Accusation grave - Prudence nécessaire
Billet Parisien
ierne'
N'oublions pas que la-bas, par dela la mer,
les pèlerins raconteront chez eux tout ce qu iIs
ont vu. Cela contribuera au renom mondial
de notre ville.
Nous ne devons rien négliger pour conser-
ver et accioitre notre part de soleil au grand
jour de la concurrence touristique, et^ le
Last Post est une propagande honnête,
émouvante, bon marché, et rémunératrice
pour notre commerce local.
Nous lisons sous ce litre, dans l'Etoile
Beige du 8 A out, article suivant au sujet
d''accusations que depuis quelques jours plusieurs
de nos grands journaux se copient d l'envi. Les
fails en question, mémes'ils étaient prouvés, et la
Justice ne s'est pas encore prononcée), seraient
trés loin d'avoir la gravité que certaine presse,
avide de réclame, vcudrait leur attribuer.
Nous voici encore une lois dans ce beau
pays de Flandre qui l'ut si effroyablement
ravagé par la guerre. Chaque tois que nous
sommes venu ici, depuis que le canon s'est
tu, ce fut pour constater les progrès d'une
restauration des villes et des villages entre-
prise avec courage et réalisée avec une
volonté indomptable. II n'en est malheureuse-
ment pas ainsi aujourd'hui. La Flandre est
redevenue aussi belle qu'avant la guerre.
Peut-être est elle plus belle encore. En tous
cas, il ne resle d'autres traces de la catastro
phe qui a passé sur elle que les nombreuses
stéles et croix qui marquent la place oü tant
des nótres sont tombés en rangon de la liberté
qui nous a été rendue ou les monuments qui
veulent magnifier leur sacrifice. Ce qui nous
conduit ici, cette fois, c'est le désir de con-
naitre la vérité sur des reproches trés graves
adressés a certains fonctionnaires de notre
administration centrale.
On dit, et nous nous empressons de rappe-
Ier que tant la preuve de la fourberie ne sera
pas faite, elle devra être tenue pour injustifiée,
qu'un fonctionnaire du service des réparations
se serait fait donner une part des sommes
accordées par ce service pour qu'elles soient
payées plus rapidement. Le produit de ces
opérations malhonnêtes aurait été partagé
avec un ou des fonctionnaires agissant a
Bruxelles.
Qu'y a t il de vrai dans cela La justice,
qui a ouvert une enquête, finira t elle par
connaitre toute la vérité, si, bien eutendu,
cette vérité implique le délit
II serait téméraire de l'affirmer.
II ne faut pas se dissimuler que l'oeuvre de
la réparatioe des dommages de guerre a fait
énormément de mécontents. Tous ceux qui
ont su tromper l'administratioa centrale sur
l'importance de leurs dommages et ont ainsi
obtenu plus qu'il ne leur revenait, ont répandu
de la colère autaur d'eux.
II en a été de même, mais dans une bien
moindre mesuie, pour tous ceux qui ont eu
ce qui leur était du et ont été payés rapide
ment, D'autres mécontents sont ceux qui,
escomptant une prompte renaissance du com
merce dans les régions dévastées, ont engagé
de gros capitaux dans des entreprises qui
n'ont pas répondu aux espoirs de bénéfices
légitimes qui avaient déterminé leurs créations.
Pour dire toute la vérité. ce qui fut, il y a
quinze ans, la zone de guerre, est aujourd'hui
la terre du mécontentement. Des politiciens
comme les froniistes le savent et c'est a ce
mécontentement, qu'ils exploitent, qu'ils doi
vent des succès électoraux que le temps ne
manquera pas d'effacer.
Que l'on aille au café ou a l'estaminet, que
Ton passe chez le riche ou chez le pauvre, ce
sont des plaintes qui sont émises après cinq
minutes de conversation ce sont des plaintes
et aussi des accusations. Celle de gabegie est
générale ou presque. Qui est accusateur ici,
est accusé la. Qui vient contrólcr la valeur
des accusations se heurte-bien vite a l'impré-
cision
On m'a dit que... Tl parait que... Si tout
s'était passé honnêtement, un tel n'aurait pas
touché autant ..Pourquoi un tela-t-il été payé
tout de suite et ai-je dü attendre, moi, plus
de deux ans etc.
Chercherune réponse a ces questions, c'est
découvrir trop 'souvent que la médisance
seuleou bien la jalousie les ont dictées. On a
nommé, bien entendu sous le sceau du secret
absolu, des personnes qui avaient,assurait-on,
touché des sommes énormes avant tout le
monde, alors qu'elles étaient encore dans
I'aisance malgré la guerre. Après controle
minutieux, ces personnes avaient certaine-
ment touché moins que le pays ne leur aurait
donné si ses finances avaient été prosperes,
et la rapidité du paiement avait certainement
laissé a désirer. Des députés avaient du inter-
venir a plusieurs reprises auprès des services
des réparations pour que les paiements lussent
effectués.
Aujourd'hui, on semble vouloir être moms
vague dans l'accusation et la justice a été
appelée a rechercher le bien-fondé de ce qui
se dit. On accuse M. J. G..., inspecteur
adjoint, de s'être rendu coupable de chantage
et de concussion. ML Devos a été chargé de
faire une enquête. II a déja entendu énormé
ment de témoins. Quelques uns seulement ont
été précis dans leurs accusations. Elles sont
émises, par exemple, avec énergie. Sera. t-il
possible de les retenir c mme étant justifiées
Ces témoins affirment que .M. J. G..., les a
obligés a verser des sommes allant générale
ment jusqu'au tiers de ce qu'ils avaient a
toucher pour qu'ils soient autorisés a passer
a la caisse de l'Etat.
Nous disons qu'il affirment avec énergie,
mais l'accusé use d'autant d'énergie pour se
défendre. Alors
Quantité de personnes qui ont été citées
comme ayant été les victimes des mé mes
manoeuvres ont formellement déclaré a la
justice qu'elles n'avaient jamais été. lésées.
Qui ne dit pas la vérité Ceux qui ont accusé
M. J. G... et ont ap,.elé des témoins a la res-
cousse ou bien ces témoins, redoutant les
ennuis Le problème qui se pose ainsi
pourra t il être résolu
Jusqu'a présent, rien ne l'indique. Les preu-
ves font complètement défaut, ceci n'étant
constaté que dans l'hypothèse oü il y aurait
des manoeuvres frauduleuses.
On dit que des dénonciations précises
avaient été adressées a l'administration een
trale. Nous avons voulu savoir ce qu'il y a
d'exact dans ce on dit On nous a assure
qu'en eftet des dénonciations étaient parve-
nues au service des réparations. Elles étaient
toujours trés vagues. Elles avaient le caractère
de plaintes pour traitement inégal dans la
répartition des dommages de guerre plutót
que celui d'accusation de concussion. Quand
il y avait accusation, les lettres étaient anony-
mes et incontrólables Que fallait il faire dans
ces conditions
La prudence et aussi l'équité exigent
d'attendre la fin de l'instruction qui est
ouverte. Elle sera difficile, longue, sans doute
peu sure. Se prononcer sur la valeur des
accusations émises serait courir le risque de
jeter la déconsidération sur des hommes dont
l'honorabilité est parfaite. Ce serait aussi
peut-être, jeter le blame sur des témoins qui,
sachant ce qui se passait, ont eu le courage
assez rare d'élever une voix accusatrice et
veulent aujourd'hui encore aider la justice a
extirper un mal qui ne peut qu'être individual.
Nous apprenons la nomination de M. Joseph
Jongen, Directeur du Conservatoire de
Bruxelles, comme membre d'honneur du salon
des musiciens franpais.
Plusieurs prix ont été décernés a des musi
ciens beiges.
La France a toujours su reconnaitre la
valeur artistique des Beiges dans le domaine
musical.
D'après le Journal Beige de Paris
MM. Poupeyeet Paul Tinei feront partie des
cinq délégués désignés pour représenter la
Belgique au troisième congrès international
de la critique dramatique et musicale qui se
tiendra a Bucarest le :5 Septembre prochain.
Décidément cela va mal a La Haye.
II faudra trés peu de choses pour que la
conférence aie vécu ce que vivent les roses
(ou les tulipes), l'espace d'un... voyage en
Hollande
La question du fauteuil présidentiel n'a pu
être tranchée et comme le roi est remplacé
tous les ans a la société De Ware Bolders
ou De Ware Kaarters le président de la
conférence est changé tous les jours.
M. Snowden, représentant toute l'Angle-
terre, a fait une entrée sensationnelle, bien
marquée, en attaquant le fameux plan Young
dont il ne veut plus entendre parler.
La France, la Belgique et l'Italie ont,
jusqu'ici, réussi a s'opposer formellement L
cette demande de M. Snowden. Pourront-ils
tenir jusqu'au bout
M. Snowden est assez surpris
résistance mais pas autaht que Mme g6|
qui conclut que l'Europe ne coniL!
encore les gens du Yorkshire
C'est réellement la première f0is
dame se mêle publiquement et aussi sét'l
ment a la diplomatie... et quelle diplo^lzy11 tege
meester-
D' Huve
Van
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ïrslag d
ipe zittin
Nous faisöns, depuis la déclaration
Snowden, tout notre possible pour apPr.
a bien connaitre les gens du Yorksl
dont jusqu'a présent nous n'avions
beaucoup entendu parler.
Nous connaissons seulement les ja®
d'York, ma fois trés appréciés de tous
gourmets.
M. Snowden nous aide d'ailleurs adj
ve,
antiet,
acht, ra
i.-r
29-
pe hee
Lag- waE
ivr. ouuwucu auieurs adrf
blement dans notre étude et il vient del
montrer, en traitant la note Elalfour d'absif
et grotesque, que même un diplomate
Yorkshire peut avoir des écarts de par,
II est vrai qu'en anglais ces mots n'ont pas
même signification qu'en frangais
ederlek
pe he
,p het 1
aadsle<
Ce qm', je cro s, est encore plus grave, t|h^enS
que M. Snowden, toujours au nom delf 3
gleterre, a admis l'évacuation du territo \chrijvi
occupé, sans meme demander l'avis
France ni de la Belgique, les princip,
intéressés.
Voila, tout au moins, les dernières
velles de ce soir avant de faire l'envoi de
quelques lignes.
Ne l'oublions pas, M. Snowden est
avai
tout anglais De plus il est du
travailliste
Cela doit suffiie pour nous faire comprenè
que M. Snowden travaillé en tout premis
lieu pour l'Angleterre.
Quant aux autres il s'en f....
II est pressé et n'a pas de temps a penis-
et aspire a rentrer chez lui p obablemej
pour cueillir les plus vives félicitations de so:
parti et une réception triomphale.
Mais tous les anglais seront-i!s de la fête
L'air de La Have s'agite on s'énerve-
Parmi tous, c'est encore M. Briand qui rests
le plus caltne Puisse-t il seulement le rester
jusqu'a la fin et refuser cette évacuation,
tant voulue des allemands et demandée pa:
M. Snowden, mais qui serait si funeste pout
la France comme pour notre pauvre Bel
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Et pourtant les chefs militaires de l'occu-
pation, dont notre général-major Nuyttea
viennent d'êtres appelés a La Haye.
Pourquoi
Nous aurons peut être des nouvelles plus
rassurantes d'ici quelques jours a mcirs
que... tout solt cassé. Le Parigot Beige.
ifetionaie üilitie
Lichting van 1930
Zijn verzocht zich bij het Gemeentebestuur
aan ie melden tusschen 1 en 31 Augustus
1929 om er het vereischte formulier in te
vullen of om hun aanvraag schriftelijk
laten geworden (liefst per aangeteekenden
brief) aan den Burgermester binnen betzelfde
tijdsbestek
i° Dein igcr of 1912 geboren jongelingen,
die vragen om vóór het binnenroepen hunner
klasse te mogen dienst nemen (art. g der wet)
2° De miliciens der klasse van ig3o, de
uitgestelden en de bij deze klasse gevoegde
verdaagden, die om een uitstel van onbepaal-
den duur verzoeken (art. 10 der wet)
3U Die om een uitstel van één jaar ot om de
vernieuwing van een uitstel verzoeken (art. n
en 12 der wet).
In de maand Augustus rg3o zullen de wer-
vings oureelen geen speciale vergadering meer
houden. Dienvolgens, moeten de bij uitstel
met de lichting van xg3i verbonden militie-
plichtigen, om in de lichting van ig3o toegela
ten te worden, voor den 16 December I929
bij aan den arrondissementscommissaris ge
richt verzoekschrift, aan hun uitstel verzaken.
De militieplichtigen die, krachtens de wet,
enkel 8 maanden werkelijken dienst moeten
doen, mogen een wederdienstneming van 4
van 5 maanden tegen de volgende voordeelen
aangaan
1°) regimentskeus
2°) maandelijksche vergelding van 400 fr- te
rekenen van de negende dienstmaand
Daartoe moeten de betrokken militieplichti
gen zich richten tot den bevelhebber van hun
wervingsbureel, uiterlijk binnen dertig dagen
na hun verschijning.
Oj In dit geval komt hun het in te vullen formulier per
post toe.