JOURNAL 1)1)E SIEUR D'YPRES Omnb 1914 s Ai 19(5 Théo Nieuwe VELOS RENAULT Voor uwe uilstapjes per Autobus 2-3-29 Het ITjpersche - 2e Bijvoegsel - La JRég on d'Ypres N° 47 Gamiel VERFAH LIE Maurice VERFAILLIE LEEST VERSPREIDT HET irEEESCHE verkocht aan goede halve prijs oh. mmmimmvr DENT1STE Mme VANDENDRIESSCIIE Comptable - Örganisateur 46, Chaussée de Bruges, YPRES, Vervoer, Verhuizingen, enz. De Beyne 8t Dc blauws el le Biftei* ligomar ont «o uj&urs été et nestent les msilieuips des AFÉRITfFS öuae Ces 'é.-s et venues se répétaient s<-u- ent ju-qu'a six et sept fois i- Is plus grands dangers pour leur vie. mais pour le pli s gra a vantage des habitants, qui uiïe fcis le bombardement fini cu ral renongaient souvent a leur projet de fuite, se disant qnt \llemands en auraient fii i sans doute de gaspiller leur poudte sur notre p; uvre ville. Et c'< sr ainsi que beaucoup devinrent vi i rs, car les Allemands recommengaient toujours avec une va "olie 1 Les i 1 s Haelden et Karntto. retngié's ensemble chez ces dernit is ut d« s Trèfles, sont bien épt< uvées aujourd'hui. Les femm aelden et Baratto furent tuées sur le, coup. Le père Bara a deux blessures mortelles, le fils unique de li ans a le era e iêlé, la sceur de la femme Baelden, réiugiée d'Hout- hulst a la ja. n e c ssée. Le père Baeldei est couvert de petites blessures <r tête aux pieds. Son jeune fils de 7 ans. a le pied enlevé au uessus de la cheville. Les trois plus petits sont saufs. Tous ont eie ransportés au couvent. En cherchant du secours pour tou 3 malheureux, d'autres tristes spi ctacles se piésen- tent a not 1 ue ici c'est un homme pris entre les brancards d'une chars t abras, toute chargée de paquets, avec femme et enfans lus loin, un homme git, tenant un paquet sous la main, tan i- qu'un autre colis est jeté a distance puis, c'est un soldat ndu sous son cheval mort. Au Sacré-Coeur nous ne trout ames personne et Melle Joséphine courut a Saint- Augustin Le docteur Van Robaeys remit les membres cassés et les Frit s» emmenèrent les blessés a Poperinghe, excepté les Baratto père et fils, qui succombèrent quelques heures plus tard. Les trois autres enfants, allaient grossir le nombre des orphi lins reo eillis a Wisques. Les valeurs trouvées sur les sinistrés fu ent enteriées pour quelques jours. Auj uid'hui, 4 mai, l'ambulance était venue prendre une douzaine o> peisonnes avec leurs hardes Ccüte que coüte, il fallait y l««ger encore trois autres de la rue de Thourout. A travers des tas de briques et de débris, nous parvinmes jus- qu'aux tn is pttites vieilles. Tandis qu'elles faisaient leurs pré- paratlis, je m'en allai aux casemates tout prqehes, voir si des civils s'y trouvaient encore. II n'y avait que des soldats et j'en engageai deux a venir m'aider a transporter ces dames. Comme on venait de franchir la porte, emportant la dernièie, un gros obus mit la maison a plat Quel bor.heur de nous savoir tous sauvés et quelle raison de remercier Dieu de nous avoir pré- servés dans ce nouveau danger 6 Mai. Sur notre classe de couture, un obus est tombé vers 3 heures. L'escalier a cöté s'est effondré vers midi. M. le Curé et mm nous avons fait la chasse a... une chèvre Elle s'était égarée rue de Lille et nous l'avons envoyée rejoindre deux de ses compagnes dans l'herbe des Soeurs Noires. Un veau trou' hier sera abattu aujourd'hui et la viande partagée ei lie les habitants qui s. 1 1 encore a v p L» fi s it inner Ghekiere, tué il y a qu< ques semaines, 1 aussi e se 7 Mai. Un o s 420 vient 0I11 une 1 it-c die la rue de Memu, piés i ons. Je era:- o 1 q y ;.it eg victimes il y 1 quelqu lemps on m'\ r t e 'ite casemate oü l'on se cr< it 1 parfaite su èté Cep n e voulut pas ad me it re q 1 tin qutlqc' la m 1 'a ce consiatée le iriême soi dt qs>ati- gtn m s li' '3 t trots ou quatt civils qui ;u 1 t enc<>" ais s a Brasserie Boone quitti 1 aussi la ville, ainsi qui att Robaeys, M. 1. Commit- aire t M. Stoft'-1 e der- 1 être ciié a la suite de M. le mé, de M. le c mmandan ui et je m'étonne qu'il n'ait 1 t gu le rubai l'Ordi t Lé- po'd. Le fils de Mme Vtuve al waert viert de quittei la vi!l 11. a le bras gravement bh e u Kalfvaart tout le mond' st parti. Des cadavres doi nt être ensevel - s< us les éctfmbres, car ce quartier a été one ardé inopi <nt et hui usemént, cette nuit. M. le Cure y "a envt-yé ses quvijers qui ■■<-</ i'ai.ne de deux gendarmes, ont céja découvert deux cruis- D ns une maison a moitié démolie, Joseph Cottévier fu: ern <v. d'ua bien triste spectacle. On t.ouva la porte de la ci.ist feimé ft l'aide d'une corde. Sur la table se trouvr.it le livrait t.'épaignfc de Blanche V... et dans le coin, un vieillard,dé rut ct teuifié, tremblait de tous ses membres Joseph fii entrer les gmdat m> 9. Au premier abord, le pr uvre homme crut que c éfaien de® Allemands, mais vite, o le rassura et le convainqnit 'qu'é était venu pour le délivrer. aicher lui était impossi le tart il était affaibli on le porta sur tr brancard jusqu'a la chairette oi. force lut de le etucher sur les deux cadavres qu'on errmt nait. Oh que ce malheureux était content quand il me vit Ah! dit il, je savais l ien que la bonne Vierge viendrait a m< n se cours Je 1' i dtmandai qui il était; voici eon récht «Je suis Léopold Mahieji, 1 éfugié. de Moorslede il y a quelques semai nes, je suis arrivé ici chez V, qui, il y a trois jouis, est parfi avec mon portefeuille o ntmant 16.000 fr., apiès avoir lita porte. Depuis, je n'ai ni bu ni mangé Jé n'ai pas cessé de prier pour que la Samte Vierge en vore quelqu'un a men secours. Si vous n'étiez pas arrivés, je serais mort de faim, ou frappé par un obus. J'ai 86 ans. Mes entants sont a Moorslede. Mes affai res sont entre les mains du notaire de Passchendaele Après qu'il eut pris un rafraichissement et fait sa confession, selon son désir,- il déclara de nouveau ce qu'il venait de me dire, en pré- sence de M. le Cure Deiaere, Jos. Cottenier, E. Talon, les deux gendarmes. Les Quakers Tont concuit a Poperinghe. (A suivre). 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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1929 | | pagina 5