La le^on sera-t=elle salutaire 10e.Taar, N° 10- 15 Juni 1929 Weekblad bet Arrondissement Yper 10e Année, N°10 - 15 Juin 192 9 Journal hebdomaciaire de {'Arrondissement d'Ypres Bericht aan de Oud-Strijders Avis aux Anciens Comhatlants Eigenaars van Autobussen GARAGE NATIONAL HET YPERSCHE ic Vereenlging der Geteisterden, kor T perse he Clubs, enz. j LA REGION D'YPRES Orgjine de i'Association des Sinistré®, des Clubs Yprois, etc. Beheer, Opstel en Aankondigingen 15. Boterstraat15, Yper Abonnement 16 00 per jaar Buitenland 32 it. Men ban intthrgien in alle Belgtsehe postkantoren 30 ct. het nummer Neamloost artikels geweigerd Rédaction, Administration et Publicité 15, rue au Beurre, Ypre It Abonnement 16 £sr. 00 par an Etranger 32 it. On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges 30 ct. Ie numéro Lis articles non stgnès sont refuses esses. De Belgische militairen die ingelijfd werden tijdens den oorlog, en alzoo burgerkleeren verloren hebben in het buitenland, bekwa men geen herstel voor die schade onder bevel der wet van io Mei 1919. De wet van 19 Mei 1929 komt hen dat hersteliingsrecht toe te staan. Dienvolgens, de belanghebbenden of hunne rechthebbenden, zelfs indien zij reeds ver vallen verklaard werden of eene akte van afstand geteekend hebben voor hunne aan vraag, \óór in Juni 1929, mogen er het voor recht van eischen. Te dien einde, moeten zij vóór den 2 Decem ber IQ2Q eene nieuwe aanvraag indienen de Rechtbank voor oorlogsschade van Brussel bevoegd zijnde om erover te oordeelen, is het ter Griffie dezer laatste Rechtbank dat die vragen moeten ingediend worden. Yper, den. 8 Juni igsg. De Hoofdstaatskommissaris, Esouelin. Les militaires Beiges qui ont été incorporés au cours de la guerre et ont ainsi perdu des effets civils a l'étranger ne pouvaient obte- nir réparation de ce dommage sous l'empire de la loi du 10 ma: 19 rg. La loi du :g mai 1929 vient de leur accorder ce droit a réparation. En consequence les intéressés ou (eurs ayants droit, mème s'ils ont.été déboutés ou Se sont désistés de leu- dsmande, antérieure- ment au Urju;n 1929, peuvent en réclamer le bénéfïce. A eet effet, ils doivent introduire une demande nouvel e avani le 2 décembre IQ2Q 3e tribunal des dommages de guerre de Bruxelles étant compétent pour (n c.onnaitre, c'est au greffe de ce dernier tribunal que ces demandes doivent tre introduites. Ypres, le S juin jgiq. Le Co.nrnrssaire Principal, fsi iuelin. Waarom nog sukkelen met een helaas te vroeg versleten autobus? Vermijdt alle verdere kosten en moeilijk heden en schaft u een 3 Ton Ml uerva Auto - Traction aan. Dit Chassis is van bijzonder sterk maak sel, zeer zacht ioopend, is niet op zijn Ame rikaans ch samengeworpen in België ge maakt, voor onze Belgische Wegen, en spec: ral tot den autobusdienst gebouwd. Velen onder U kennen zijne groote hoe danigheden doch... enkelen onder LT weten dat dit Chassis geleverd wordt aan den prijs van65.000 fr. en dat het gewestelijk agentschap Hondstraat, 29 YPER u dit kan leveren met groot gemak van betaling Maandelijksche stortingen op termijn van 12 ot iS maanden. Nous disions il y a quinze jours, a propos durésultatdësélections dans l'arrondissement d'Ypres qu'il s'en dégageait pour le gouverne ment une grande et salutaire leqon Une grande leqon, a coup sur. Mais sera-t elle, cette fois, salutaire Espérons le. Le fait dominant est celui de la grande augmentation chez nous des votes séparatistes. A première vue, ce fait semble paradoxal. L'arrondissement feelge qui a le plus souffert de l'invasion est précisément celui qui envoie a la Chambre le plus de disciples des Borms, qui ont aidé les boches (2 frontistes sur 3 élus)! Et cependant ses électeurs savent que c'est la. Belgique qui a supporté en grande partie les charges de la restauration de l'arrondisse ment parceque les boches, amis deleurs élus, s'y refusent tant qu'ils peuvent. Ce ne sont pas les aspirations linguistiques qui peuvent expliquer ce fait. Dans notre arrondissement frontière, cette question lin- guistique n'est qu'un prétexte pour les agita- teurs. Depuis des siécles, nos families se sont tellement fusionnées avec celles du Nord de la France que le nombre de celles qui comptent des parents des deux nationalités est énorme, celles de nos élus frontistes elles- mêmes sont dans ce cas. Nos ouvriers vont en masse tous les jonrs chercher leur travail en France. C'est en France encore que nos jeunes cam- pagnards qui désirent s'établir vont chercher des fermes vacantes. C'est en France que, depuis 1914, pendant 7 a 8 ans, toute notre jeunesse réSugiée a été généreusement aidée et instruite en franqais. Notre arrondissement d'Ypres est un arrondissement bilingue. Sans la connaissance du francais et son usage journalier, aucun de nos deux députés fron tistes n'aurait su acquérir la belle situation financiëre dont ils ont la légitime fierté. Non, ce n'est pas la question de langue qui agite depuis 10 ans notre masse électórale a nous. La question qui a fait jusqu'ici notre principale, voire notre unique préoccupation, ctlle qui gardera encore longtemps une trés grande importance, c'est celle du reglement des dommages de guerre. •Jr, a ce point de vue, les families sinistrées (elles for ment en somme les neuf dixièmes de la population) ont toutes a seplaindre. Toutes voient que les engagements pris en vers eux par la Belgique n'ont pas été tenus. Toutes sont aigries- Les exceptions sont fort rares. Le mécontentement est général, grave et fondé. La lutte pour obtenir un peu de ce qui nous revenait a t elle pu cesser un instant depuis notre retour N'avons-nous pas vu réduire, par ordre et avant tout examen, d'un quart, mème d'un tiers, toutes nos estimations, quelques modérées qu'elles fussent Que de démarches en haut lieu, que de meètings monstrés lorsque les abus étaient par trop insupportables Et puis cette sotte campagne contre les cessionnaires, cette suspension des paiements pendant un an, cette suppression des coopératives qui avaient le grand tort de travailler bien tout en ne co tant rien, les jugements en francs-or payés en francs-papier de 13 centimes représentés eux m- mes par des titresnon négociables et ne valant que 65 pour cent du taux nominal, la récente campagne au sujet d'intérêts dont on reclamait la resti tution, cette reconstruction par l'Etat dont aucun sinistré n'a eu a se louer, les paiements en retard, les comptes tellement bien compli- qués a plaisir par les bureaux de Bruxelles que pas un sinistré sur 20 ne sait encore oil il en est.... Nous n'en finirions pas si nöus devions énumérer les affronts subis et nos plaintes justifiées. S'imagine-t on a Bruxelles que nos sinistrés, pour' ne pas avoir joué ré volution n'en ressentent pas moins l'injustice qui leur est faite? Si certains Ministères avaient fait exprès pour s'aliéner leur attachement, ils n'auraient pu mieux faire qu'ils n'ontfait. Ils n'auraient pas osé agir de cette faqon en vers un arrondissement dévasté du centre de la Belgique. Nous avons été traités comme des beiges de troisième classe, envers lesquels il n'était pas indispen sable de trop observer la légalité. Lors du banquet offert a Bruxelles a M. tlestemont il y a 4 ans, l'avocat Butaye était assis a la droite de M. Richir, un des plus dévoués administrateurs de la Féc'ération des Coopératives, et il se fit auprès de son voisin i'echo des plaintes universelles des sinistrés du front. Ses coléances furent bien recues Ah oui 1 M. Richir de bonne foi se facha tour rouge, le traita de mauvais beige, de citoyen indigne, et céclara qu'il lui tournerait le dos et ne lui parlerait plus. Et il le fit M. Rithir s'en souvient il II n'est pas toujours bon de dire la vérité quand celle ci n'est pas agréabl'e a entendre, mais notrë président, M. Butaye, peut d'autant plus parler net qu'il en a Ie devoir et que nul n'ignore que, s'il est personnelle ment i'ami de tous, il n'en est pas moins l'ennemi des doctrines séparatistes. Et ce n'est pas seulement du passé que l'arrondissement d'Ypres se plaint, actuelle- ment il n'en va pas mieux. Le seul souci de certains ministres jusqu'ici a été ue nous enlever le plus possible de nos institutions d'avant guerre qui faisaient notre ressou-ce liataillon, école régimmitaire, école de cava lerie, institution royale, école de bienfaisance, canal, port de Nieuport, on nous a tout en- levé, sans compensation, et rien ne nous est rendu en dépit des promesses Rs plus solerr- nelles. II y a 5 rnois, la Région d'Ypres pleine d'enthousiasme, faisait part de l'entre- vue que les délégués des Chambres de Com-

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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1929 | | pagina 1