir deux projets de con struction pour le sas et aucun d'eux ne fut exécuté. Le 19 février i638, Osten Westbusch entre prit les ouvrages de cerrassement du sas, Jean de Viane en fit les murs, et, le 22 mai suivant, la main d'oeuvre de la charpente fut adjugée a Pierre Videnier pour la somme de n5o florins. Dans'les conditions de l'entre- prise il est dit plusieurs fois que l'ouvrage doit être exécuté d'après les ordres de l'ingé nieur soo den ingeniaris het ordonneren sal), le nom de eet ingénieur n'est nommé nulle part, mais nous voyons que ce fut l'ingénieur Barthéleroi De Buck, dans une pétition adres- sée a la régence d'Ypres par la veuve de Pierre Videnier, réclamant le payement des ouvrages faits en surplus par feu son mari. Elle dit qu'elle saisit le moment opportun pour réclamer ce payement vu la présence a Ypres de l'ingénieur De Buck, qui aconnais sance de tout ce qui a été exécuté en dehors de l'entreprise. De Buck fut done chargé e l'exécution des travaux du sas ce fut lui qui en avait dressé les plans, comme il avait dressé ceux du canal. Le 25 mars 1642. De Buck revient a Boesinghe pour terminer 1 af faire de l'emprise des terres incorporées dans le canal et le sas. le sas fut construit a un bassin, avec deux paires de portes (met twee paeren slag deuren), devant s'ouvrir chacune au moyen d'un cabestan. Construit de cette manière, il rachète une chute de 6 mètres 80 centimètres, tandis que les écluses du fameux canal de Languedoc, qui ont honoré le règne de Louis XrV, n'ont qu'une chute moyenne de quatre a cinq mètres. Notre sas a une longueur de 160 pieds, sur vingt-trois pieds, deux pouces de largeur entre les murs L'ingénieur Jean Dubye a, mais a tort, l'honneur de l'avoir construit. L'honneur du perfectionnement seul et non celui de l'invention lui revient Au mois d'aoüt i658 on était a réparer la pointe sud du sas Dubye, alors ingénieur des quatre membres de Flandre et éclusier de Boesinghe, oü il avait sa résidence, rema:- qua plusieurs défauts a corriger et il fit obser ver que le sas, après quelques années, aurait pu être totalement détruit par l'irruption des eaux qui menaqaient d'envahir les écluses par la pointe sud. Dubye dresse un plan ou plutöt des plans d'amélioration, avec un projet de réparations La pointe sud fut convenablement réparée par Dubye quiy mit deux portes busquées afin de contenir la force des eaux et de résister a toute irruption. Les murs latéraux furent haus- sés et les ouvrages souterrains en magonne rie, jusqu'alors a découvert, furent recouverts de grandes pierres de grès II est douteux si les réservoirs établis der rière les bajoyers pour économiser une partie des eaux a chaque éclusée, ont été construits par De Buck ou par Dubye. A voir l'ensemble, ils appartiennent a l'ouvrage primitif, quoi- qu'il n'en soit pas fait mention dans l'entre prise. Ce procédé bien simple, semble avoir été exécuté au sas de Boesinghe pour la pre mière fois on l'a imité par après dans d'autres localités. Le Magistrat d'Ypres accorda, le 22 Mars 1657, une somme de trente florins au chanoine Sanderus, pour faire face aux frais de gravure des plans des écluses de Boesinghe. La Flandria illustrata ne donne pas ce plan que le bon chanoine a oublié, ou qu'il se proposait peut être de donner dans une deuxième édition fittingen van 22 DAGORDE 1. Processen-verbaal der en 29 December 1928. 2. Stedelijk kerkhof grondvergunningen. 3. Stadseigendommen verkoop van grond. 4. Pilckemstraat velobaan aankoop van grond. 5. Heffing van opcentiemen op de cedelbe lastingen aanvullende bepaling. 6. Openbare Onderstand Begrooting voor het jaar 1929. 7. Openbare Onderstand pachtvermin- dering. 8. Autobusdienst Yper-Meenen. q. Nijverheidsschool rekening voor het dienstjaar 1928. 10. Karnaval 1929 Politiebevel. 11. Reinigheids- en Ruimingsdien st aanbesteding. 12. Koninklijke Hofbouwmaatschappij aanvraag om toelage. 13. Mededeelingen. On liquide a grands coups les dommages de guerre. On ferme, on ferme, on va fermer En attendant, les infortunés sinistrés qui n'ont pas eu la veine d'être servis aussitöt après l'armistice se voient arrangés de cruelle faqon II est de fait qu'une jurisprudence de plus en plus sévère est appliquée. Non seulement on refuse le coefficient de remploi pour la plu. part des cas sous des prétextes divers, mais encore le pauvre bénéficiaire est payé a la valeur or 1914 - soit en francs-papier a 14 centimes Pour le tribunal compétent un franc reste toujours un franc et aucune distinction n'est faite entre le sinistré réglé en 1919 lorsque la livre cotait 37 francs et celui qu'on indemnise actuellement qu'elle vaut 175 francs. Pour ajouter encore a cette pénible situa tion certains commissaires de l'Etat éprou- vent le besoin de faire montre d'une férocité rabique dans l'examen des demandes qui leur sont soumises. Exemple un industriel réclamait le paie- ment d'un attelage composé d'un camion et de deux chevauxqui avaient été réquisitionnés en pleine rue par l'armée allemande en igi5. Le commissaire de l'Etat refusa d'accorder le coefficient de remploi en invoquant que la privation de son matériel n'a pas empêché l'intéressé de continuer son exploitation en outre, il rejetta l'indemnité réclamée pour le harnachement des chevaux «paree que le bon de réquisition n'en faisait pas mention Cet impayable Lebureau dans sa candeur naive s'imagine-t il done que le caporal qui a présidé a la réquisition se sera attaché dans les brancards et que les deux chevaux auront été menés a la caserne par les naseaux... II ne lui a fallu que dix ans du reste pour déposer son rapport a ce propos. En présence de pareille... mettons simpli- cité, il ne reste plus au sinistré qu'a continuer d'attendre sous l'orme tout en maudissant les ineffables juges des dommages de guerre La Gazette 14-1-29. Met alle geweld is men bezig met de oor logsschade te likwideeren. Binnen kort wor den de deuren gesloten. Inmiddels worden de ongelukkige geteister- den, die de kans niet gehad hebben seffens na den wapenstilstand bediend te zijn ge weest, op krasse wijze behandeld. Het wordt hoe larger, hoe eiger. Bovendien krijgt de ai>ne geteisterde in plaats van goudfranken, waarde 1914, papierfranken aan 14 centimen Voor de bevoegde rechtbank blijft een frank, een frank. Geen onderscheid wordt gemaakt tusschen de geteisterde die bediend werd toen het pond 37 frank stond en de geteisterde die na 10 jaar wachten voldoening krijgt wanneer het pond tot 175 frank is gestegen. ot overmaat van ongeluk geven de staats- kommissarissen blijken van ongehoorde wreed- ei Een voorbeeld een nijveraar eischte de beta mg \an een gespan, bestaande uiteen vrauitwagen en twee paarden, opgeëischt U°w T' ^Udscders 'n volle straat, in igi5. L nu' de Staatskommissaris verwierp de eifeoe ing voor de harnassuring der paarden, er voorwendsel dat dit niet vermeld stond die r)6 re^itie hon Alsof de Duitscher voort ?enC deed' ze^ de vrachtwagen hun 5 °kken had en alsof de paarden bij leid 1 mn naar de kazerne werden ge- dero-ei L1 6t ft Uen Jaar geduurd, om tot dergelijke vaststelling te komen (Brugsch Handelsblad). ue de Vixmude, 47, A YFRE9

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1929 | | pagina 4