13-4-29 Het Ypersche - 2e Bijvoegsel - ZLa JFtégion d'Ypres N° 1
JOURNAL D'UNE S(EUR D'YPRES
1914 a Mai 1915
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DEMANDEZ ÜN ESSAI DE LA NOUVELLE
«in, Ypres,-t^i.55
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La Ford Motor Company est actuellement en tête de la production et cönstruit chaque jour
plus de voitures et de camions que n'importe quelle autre marque d'automobiles du monde entier
pro'uve incontestablement que la nouvelle Ford est une voiture automobile de haute
classe, souple, rapide et robuste, donnant satisfaction absolue a son propriétaire,
ce dont peuvent attester les centaines de milliers de conducteurs de nouvelles
Ford circulant déja actuellement sur toutes les routes de tous les pays du Monde.
Suite
28 Juillet. Le Search Party s'est poursuivi ces der
jours vers Proven, Elverdinghe, etc partout oü la 6e division
anglaise est cartonnée. Nous prenons le plus souvent nos repas
en plein air.
Hier, je me suis ren lue a pres peur la dernière hbs
avant mon dépait pour l'Angleterre, et ce matin je suis retour-
née a Saint Ome pour y prendre les bagages que j'y avais
encore. J'ai revu avec plaisir les bonnes Dames et les pension
naires de Saint Denis qui de leur cöté semblaient heureuses
aussi de me revoir.
g h. V* Sceur Gérarde est arrivée. Je suis al'ée la pren
dre a la gare nous arrivons a Poperinghe vers minuit-,
29 Juillet. Nous bondons nos valises pour parti
en Angleterre. Cost" un grand événement pour nous, car nous
laissons de ce óté-ci de' la mer toute notre chère communauté.
Mais pour nous, l'obéissance doit tout régler et si grand que
paraisse le sacrifice, il faut se résigner.
30 Juillet. Les canons, et sans doute aussi les
émotions, nous ont empêchées de dormir. Monsieur le Cure
est parti pour Ypres ce matin, dés 7 heures après nous. avoir
fait ses adieux et donr ses derniers conseils. II m'est pénible
de quitter ce bon Père pour prendre le chemin de l'exil. Que
le bon Dieu nous y garde et nous soutienne.
Nous attendons M. le Commandant Young qui doit
venir nous prei vers 9 heurcs. Ces instants qui précédent
la séparation d'av r mes r.hères consceurs me sont affreusement
pénibles. Les 27 semaines passées ensemble au milieu des
dangers, partageant les mêmes anxiéfés et les mêmes sollici-
tudes, ont doublé notre affection mutuelle et un vague -pres
sentiment me fait craindre que nous ne nous reverrors plus
en ce monde.
Nous partirons aujourd'hui pour Boulogne oü M. le
Commandant Young nous conduira d'abord au Consul at beige
pour obtenir nos passeports. Si nous pouvons nous procurer
nos papiers a temps, nous prendror.s encore le bateau ce soir
même.
31 Juillet. Nous sommes arrivés hier soir a Londres
vers 9 b. La traversée a ëté assez bonne. M. le Comman
dant, qui est toujours plein d'attentions et de bonté pour nous,
nous, a conduit chez son frère a Kensington Square oü nous
avons passé la nuit.
Cet avant midi, Mademoiselle Nora^ la nièce de M. le
Commandant, nous a mené voir quelques-unes des beautés de
Londres, entr'autres la magnifique cathédrale de Westminster.
Cet après-midi, elle nous conduira a Cookham, chez les
parents de M. Young.
icr Aout. Nous voici au Formosa» chatea-i patri
monial de notre grand bienfaiteut- Sir Georges et Lady Y< ung
se m rntrent fort satis aits de notre arrivée Leur charmant
accueil et leur prév. ante sollicitude nous touchent. Nous
letrouvons en eux la onté vraiment paternelle que nous a tou
jours témoignée M. le Commandant.
11 out. Ces dermers jours, un camp des Quakers
est organisé ici peur se diriger ensuite sur l'Italie. MM. Thom
son, Barbourg, Gray Roose, Bakers, que nous avions connus
a Ypres, lont partie d< la nouvelle ambulance. On a soumis
1ou' le r 011 ie a l'ir.cculation antityphoid'
12 'out. ie au soir, il y avai 5 malades au camp,
sans doute la cpnséqv- 1 c- du sérum t ers 10 heures du soir,
j su's allé', les trou ivec Fir Georg-s qui tenait ure lampe
a la main Tl faisai s' sombre, que, passant par le jardin, oü
il y avait u étang, j' u a plusums prises, qu'il allait y
tomber ussi le t - p r le veston, attendant le faux-pas
qui, h ui us ment, r,';v ri va pas
matin, no n; lad. s étaient gué is, grace a l'aspirine
adminisué ier soir
13 Aout. nt-midi, nous avons pourvu de nou-
velles cordes et de I u les uniformes de MM les Officiers.
Madame la Diföhessc V< m óme, sa fille et son fils, le Prince
de Bourbon. j£véc la rhtess d'Urs'el, s >nt venus a Formosa
prendre ie thé et voi 1 camp
14 Aout. Le chateau est plem de monde. Nous irons
passer ure semaine a iurst, Cookham Dene, chez la sceur de
Lady Young.
17 Aout. La réception chez Madame Juke et Miss
Walrond a été des lus cördiales. Ces dames se mettent en
frais de prevenances t ie savent nous témoigner assez leur
désir de n us rendre no'.ve séjour aussi agréable que possible.
Nous nous sommes orcupées, avec el les, a confectionner des
petits sacs de toile qui, remplis de sable, serviront pour les
tranche s.
18 Aout. --- Nous sommes revenues a Formosa, oü il y
a une grande manifestation avant le départ du camp qui s'em-[
barquera demain pou> l'Ita'ie. Les jeunes volontaires font par-;
faitement leurs exercices pratiques et les pansements'. i
L'ambassadeur rlItalië, présent a la fête, a fait une allo-;
cution en anglais.
19 Aout. Le Dccteur Thomson, qui compte retournerj
a Poperinghe dans peu de jours, est veru nous rendre visite. 1
Nous avons aussi requ celle du Rd Father Curtin, curé dei
Maidenhead, et de Miss Coleman, la grande bienfaitrice desj
ceuvres erthobques en cette même ville.
20 Aout. Aux abords du chateau, les vpitures d'ambu4
lance sont rangées en ordre, en attendant le signal'du départ.1,
M. G.-W. Young est parti vers 11 heures. II regrettait de nousi
quitter. (A suivre)
I
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