JOURNAL D'DNE S(EÜR D'YPRES Octrbr» 1914 a Mai 19IS Théo Nieuwe VELOS UIT Rubans pour Machines a écrire DENTISTE Tunsgram Baryum Tunsgram-Bsry™ mélalliques 9-3-29 Het ITpersche - 2e Bijvoegsel - JLa Heg ion d'Ypres N° 4B Mme VANDENDRIESSC Maurice VERFAILLIE HET YPEFtSCHE 11 Mai- Ma soeur Gabrielle nous a accompagnées hier chez les Soeurs Noires de la rue d'Ypres oü Sceur Livine a retrouvé ses consoeurs. Quant a moi, j'ai pomsuivi ma route a Saint Omer, a «l'Appui Beige», puis a la Malassise» oü j'avais a remettre un colis a la Soeur Marguerite des Sceurs Noires. Ici j'ai trouvé parmi les typhoïdes notre Sceur Germaine dónt j'ignorais absolument la maladie. Elle est trés malade et n'a pu me reconnaitre. Soeur Berchmans va aussi prendre logement dans le doyenné. Je resterai a l'höpital oü je m'occuperaira quelque couture pour Mme la comtesse van der Steen. Je retrou- ve la ma coutumière chambre a coucher, e'est-a- dire une cave mais cette fois, un grand honneur m'y attend, car avec Soeur Julienne et Soeur Elisabeth, j'y ferai la garde du Saint-Sacre- ment, qui y repose. O mon Dieu, que vans êtos bon de rester avec nous et combien riche vous paraït le plus pauvre rédüit quand vous l'honorez de votre divine Presence M. le Curé a voulu se' rendre a Ypres aujourd'hui et je l'accompagnerai. II est parti le premier en voiture d'ambulance. Mme la Comtesse van der Steen et moi, nous suivions en auto dans quelques instants. (A suivre). Faites-v aus COÏFFHR «sl-a^ss 20 Rue au Beurre, YPRES aangeslagen in Douanen verKocht aaa goede halve prijs 450 fr. tot 500 fr. in plaats van 800 fr en met WAARBORG verkocht Velos var, alle merken, volkomen nieuwvoor Heeren. Damen, Kinders.—Koers en half-koers velos, die, het mag gi zeid worden, alle verwachtin gen zullen overtreffen. Gamiel VERFAIILIE 161, Mecnensteenweg, YPE.R. 7 HP. ctylSst«3r*es OU. 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Young venait prendre les derniers habitants ou réfugiés restés. Mes deux apprentis continuaient a diviser la pate et a former les pains, tandis que Soeur Livine soignait le four. Je m'en allai en costume de boulangère rechercher tous les civils a emmener. Dans la plupart des casemates, il n'y avait plus que des soldats. Cependant, dans celle de la porte de Lille, il y avait encore quatorze réfugiés, que je ne pus qu'a grand'peine décider a déguerpir. Dans celle du Bukkerstraat, je trouvai un soldat blessé, qui fut emmené dans une seconde voiture arrivée en ce moment. Les Quakers partis pour Poperinghe avec leur petite colonie, je m'en courus retrouver mes pains j'arrive juste a temps pour les mettre au four avec l'aide de Joseph Cottenier, car Eug. Talon était allé voir sa femme et ses enfants qui devaient partir pour Poperinghe, ainsi que les families de Schoonheere et de Six. Notre fournée est fort réussie 1 nous avons 74 beaux pains 9 Mai. Tout le monde a déserté même les domes tiques» de M. Ie Curé, qui s'occupaient a enterrer les cadavres, ont été obligés d'interrompre leur besogne pour suivre la cara- vane. Nous mêmes nous avons prépaié nos paquets pour toute éventualité 1 12 heures. M., G.-W. Young est arrivé avec plusieurs de ses hommes et trois ambulances. lis dineront avec nous, car c'est le seul hotel de la ville. 1 heure. Un officier, par motocyclette, vient nous pré- venir qu'il est temps de quitter la ville, car il est a craindre que les Allemands ne tarderont pas d'y pénétrer les Alliés ne peuvent plus tenir si des renforts n'arrivent pas rapidement. Un autre danger, ce sont les soldats déserteurs qui par- courent la ville en état d'ivresse. Nous partagerons nos pains entre soldats et gendarmes, et partirons bientöt. 7 heures 1/2. Un second officier chargé de nous faire connaitre le danger imminent, nous est expédié il faudra éva- cuer pour 2 heures. II n'y a plus que le temps de charger nos paquets pendant qu'ur.e voiture roule vers l'hospice Saint-Jean et le Nazareth» pom y cheicher Sceur otlelieve et Soe4ur Dymphne. Après un long regard encore sur nos ruines et surtout sur l'image de la Sainte Vierge, toujouis de-bout au dessus ie la porte d'entrée de notre couvent dévasté, malgté une grosse trentaine d'obus et de shrapnels qui avail nt édaté au-dessus, neus avons abandonné, le coeur brisé, notie chère maison et notre bonne ville d'Ypres. En route nous r ncontiames les renforts envoyés. La voie était encombrée ie sol lats écossais q i descendaient aux tranchées. En arrivant a Poperinghe, nous apprenons que notre chère Rd~ Mère et nos Sceurs ont poutsuivi leur pérégrination jusqu'a Proven d'abord, puis jusqu'en Frai ce, mais personne ne peut nous dire oü elles se sont arrêtées. VIle Curé habitera le doyenné oü Soeur .V at ie et Soeur Antoinette logeror t aussi. Sceur M. Berchmans, Sceur Livine et moi nous prendrons place dans une baraque de l'höpital. 10 Mai. La fraicheur de la nuit ne nous a pas empê- chées de dormir, pas plus que le manque de lit, auquel nous avons pu nous habituer dans la cave oü nous avons logé sept mois a peu prés. Nous allons nous rendre a Bailleul aujour- d'hui, pour y chercher la Supérieure de Soeur Livine qu'on nous a dit être la. Mes parents qui y sont également réfugiés pour- ront peut-étrè nous donner les indications nécessaires., au bureau de ce journal Spécialités: Teinture au Hennê Ondulation permanente Mise en plis et massage facial. Acfcetez les PARFUMS et POUDRFS au poids Fougère, rose, celllet, mueu^t.narcisse mauve, mimosa, lilas, pluie de fleurs, violette a 7 fr. 50 les 10 grammes. Chypre et jasmins a 8 fr. 50 les 10 grammes. Poudre 3 fr. les 5o grammes. Ook occasie velos vanaf 150 tot 500 fr. Alle wisselstukken en herstellingen bij Bij hem ook te bekomen nieuwe en occasie naaimachienen met 10 jaar waarborg. 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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1929 | | pagina 5