De Conferentie van den Heer
Volksvertegenwoordiger Doctor Brutsaert
in de Handeiskamer
le danger de la régression.
Le bel étalage et le bon éclairage sont
nécessaires non settlement pour quelques
jours, a l'occasion d'une fête quelconque,
mais constituent une nécessité de tous les
jours. Car s'il existe un avantage a attirer une
clientèle eet avantage se décuple si l'on
parvient a conserver cette même clientèle,
ce qui se peut par un étalage et un éclairage
conséquents.
II y a certes différentes faqons de faire
augmenter et prospérer son commerce, mais
pour l'épicier comme pour tout autre com
merqant, l'une des principales est certaine
ment l'étalage renforcé par l'éclairage.
C'est tout un art que de bien présenter les
marchandises que 1'on a en vente et surtout
de convaincre les clients d'acheter telles
marchandises
II est incontestable que la vitrine y fait
beaucoup. Si l'étalage de la vitrine est
attrayant, le passant s'arrêtera afin de l'exami-
ner et cela l'incitera a entrer et a acheter. II
est do c extrêmement important de bien
faire sa vitrine
Mais ll tie suffit pas toujours de faire de
beaux ag<-ncements de marchandises. Pour
qu l'étalage ait sa pleine valeur de propa-
gande, atteigne son but de publicité, il est
nécessaire que l'éclairage soit trés bon.
Le marchand n'y placera jamais trop de
lumière.
II est faciie de varier souvent même eet
éclairage en émployant par exemple des
ampoules électriques de couleurs différentes,
des réfLcteurs faciles a construire; en plaqant
les ampoules dans des angles divers permet-
tant de mieux mettre en valeur les articles sur
lesquels on veut plus particulièrement attirer
l'attention des passants en projetant les
rayons lumineüx soit du plafond, soit du
plancher, soit des murs latéraux de la vitrine,
soit de l'arrière en mettant des ampoules
électriques au milieu même d'une aggloméra-
tion de marchandises.
Et que d'autres moyens d'éclairage un éta-
lagiste ingénieux peut trouver On peut en
réalité varier presque a l'infini l'éclairage
d'une viti ine, et, en ce faisant, on pourra con-
stater que le public sera attiré de plus en plus
vers l'établissement dont la vitrine est bien
soignée tant au point de vue présentation
des marchandises qu'au point de vue de
l'éclairage-; dont la vitrine est attrayante,
propre, attirante, faisant naitre non seulement
la curiosité, mais aussi l'admiration.
Mais le détaillant ne doit pas oublier que
si sa vitrine est bien éclairée, il devra en être
de même del'intédeur de son magasin. Rien
ne sert de mettre une profusion d'éclairage
dans sa vitrine, si a l'intérieur le cliënt ne
peut que difficilement voir. Si done il est
important, pour attirer chez soi les clients
d'avoir une vitrine attrayante, il est aussi
important pour les conser ver d'avoir un inté
rieur de magasin attrayant également. Rien
ne sert d'apporter un soin tout particulier a
l'apparence extérieure de son établissement,
si l'on n'apporte pas le même soin a l'appa
rence intérieure. L'une ne va pas sans l'autre
et si l'on attire le cliënt chez soi, il faut
ensuke pouvoir le conserver.
Si tous les détaillants, grands ou petits,
apportaient autant de soin a la présentation
de leurs marchandises aux clients, que le font
certains grands magasins, il ne fait pas de
doute qu'ils en retireraient bon bénéfice.
Une vitrine attrayante, bien agencée, bien
éclairée, un intérieur qui n'est pas en oppo
sition avec l'extérieur, font autant pour la
prospérité d'un établissement que toutes les
paroles d'un excellent vendeur.
II est probable que plus d'un commerpant
Yprois, ainsi que leurs dames ou demoiselles
faisant fonctjpn d'étalagistes, iront un de ces
jours voir les étalages a Bruxelles en vue du
concours d'étalages a Ypres.
S'ils veulent maintenant profiter de ce
voyage pour, s.'instruire au sujet d'écfairage
il y a un moyen simple et bien peu coüteux.
A la rue d'Anderlecht, qui commence a la
place Fontainas, se trouvent les grands locaux
de la firme Lampes Philipps. II y existe une
exposition permanente, attrayante, instruc
tive pour tout ce qui regarde l'éclairage non
seulement de magasins mais de toutes les
pièces d'intérieur d'une maison cuisine,
bureau, salon, salie a manger, chambres, etc.
A cóté de cela, il y a u ie salie de démon-
stration pouvant contenir une centaine d'as
sistants. On y remarque tous les genres
d'appareils d'éclairage provenant des diverses
usines beiges.
En outre un ingénieur conférencier vous
instruit sur les différents moyens d'éclairage,
indique tout ce qui peut intervenir pour faire
un éclairage parfaitëment réussi, tels que
nuances de peintures, dessins et nuances de
papier etc. On y apprend également qu'on
peut se procurer un plus bel éclairage a
moindres frais, ce qui aussi est d'un grand
intérêt. Cette conférence ainsi que la démon-
stration et la visite aux diverses installations
est toute gratuite.
L'administration y invite des délégations
d'écöles, de sociétés d'agrément, surtout des
groupements de commerqants.
J'ai assisté a une de ces réunions. Nous
étions une soixantaine de commerpants et
nous avons quitté l'établissement, bien plus
instruits qu'en y entrant, et avec la résolution
d'engager tous les commerqants, imbus d'une
idéé de progrès de suivre notre exemple.
C'est pourquoi j'adresse eet article pour
mes confrères commerqants Yprois.
N'importe qui en leur nom, et quelque
minime que serait le nombre d'adhérents, en
envoyant une demande de visite aux établis-
sements Philipps, y indiquant le jour et
l'heure qui conviennent, il peut être certain
de recevoir une réponse favorable même toute
affable et tous ceux qui y assisteront ne
regretteront pas leur temps
Men is algemeen t'accoord om te erkennen,
dat de toekomst onzer rijke Congo-Kolonie,
innig verbonden is en om zoo te zeggen af
hangt van het arbeidersvraagstuk.
Dit angstig vraagstuk wierd gesteld over
korte jaren
Het geboortecijfer in de Congo-Kolonie
daalt.
Het sterftecijfer rijst 1
Welke krachtdadige middels dienen inge
spannen te worden om onze Kolonie van den
ondergang te redden
D'heer Volksvertegenwoordiger Doctor
Brutsaert heeft de Congo-Kolonie bezocht
en heeft daar eene studiereis gemaakt, ten
einde een onderzoek te doen, over de middels
welke zouden kunnen aan de Regeering voor
gesteld worden, om die erge kwaal te be
kampen.
Hij is dus bijzonder bevoegd om over dat
vraagstuk te spreken.
Aan hem wierd gevraagd door het Bestuur
der Handelskamer, op hare vrije tribuun op
te treden en hij aanvaardde zeer bereidwillig-
lij-k deze conferentie te geven op Zaterdag
avond om 8 uur in het Hotel de Sultan
Zeggen wij aanstonds dat een talrijk en uit
gelezen publiek den oproep der Handels
kamer beantwoord had en met gretigheid en
veel belangstelling geluisterd heeft naar de
waarlijk aangename en leerzame conferentie
van d'heer Brutsaert.
Zijne hoedanigheid van geneesheer miek
hem goed geschikt om tijdens zijne reis alles
gade te slaan, getrouw aan te stippen, te
overwegen, en een besluit te trekken uit het
geen hij zag en vernam, 't Is hetgeen hij aan
zijne aanhoorders wist mede te deelen.
M. Brutsaert bestatigde, met veel anderen
en namenlijk met Monseigneur Roelens
Apostolieke Vicaris in de Congo, die onlangs
een noodkreet in de belgische drukpers liet
hooren, dat de werkkrachten ras verzwakken
en verminderen en dat de R> geering moest
krachtdadige middels nemen om dat gevaar
te bekampen, dat het bestaan zelve der kolo
nie in gevaar bracht. Immers, zegt de
spreker, de bijzonderste rijkdom onzer kolonie
is de neger zelve. Zonder gezonde werk
krachten, geene uitbating mogelijk De over
vloedige delfstoffen, door den Schepper zoo
mildelijk in den grond gelegd, kunnen niet uit
gebaat worden, palmolie, katoen en koffie
kunnen niet geoogst worden zonder handen
arbeid.
De neger is lui van aard, hij werkt maar
als het hem lust, alleenlijk voor hem en zijn
huisgezin, en nog op voorwaarde, hem aan
zijn midden niet te onttrekken.
De neger ontrukken aan zijn negerdorp,
aan zijn huisgezin en hem met of zonder
dwang, verplaatsen naar de centers om te
werken in de fabrieken, mijnen of ijzerwegen,
is de eerste groote reden van ontvolking
Op lastig en regelmatig werken is de neger
niet voorbereid, zijn ras verzwakt seffens en
het sterftecijfer stijgt ongehoord hoog de
familiebanden zijn verbroken en zoowel in de
dorpen waar alleen vrouwen en ouderlingen
achterbleven, dan in de kampen waar de
negergezinnen zich gedwongen moesten vesti.
gen, waren geen geboorten meer.
De tweede groote kwaal is de vreeselijke
ziekten waaraan de negerbevolking lijdt
slaapziekte, huidziekte, melaatschheid, long
tering, enz.
De Regeering begreep haar plicht en gaf
bevel aan de Gouverneurs der provinciën
strenge verordeningen te nemen Eene jaar-
lijksche lichting wordt hedendaags slechts
toegelaten van 5 ten honderd der gezonde en
sterke mannen voor langdurende draagkar-
weien en karavanen van nog 5 ten honderd
voor werken in den omtrek der negerdorpen
en van i5 ten honderd voor de werken in de
mijnen en in de fabrieken. Totaal 25 der
werkkrachten mogen tijdelijk aan hun midden
onttrokken zijn.
Voor degene, die in de nabijheid der oprij
zende steden, fabrieken en havens verblijven
worden afzonderlijke woonsten gebouwd,
volgens de regels der gezondheidsleer er
bestaan daar hospitalen waar alle moderne
medicale zorgen gegeven worden aan de
negers zwarte ziekenverplegers en verpleeg
sters worden gevormd in scholen onder lei
ding van blanke geneesheeren. De mission-
naiissen richten scholen op en met de mede
werking van veel edele opofferingen dringen
godsdienst, beschaving t n opbeuring van het
zwarte ras, alsnu stilaan de kolonie binnen.
De spreker verhaalt onder andere op welke
manier de Union Minière voor de gezondheid
harer vijftien duizend arbeiders zorgt. Jaar
lijks doet die enkele maatschappij eene uit
gave van achttien millioen franks voor de
geneeskundige diensten te verzekeren binnen
haar grondgebied. .li
Eene reeks lichtbeelden getrokken gedu
rende de reize van M. Brutsaert wierden op
het doek geprojecteerd en hij gat' voor ieder
eenige woorden uitleg.
Daarmede sloot hij zijne voordracht, die
twee volle uren geduurd had en toen M.
Vermeulen, Voorzitter der Handelskamer,
hem gulhartig bedankte was hij ongetwijfeld
de tolk van al degenen die de zeer belang-
w ekkende en leerzame Conferentie bijgewoond
hadden. rij ff
Op aanvraag van het bestuur der Handels
kamer, had M. Brutsaert de vriendelijkheid
te beloven, eene nieuwe Conferentie te zullen
geven met als ontwerp
De Landbouw in de Congo-Kolonie
Op tijd en stond keeren wij hierop terug en
wij zeggen intusschen een hartelijk tot weder-
ziens.
