l'lnaygUiBlion Monument Bielon nijverheidsschool Auto - Car den diepariK in Dg l'öpéra au Cinéma Omnia de quatre soldats, trompettes a 1 armée An- glaise, en grande tenue rouge et 1 immense colback sur la tête. A li h. 1/4, il se rendit a l'Hótel de Ville, dans la grande salie oü allait avoir lieu la réception. Y étaient présents MM. Ie bourg- mestre et le secrétaire communal le com- missaire de police le commandant Maurice Vergracht, le docteur Dochy, 1 adjudant De- lahaye, du corps des pompi its, avec quatre des clairons Bouquet, président du syndicat d'initiative Aimé Burgho, représentant les hoteliers Murphy et Arih. Butaye. M. l'ambassadeur de la Grande Bretagne a Bruxelles, lord Granville, et M. le colonel Daubeney, attaché militaire anglais, furent alors introduits par M. le bourgmestre et M. J. Griffith, président de la British Legion. Tandis que M. Griffith déposait les quatre bugles d'argent sur la table, lord Granville donna lecture de l'adresse suivante impriméi en grands caractè cs dans un livre magnifi- quement relié. Aujourd'hui, i5 Septembre 1919, Son Excellence le Comte Granville, G. C. V. O. K. C. M. G., ambassadeur de Sa Majesté britannique en Belgique, remit aux magis trats de la Ville d' épres, au nom des membres de la British Legion résidant en Belgique, quatre clairons d'argent, destir.és a sonner journellement le Last Post, sur les plaines oü tant de héros britanniques tombèrent pour le Droit et la Liberté. Le Comité exécutif, James S. Griffith, Walter F. Furness, W. W. Macheson et C. F. Foister. M. le bourgmestre présenta alors a l'am bassadeur tous les Yprois présents, et pro- nonqa le discours suivant Excellence, Messieurs, Nous sommes heureux et fiers de Vcus recevoir, et nous nous empressons de vous présenter l'hommage de notre profond respect. Après les visites honorifiques de Sa Majesté le Roi d'Angleterre, de sou Altesse Royale le Pjince Ue Galles, de leurs Majestés le Roi et la Reine d'Espagne, frère et soeur du vaillant Prince de Battenbeig, tombé et enterré ici en Oc.obre 1914, de Leuis Excellences Sirs Baldwin ei Bruce, respectivement Premiers Ministres d'Angleterre et d'Australie, de Leurs Dignités Sirs Newton et Batho, succes sivement Lords Mayors de Londres, des glo rieux défenseurs de la ville d'Ypres les Maré- chaux Lor Is French, Haig et Plumer, de quaatité d'autres autorites britanniques, civiles et mili aires, et d'innombrables pélérins, venus tant des Dominions que des Hes Britan niques, la Ville d'Ypres ne pouvait recevoir de visite plus honorifique que celle de 1'Am bassadeur d'Angleterre, du Ministre pléni- potentiaire de la Grande Bretagne, et de l'éiiïioent délégué du grand et puissant Pays, a qui la Belgique doit surtout sa libération et le maintien de son indépendance. Nous vous remercims de tout coeur de la sympathie que vous avez ainsi témoignée a une \ille qui penda d 4 ans fut a-siégée, bombardée, brisée et brulée par un formidable adversaire, mais qui pendant 4 ans aussi fut vaillamment dé lendue par un invincible protecteur. Vous ne pouviez appa aitre plus eympathiquement a la ville martyre qu'en vous présentant a la tête d'anciens combattants arglais, qui rési- dent en Belgique et qui se sacrifièrent pour leur Patrie en defendant la Ville d'Ypres. Anciens combattants de la British Legion, soyez les Li v, nus Vous avez bien voulu revoir une vide que vous avez tu a défendre et que vous avez su conserver a son legitime propriétaire. Envqyés de votre Nation, qui avez porté pendant 4 ans les destinées de la Grande Bretagne sur vos épaules, vous lui avez gagné la victoire, et ramenla paix en Europe. Je vous en félicite et vous en remer- cie. L'Empire britannique, pour arrêter l'enva hisseur a cü sacrifier 200.000 héros, enlevés ici a l'affection de leurs veuves et orphelins, ou de leurs parents, frères et sceurs. Vous, qui avez vu la mort de prés, vous avez le culte des morts. Vous avez done applaudi a i'éreetion a Ypres d'une porte monumentale élevée a la gloire de Dieu qui donna la vic toire aux armées britanniques qui la prépa- rèrent, mais aussi aux glorieux héros, victimes de leur dévouement. Vous avez été touchés de la pieuse initiative prise par des Yprois de faire sonner le Last Post a 9 h. du soir pendant la saison, en mémoire de vos héros, et voila qu'aujourd'hui il vous plait d'offrir a la ville quatre clairons d'argent pour commu- nier avec vous dans les sentiments de respect, d'admiration et de reconnaissance pour vos morts tombés au champ d'honneur. J'en suis confus et emu, et vous en remercie de tou coeur. Je prie vos Guards bugles de bien vou- loir porter processionnellement ces clan ons au Mémorial de la Porte de Menin et d v exécuter le Last Post en souvenir de Rurs frères d'armes tombés pour le Roi, le Droit et la Liberté. Après avoir pris le vin d'honneur, toute l'assistance se rendit en cortège au British Memorial (oü lord Granville déposa une gerbe), et se rangea autour de l'aumónier. Celui-ci, après les prières liturgiques pour le roi Georges et le roi Albert, les families royales d'Angleterre et de Belgique, les soldats Anglais morts au saillant d'Ypres, et pour la Paix, pro or.qa en Anglais un discours réelle- ment beau et émouvarst. II montra Topiniatre'.é du peuple flamand qui, en moins de 10 ans, reconstruisit toutes ses villes et tous ses mo numents et remit tout le pays en culture, si bien que les anciens combattants, revenant maintenant dans cette contrée, ne la recon- naissent plus. II fit l'éloge du bon accueil que le peuple anglais reqoit toujours ici, et notam- ment du sentiment délicat qui poussa Ia popu lation Yproise a rendre journellement aux soldats britanniques, morts autour d'fpres, l'hommage du Last Post, geste spontané qui a prolondément touché les coeurs angla:s, et donné lie.u a la manifestation actuelie. L'assistance chanta er.suite le God Save the King. Les quatre trompettes anglais don- nèrent alors la sonnerie du Last Post en se servant des nouveaux bugles d'argent, puis se rendirent prés de nos quatre clairons des pompiers auxquels ils remirent solennelle- ment leurs instruments. La cérémonie était terminée vers midi. A 1 heure eut lieu, a l'Hótel Excelsior, le diner auquel les délégations anglaises avaient invité M. le Bourgmestre et M. le Commis- saire de Police Vandenbiaambussche, l'orga- nisateur de notre Last Post. Inutile d'ajouter que Dimanche soir, il y avait de nouveau foule au mémorial, oü les quatre clairons Yprois montraient avtc fierté les superbes instruments d'argent dont il se serviront désormais pour leur Last Post journalier. a BOSSINGBÈ Le monument érigé sur la route de Boe- singhe a Pi'ckem, au hameau 't Verzet, en honneur des morts de la 87e Division Territc. riale Franqaise, a été inauguré Dimanche dernier par une cé:émonie touchante et em- preinte de la plus grande simplicité. La 87s D. T., formée des Bretons et Nor- mands des 73e, 74', 76*=, 71/ et Su* iégiments territoriaux, eut a déft-nd-e pendant de longs muis le secteur de Steenstraete a Langemarck et y perdit de nombreux hommes, notamment lors de l'attaque meurtrière des gaz asphy xiants, le 22 Avril igi5. Elle obtint également la citation suivante a l'ordre du jour de la Se armee frar.c.iise. Chargée pendant trois semaines de la défense d'un secteur impor tant, a bnllamment rempli sa mission en infli- geant a l'ennemi des pertes sensibles et en faisant preuve, dans toutes les actions offen tives et défensives qu'elle a dü engager, de solides qualités d'endurance et de bravoure». C'est pour commémorer ces faits glorieux que fut rc constitué ici un paysage buüon, se composant d'un calvaire du i6e siècle, trans- porté de Louargat avec des soins infinis et un zèle pieux, de quelques menhirs et ü'un énorme dolmen amené de Henanbihen. De nombreux anciens combattants de la 87' Division Territoriale avaient teuu a assister a cette cérémonie du souvenir en honneur de leurs frères d'armes, et arrivèrent en gare de Boesinghe a 9 h. 35. A 10 h. ils assistaient a la messe célébrée en l'église de Boesinghe, sous la présidence de Mgr Serrand, évêque de St-Brieuc. Les habitants étaient venus également en grand nombre pour prier pour ceux dont le sang coula sur leurs champs. Mgr Serrand, qui P?nAan': gueri"e fut l'aumónier de la 87e division, dans une vibrante allocution, évoqua le souvenir de tous les morts qui tombèrent en territoire beige, Nous l'avons juré, dit-il, que nous ne l'oublierons pas. Parole de Bre ton et parole de Flamand se valent. Qu'tls dorment en paix A Tissue de l'office religieux, les autorités beiges et franqaises furent reques a la maison communale. M. Eugène Coulier, faisant for.c tion de bourgmestre, souhaita la bienvenue au général Becker, représentant le ministre de la guerre de France a Mgr Serrand évêque de St-Brieuc au Baron Janssensdè Bisthoven, gouverneur de la Flandre Occi. dentale a M. Clinckemaille, commissaire d'arrondissement aux colonels Cordier (75e R. I. T.), Turin (8<ve R- I- T-) et Milon (73e R. I. T.) aux commandants de Bellains? TassiUy (74e R- L T') et T;opé (8oe R. I.T au capitaine d'artillerie Villemain au méde' cin-chef Jumelais et a tous les anciens de la 87® division. Ensuite, les autorités et combattants se rendirent auprès du Mémorial, oü une foule compacte et recueillie setrouvait déja réunie. Le clairon sonna le Garde-a-vous et fy(. Fayet, président du comité, fit Thistorique de la 87e division. Le colonel Cordier prit ensuite la parole pour retracer ce que fit la 87° Division sur l'Yser, notamment le 22 Avril igi5, et remit le monument au bourg. mestre de Boesinghe. Celui ci remercia et décl -ra, au nom de ses administrés, prendre l'engagement solennel de veiller a la conservation et Tentretien du mémorial qu'on venait de lui confier. Ce petit coin breton, reconstitué sur la terre des Flandres et entouré d'une cloture de fils de fer barbelés, est le symbóle, dit-il, de Thé- roïque soldat passant les fils de fer barbelés pour, monter le calvaire du sacrifice Le général Becker paria, au nom du gou vernement franqais, et le baron Janssens de Bisthoven, gouverneur, exprima ies senti ments de tous les Beiges pour les soldats Franqais tombés au service d'une cause commune. La musique locale, qui rehaussa la céré monie, joua la Marseillaise et la Bra- banqonne L'Evêque de St-Brieuc bénit ensuite le monument. Une minute de silence fut observée. Le clairon sonna le Reveil et la foule des assistants se retira aussitöt, ap;ès avoir défilé devant le mémorial et couvert da fleurs le pie 1 de la Croix. Au cours du banquet qui, après la cérémo nie, réunit les autorités et les combattants de la 87e division, un télégramme a été envoyé au Roi. Maandag voormiddag kwam een auto car met talrijke toeristen aangereden op 't Ko- mensch roetje. In een der diepe en bedriege- lijke putten brak de ressoit. De auto op den vooras berustende miek het stuur onbeweeg baar en liep over de zijlaag den diepeiik in Gelukkiglijk dat een zware struik doorn hout 't voeratig tegenhield en den slag groot- lijks brak. De ingezeten, die eenen val gedaan hadden van 3 metcis, kwamen er vau af met grooten schrik doch met lichte kneu zingen. Zij hebben zekeilijk aan den dood ontsnapt. Onmogelijk hum.e reis voort te zetten da'ar de beschadigde auto car skchts in den namiddag kon boven gehaald worden. Deze vreemde bezoekers zullen niet nala ten eene groote ruchtbaarheid te maken en hst toerisme in de omstreken van Yper warm aanbevelen. Wij vragen het ons af wanneer zal dat schandalig roetje verdwijnen wanneer zullen wij ons Komensch Kalsijdje weer hebben. Wij zijn ten hoogsten voldaan van de proef nemingen van 't Koninklijk Hoog Commis sariaat en van de Bureelen van Brussel. Een lastenbetaUr G: ace aux efforts de la direction du Cinéma 0 M NIA nous aurons prochainement le plaisir d'admirer une oeuvre qui a été le clou de la saison cinématographique pari >ienne. Mme Kécamier le beau film de Gaston Ravel et Pony Lekain, est, en effet, un des rares films qui aient eu Thonneur d'être projetés sur 1 écran de notre Academie Nationale de Musique. De Burgemeester der Stad Yper heeft de eer ter kennis te brengen der belangheb- benden dat de lessen der Nijverheidsschool -uilen hernomen worden op Maandag 7" ^c" tober aanstaande. De inschrijving zal plaats hebben den 6' October van 10 ure t0*- s middags, in bovengemelde school, O. L- Viouwstraat.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1929 | | pagina 2