Théo JOU NAl D'UNE SIEUR D'TPRËS Octobr»" 1914 a Nieuwe VELOS RENAULT DENTISTE Voor uws uitstapjes per Autobus De Beyne De blauwe Camiel VEE FAIL LIE 16-2-29 Het Ypersche - 2e Bijvoegsel - La Ftégion d'Ypres N° 45 M i'i 15 verKocht aan goede halve prijs V OU- ©ESMlf G A R A G Er CENTRAL Maurice VELFAILLIE Comptahle - Örg^nisateur 46, Chaussée de Bruges, YPRÈS. Vervoer, Verhuizingen, enz. wendt U tot Pop fPïngh: sSraat, Suae tois reprises, -.ie docteur Fox oulut aller voir, mais chaque fois, l'arrivée d'un nouvel obus l'ohligea a refermer la pot te. Le dernier lat a en face de la maison, et les éclats, gros domme le poing, viment router a nos ieds. Le docteur en r massa un tout chaud dans son mouchoir pour le garder en «souvenir Enfin, apiès une demi heure, p ssée entre la vie et la mort, une accalmie relative nous permit de reprendre haleine et di Nous trouvames beaucoup de chevaux tués ou blessés Un soldat qui soitait de son abri er ce moment, rtgut l'ort u docteur Fox d'achever Fs chevaux eravement blessés. Tandis que le doctt ur contmuait ses recherches, je retouinai au couvent i sars doute, des blessés ni'attendaient. J'y trouvai, en tffet, le petit J. Demeester, de Passchendaele, agé de li ans, luttant cuntie la mort. II avait le bras droit et la jambe gauche enlevés. M. Roose lui donna l'absolution et une heure après, il rendit le dernier soupir. Sa mère et deux autres enfants avaient été tués sur le coup, et sa petite sceur de 5 ans était mortelle- ment blessée. Le pauvre père est a l'hópitalparmi les typhoï ques. jostph Hof, déja blessé et guéri antérieurement, fut tué. Ce même jour, vers midi, Victorine Vanux. la femme Lacante et sor. fils, deux enfants Devos et deux officiers regurent des blessures graves. D'une maison effondrée, ensevelissant trois personnes, une femme parvient a se dégager indemne. M. Alph. Van den Driessche eut la tète coupée sa femme et son fils sont sous les décombres. Deux autres tués ont été apportés au cou vent il y en a deux autres au Gouden Bolle rue Carton et onze parmi les soldats de l'ambulance, 8ie division des Francais, qui a en outre plus de quarante blessés. C'est le prix des cirq tranchées reconquises, sans doute. En somme, terrible journée. 20 Avril. L'afjfreux bombardement d'hier, provoque de nouveaux départs Soeur Vincentia, Sceur Jeanne et les Soeurs de l'école Saint Joseph partent pour Poperinghe. Aujour- d'hui encore les victimes sont nombreuses. Dans l'après midi, un obus tombé sur la brasserie Donck, porte de Menin, a tué vingt-trois personnes des cinquante qui s'y étaient réfugiées. En m'y rendant, je rtncontrai une petite fille de 9 ans, Jeanne Meersdom, trainant son petit frère de 7 et sa soeur de 5 ans, fuyant vers Poperinghe I Voici le triste récit qu'elle me fit Oh ma Soeur, nouo devons fuir a Poperinghe. C'est Yvonne qui me l'a dit" (Yvonne, sa sceur, ;igée de 14 ans); elle a le bras enlevé, et m'a dit qu'elle allait mourir et qu'il me fallait prendre soin de mon frère et de ma petite soeur puisque je suis l'ainée maintenant et que maman est morte du typhus il y a quelques jours Et papa? lui demandai je Oh ma Soeur, papa doit être mort aussi, car il parlait a M. Versavel au moment oü l'obus est entré et a éclaté tout prés du lit, aux pieds de IVf Versavel. Pour un instant, papa était comme entouré d'étoiles et puis tout fut obscur, car toutes les lumières s'étaient éteintes. 1 e ais r pus 1< ssés. sar g ju s s'échap- e r.t n- elite Fout cela est allé s 1 e. Noes avions j s cm t m P'ière et nous jouions dans un p' tit coir N sommes sauvés en gnrnD^nt au dessus d' mo s et t< C'est ainsi que vous nous vr yez tout sales pi ins <ie Cette pauvre petite avait le h as cassé <r 1-s ux plu avaient aux jambes de graves ilessures, u'i le.sa a pait. Je pris lts pauvres peths avec moi 11 t la - qu contrai chargea, le petit gar po 1 sur se s j is fille sur le bras. Entre temj s l'ambu! ree était irnvé es enlants furent pansés et tmmerés aux pastmates erriè e 11 se Saint-Jacques (boulangerie militaire) tors les bit sés, 1 és 'e Cloostermans, avaientlé.ussi a se glisser hors es cav- s et furent emmenés au Sacré .Coeuroü, t-n cette t stc cir- constance, les docteurs anglais dohnèrent, ur e is de 'u des preuves d'un dévouement admirable; la ruit se pas a sculiger les blessés, dont plusieurs avaient des membres enlevés. 22 Avril. Quelles tristes surpris> s nous tten lent encore Hier, au retour de nos visites aux mahnies, veis 5 h., des soldats franpais (hindous) luyant les tranchées, nous rercon- trèrent, criant et hurlant que les Boches lts avaient empoison- nés 1 Beaucoup momurent sur la route d'autres en proie a l'asphyxie demandaient a grands cris un p< u de lait. Je revins a la maison tandis que le docteur. obligé de continuer, retourna au Bryke porter ses soins a une f mme. Mais celle-ci, effrayée par le bombardement, s'érait enfuie dans les champs c le docteur Fox la retrouva après une heure de recherches avec son nouveau né. Elle fut conduite immédiatement au Sacré- Coeur Au couvent je trouvai d'autres soldats encore, victimes des gaz empoisonnés on ltur servait du lait chaud condensé. 25 Avril. 37 nouveaux empoisornés ce matin (dans la matinée du 23). Impossible de les mener plus loin que l'ho- pital civil oü ils sont logés dans les caves Les moins malades soignent les autres. C'est ce même jour, je crois, que lts si Idats canadiens ont repu une pluie d'obus asphyxiants qui en ont tué un bon nombre. Nous aussi, nous repumes notre part un spr le couvent et deux, trois, aux alentouis. Voila qui est terri lé L'eau me coula des yeux, mes lèvres bleuirent, j'étais prêtei a suffoquer. La sensation était si excitante que j'a'vais envie d'ejs- calader un mur. Je saisis une bouteille d'ammorjaque et renifl'ai fortement, puis je descendis a la cave et l'aspergeaiavec fie liquide. Après quelques instants je me sentis mit ux et me nj?s a boucher toutes les fei êtres. Gh ces obus-la vont m'ohlidtr a partir d'ici me dis-je. En effet on a engagé les civils' a évacuer la ville. Joseph CottenieiEugène Talon. Schoonhee^e, M. Six, Vanden Al eele et Ghekiere se sort offerts a restfer malgré le danger toujours croissant1, pour rechercher les bleséés et enterrer les morts. M. le Curé leur a obténu un ptrmiS de séjour et malheureusement le travail ne leur manquera pas (A suivre). 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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1929 | | pagina 5