JOURNAL B'UNE SIEUR DTPRES Octobre 1914 A Mai 1915
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firand'Place, YPRES - CINEMA OMNIA - YPER, firoote Markt
MARÉCHAL FOCH
Maarschalk FOCH
6-4-29 Het Ypersche - 2e Bijvoegsel - La Hégion d'Ypres N° 52
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-CHANT A CHAQUE SEANCE -
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ZANG AAN ÏEDE1 VERTOON ING
EN SUPPLEMENT
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Suite
19 JuilletHier, dans une maison, remplie de soldats
anglais située dans les bois, entre Vlamertinghe et Elverdinghe,
nous afons trouvé une jeune fille se mourant de fièvre. Elle a
été transportée a l'hópital Sainte-Elisabeth Nous avions visité
63 maisons et, morts de fatigue, nous nous préparions a sus-
pendre le travail pour nous rendre a la - Ferme- Hópitaloü
il fallait se réunir pour attendre la voiture ambulance, lorsque
se prés nta un incident que je trouvai assez plaisant. Nous nous
étions assis au bord du fossé en face de la ferme, pour exa
miner la carte de l'Artillerie, car il s'agissait de préparer pour
aujour j'hui l'itinéraire de nos excursions. Tout a coup un
taube arrive en reconnaissance. La sentinelle placée a la
porte de la ferme devint rnéftante, et, après quelques mots
échangés avec un policeman anglais, celui ci arriva droit sur
nous et sans mot dire nous saisit au collet M. Goodbody s'en
effraya. On réclama nos papiers, mais on n'tut pas l'air d'être
rassuré, et un soldat, baïonnette au canon, fut chargé de nous
garderó Une fermtère, passant par la, ne manqua pas de s'écrier
<c Ah ah 1 j'ai bien pensé aussi que cette nonne et eet officier
étaient des espions allemands I
Entre temps, au coup de sifflet donné par le policeman,
un officier se présente qui, sans mot dire, nous toise des pieds
a la tête. Deux de nos compagnons, M. Cliborn et M. G.
Thomson, passant a ce momen', devinèrent la scène et s'en
amusèrent fort. Mais M. Goodbody n'eut pas l'air de prendre
goüt a l'aventure. Quant a. moi, pour qui elle r.e présentait rien
de nouveau, j ne pus qu'approuver ces braves soldats, qui,
après tout, ne faisaie'nt que s'acquitter d'un grave devoir. Tant
de fois leur bonne foi s'était vue trahie, qu'on ne peut pas leur
en vouloir de se méfï r mêrne de la coiffe religieuse.
Après une heure et demie, un colonel, qui savait par le
rapport qu'on devait déposer chaque soir au bureau militaire,
que l'ambulance des Quakers dessert en ce moment la 6= divi
sion, vint nous tirer de ce mauvais pas et, après avoir requ
des excuses en forme, nous moniamcs dans l'ambulance arrivée
en ce moment.
20 Juillet. Ce matin, je suis allée avec M. Dunning
a la recherche des typhoïdes. Nous en av^ns trouvé dans une
même maison 14 1 Toutes les filles ont perdu leurs cheveux, et
il était assez étrange de les voir courir ainsi.
Dans le bois nous avons perdu notre route Les Anglais
y ayant fait de nouveaux chemins nous ne pouvions nous y
reconnaitre! En outre les réseaux de fris de fer et les tranchées
formaient de véritables labyrinthes et bien que nous pümes voir
dans le lointain la ferme a atteindre, il nous fut impossible d'y
arriver. Après deux heures de recherches nous étions tout con
tents d'atteindre la lisière du bois et une route connue.
On bombarde depuis 3 heures sur Vlamertinghe. Les
dégats seront assez grands car 40 obus som rléja tombés.
21 Juillet. Vive la Belgique C'e st le cri, qui malgré
tout, sort aujourd'hui du coeur de tout enfant de la Patrie, qui
pour être malheureuse n'en sera que plus aimée Je ne peux
croire que tant de souffrances, de courage, d'endurance, d'hé-
roïsme, pourraient ne pas avoir raison de la force brut.-Ie qui
voudra 1. nous anéanur. Dieu, la justice et le droit ne sont-ils
pas plus forts que la vile matière La belgique peut souffrir,
agoniser peut être mourir, jamais
M. le colonel Trembloy, va venir nous prendre ce matin
au doyenné, vers 7 heures, pour nous conduire a Ypres Ce
sera une digne manière de fêter ce beau jour J'irai revoir ma
ch ère ville natale et ma maison pa.ternelle. L'une et l'autrë
n'ont plus que des ruines a m'offrir mais de les revoir, cela va
m'apporter un regain d't spoir.
22 Juillet. Soeur Berchmans et 3 Dames de Rous-
brugge étaient aussi de la partie hier C'est au couvent des
Dames que nous avons déjeur.é. La présencè d'un colonel con-
tribua encore a amener la conversation sur la guerre et sur ses
vaillants héros. Qu'ils sont beaux, nos soldats avec leur indé-
fectible courage
Qu'il est magnifique notre Roi, avec sa fiére énergie, dans
toute la noble audace de son héroïque résistance
Vers 9 heures Ls-membres du Sea'ch Party nous atten-
daient a i'hópital Sainte-Elisabeth. Le diner s'est fait r n plein
air nous avons visité 40 families entre Poperinghe et Proven.
23 Juillet. Je suis retournée a Vpres hier. Mais ce
n'était pas en belle auto cette fois, mais sur un camion, en
compagnie de 22 soldats beiges travailleurs, et d'un gendarme.
Chez les Dames de Rousbrugge, on prend des pianos et pen
dant qu'on les charge sur le camion je vais jeter un coup d'oeil
dans la ville. Je croyais retrouver M. le Cure et Sceur M.
Berchmans, qui étaient partis avart moi dans un premier camion;
mais il n'y avait ame qui vive dans le quartier. J'aurais voulu
prendre quelques livres dans ma classe pour les emporter en
Angleterre mais l'escalier qui y conduisait était complètement
détruit. En temps de guerre on se fait ingénieux. Une planche
me servit a escalader, bien avec. un peu de peine, le'tas'de pierres
qui formait obstacle et je pus prendre ce que je. voulais. Avec
mes petits trésors enfouis dans mon tablier,je me la.iss.ai glisser
le long de la planche, puis craignaht qu'on ne m'attendit déja
je me hatai vers l'auto. Je partis laissant a M. le Curé et a
Sceur Berchmans, le soin de dévaliser la bibliothèque de M. lej
Principal du Collége. J'arrivai a temps a l'hópital, pour accomf
pagner M. Dunning et visiter avec lui une trentaine de petite
termes. II n'y avait que peu ou pas de rnalades par la. t
Nous sommes rent) és.trempés jusqu'aux os, car nous avons
été surpris par un orage en attendant l'auto qui devait nous
reconduire a l'hópital. Vers 6 h. 1/2 M. le docteur Manning;,
nous a donné une lepon d'anglais. (A suivre).
SAME Dl DÏMANCHE
ZATERDAG - ZONDAG
Chaque fois a 8 h. Le Dim.inche matinees a 2 rj2 et d 5 h
LUNDI
MAANDAG
Telkens om 8 u.
MAKDI a AVRIL
DINSDAG APRIL
's Zondags namiJdagvertooningen om 2 1/2 en 5 uur.
Ne manqu?z pas d'aller voir le gros succes
de l'année
Laat niet na te komen zien naar tiet groet
succes van het jaar
LE CLOWN
INTERPRÊTÉ PAR
Afin a'éviter l'encombremevt au guichet on pourra prendre
srs places de 5 lje d 6 1/2 heures et le Dimanche de 11 heures
d 12 1/2 heures.
ENFANTS INTERDITS
VERTOLKT DOOR
Ten einde alle belemmering aan hei winket te vermijden,
zal men zijn kaarten kunnen nemen van 5 1/2 tot 6 1/2 en
's Zondags van ir tot 12 r/2 uur.
KINDEdEN NIET TOEGELATEN
Toutes les cérémonies des funéraiUes glorieuses du
De indrukwekkende uitvaart van