i *deratie der Geteisterden van het Arrondissement Yper ftrslag der Vergadering van 10 Febrnari 1929 De vergadering wordt te [4 u. 3o geopend onder het voorzitterschap van den Heer Advokaat Butaye, omringd van den Heer Volksvertegenwoordiger Dr Henri Brutsaert en van den Heer Louis .reuten, Bestuurder 'der S V. voor Oorlogsschade Het Leiedal», 'të.Wervick. De H« eren Burgemeesters en afgevaardig den der gr meenten waren talrijk opgekomen, i) Overzicht van den toestand De Heer Voorzitter meldt dat de gedane beloften nopens het herstel der vaart van Yper naar den Yzer en dei haven van Nieuw- poort tot heden nog niet voldaan werden. Wij zullen, zegde de heer Voorzitter, misschien wtêrom nieuwe onderhandelingen moeten aatiknoopen met het ministerie, en blijven atandiingen tot wij voldoening bekomen. (Sedert dien hebben wij vernomen door Le Soir. van Dins lag iz°, dat de Minister van Openbare Werken de inschrijving van een creciet van 6 millioen neergelegd heeft om de werken van de vaart te vorderen). 2) De kwestie der Interesten Rf eds sedert het begin van verleden zomer i's.Öe Federatie der Geteisterden in onderhan deling met het Ministerie van Financiën om in die netelige kwestie der interesten, die zooveel geteisterden in onzekerheid laat, tot een oplossing te geraken. Over een tiental dagen werd hier te Yper een vergadering gehouden, waarop tegen w.Qordig waren de Heeren Verhaeghe, Alge meen Bestuurder bij het Ministerie van Financiën, Esquelin, Hoofdstaatscommis saris, Ververken, toeziener van het herbeleg, ert de afgevaardigden der geteisterden, de Heeren Geuten van Wervick, Vuylsteke van Gheluwe, Cordenier, bestuurder der Coope- ratjef voor Oorlogsschade te Yper, advokaat Van der Mersch en advokaat Butaye. Op die vergadering werd er bekomen die kwestie der interesten op te lossen. Binnen kort zal er in hfet Staatsblad een Koninklijk Besluit afge kondigd worden waarbij de wet van Septem b'ér 1921 geen terugwerkende kracht heeft en ■er bijgevolg geen ontvangen interesten meer rullen moeten terugbetaald worden. M. Geuten. Si des intéréts ont été payés, e'est en exécution d'un jugement ou d'une lof l'opération est parfaitement légale et acquise, c'est done bien une illégalité que d'en exiger le remboursement. Toute loi rèdressant une erreur doit stipu- ler_clairement la 1 étroactivité, ce qui en l'oc cufrence n'est pas établi. Le mot intérêt meme ne signifle pas un béjïéfice retiré de l'atgent ptêcé, mais au sens des sinistrés une compensation de non jpuissance. Supposons une somme regue qui ne"peut ètre réeinployée immédiatement, par sufte d'un fait indépendant de la volonté du sinistré alignements, contestations ou autres, le premier préjudicié est le sinistré luCmême attendu qu'il ne peut jouir de son bien et de son commerce les intéréts regus ne_sont qu'une légere compensation eu égard a la perte de jouissance plus grande subie. D'autres, depuis longtemps, sont en posses si dn d'un titre qu'ils n'ont pu convertir en espèces. Les gros dommages dans notre arrondisse ment sont bien minimes et ce sont ordinaire- ment les sinistrés moyens et petits qui sont victimes de remboursement. Un exemple entre mille Une rue entière n"a pu être reconstruite a Wprvicq par suite de surélèvement d'un pont. Les petits propriétaires sont privés de tout revenu depuis 1914, soit 14 ans l'un de cetrx-ci est mort de misère, une autre, négo- ciante d'avant guerre, est actuellement ser- vante, et c'est a' ces rnalheureux qu'on ferait rembourser des intéiêts Nous sommes ici pour défendre la renais sance u'une région meurtrie par la guerre, nous n'y avons pas failli, nous le faisons même par une collaboration étroite sans autre arrière-pensée que la résurrection des pays dévastés et abstraction faite de toute politique et intéréts particuliers mais au grand jamais nous ne nous rendrons complices d'abus. Si réellement il en existe, nous serons les pre miers a les signaler et a demander la poursuite des coupables. En fait de dommages de guerre.comme en tout, il faut faire la part des chnses et bien se pénétrer que les abus de quelques uns ne doivent pas compromettre les droits de tous. Cette question des intéréts est également cause d'un grand retard dans les payements sur cent demandes de renseignements, de liquidation introduites au Ministère par notre Fédération, soixante pour cent sont retenues pour décomptes d'intérêt, trente pour cent comme n'étant pas en règle avec les services du remploi. II arrive fréquemment, que malgré toute la bonne volonté et l'aide des bureaux minis- tériels, auxquels nous rendons un hommage mérité, des dossiers n'arrivent pas a être liquidés. Dans ce but, nous faisons appel aux sinistrés pour qu'ils fournissent tout ren- seignement utile et précis que l'administra- tion leur demande afin de liquider les dos siers. A force de demandes nous sommes parve nus a annuler la rétroactivité qu'appliquait le Ministère au détriment des sinistrés, et la Fé dération vient, après la victoire de 1925 oü l'on ne payait plus, d'en remporter une nouvelle. 3) De Onderstanden Op verzoek van den Heer Voorzitter neemt de Heer Hoebeke, afgevaardigde der maat schappij Travaux en Ciment met het ver nielen der onderstanden belast, plaats aan het bureel en 't is met de meeste welwillendheid dat deze Heer op de hem talrijk gestelde vragen antwoordt en alle gewenschte in lichtingen, die wij hierna kOrtbondig opsom men, verschaft. De Heer Voorzitter meldt eerst dat op de vraag, door de Federatie der geteisterden aan de gemeentebesturen gedaan om de lijst der nog af te breken onderstanden te beko men, er acht gemeenten zijn die niet geant woord hebben, Passchendaele, Langemarck, Dranoutre, Gits, Beveren, Waasten, Ploeg- steert en Hollebeke. De ingekomen lijsten, die aan het Ministerie overgemaakt werden, gaven een totaal van 33g8 onderstanden die nog niet afgebroken zijn Dit cijfer, zooals de Heer Hoebeke het liet opmerken, is ver be neden de werkelijkheid, doch er dient opge merkt dat het hier alleen geldt voor het arrondissement Yper en ook dat er nog acht gemeenten ten achter zijn gebleven, waar onder er zijn die zeker wel het meest onder standen op haar grondgebied staan hebben. M. Brutsaert Er werd mij verzekerd dat de gemeenten, die voor het herstellen der wegen betonafval gebruikten, beroofd waren van de Staatstoelage. Dit is niet heel juist, zooals het blijkt uit volgende brieven Ministère des Finances Bruxelles le 31/1/29 Administration de I'Enregistrement et des Domaines N" 7142/117-3 Monsieur le Représentant Ainsi que j'ai eu l'honneur de vous le dire lors de votre dernière visite, je n'ai pas man- qué de faire savoir au Département de 3'Agriculture, qu'une inquiétude se faisait ]our en Flandre au sujet de l'allocation des sub sides accordés par le Gc uvernement pour la réfection de la voirie communale. Sous ce pli je vous transmets une copië de la réponse que M. l'Inspecteur Général I Boereboom vient de me faire parvenir. J'espère que ;es renseignements que vous y trouverez pourront vous permettre de tran quilliser les delégués des Administrations cominunales. Veuillez croire, Monsieur Ie Représentant, a mes sentiments trés distingués. au nom du ministre Pour l'Inspecteur Général assimilé aux Directeuis Généraux, Le Directeur, (Sl'gné) schellekens. A Monsieur BRUTSAERT Membre de la Chambre des Représentants Poperinghe. COPIE - Ministère de l'/lgriculture Bruxelles le 19 Janv. 1929. et des Travaux Publics administration de la voirie communale Cher Monsieur Schellekens Contrairement a ce qui parait résulter de votre lettre du 16 de ce mais, le département deTAgriculture ne refuse nullement les sub sides aux communes utilisant les matériaux de démolition des abris en Flandre Occiden tale. Une exception a été faite a la règle en usage qui impose pour les empierrements des matériaux durs, (grès, cilcaire ou porphyre). En vue d'encouragër l'enlèvement des débris du Front nous avons toléré l'emploi du bétön. Toutefois l'intervention de l'Etat n'est pës accordée pour les fournitures faites par les communes. D'une manière générale les sub sides sont calculés en prenant pour base lés chiffres fixés par les adjudications et non compris les fournitures et prestations effec- tuées par les administrations communales. II peut être intéressant de signaler que le prix d'achat des bloes de béton (5 fr. le m3) représente sensiblement le dixième des frais d'exécution des travaux. La non intervention de l'Etat pour ces achats ne peut done influen- cer sérieusement le subside qui n'est que de 20 °/o de la dépense. De plus, si l'entrepreneur fournit directe- ment les matériaux, le prix d'achat est subsidié. Le cas échéant, l'entrepreneur peut faire jouer, en vue des travaux qu'il exécute, le droit de priorité que possède la commune. Un projet de circulaire faisant connaïtre ce moyen d'obtenir le subside est soumis a la signature. Je vous en enverrai une copie. Ces explications calmeront, j'espère, les craintes que vous avez au sujet de l'influence que pourrait avoir, sur la réussite des travaux de démolition, le mode d'mtervention du département de l'Agriculture. Croyez, je vous prie, cher Monsieur Schel lekens, a i'assurance de mes sentiments les meilleurs. (s.) Boereboom. A Monsieur SCHELLEKENS, Directeur Ministère des Finances, Ministère des Finances BruxëLles ADMINISTRATION le 7 Février 1929. de I'Enregistrement et des Damsines 2C Direction Domaines le Section N° 7142/1 17-3 Objet Démolition des Abris Monsieur le Représentant Revenant sur ma lettre du 3l Janvier, j'ai 1 honneur de vous transmettre un t-xemplaire d une circulaire du Département de l' Agricul ture a propos de l'emploi du béton des abris pour la rétection de la voirie communale. II doit ètre entendu que seules les Admi nistrations communales ont Ie droit de lever l'option prévue a leur profit dans le contrat passé le g Novembre dernier entre l'Etat et la Société de Travaux en Ciment. Mais dès ja ie vée ne 1 option, rien ne s'oppose a ce que Ia commune intéressée cède son droit a 3'ad- judicataire des travaux de voirie. -• ff- Cet entrepreneur pourra des lors pr-endre

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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1929 | | pagina 2