Ghronique Financière Louis Osstyn FOOTBALL FOOTBALL MA TCH C. S. Y. - III Afd. - KortrijK Sport Ypersche Voetbalkroniek II devient difficile d'alimenter une chroni- que financière par des bourses semblables a celles que nous venons de traverser. Tout le monde s'est demandé lundi dernier pourquoi il y avait cette avalanche d'ordres de ventes. L'explication, parait-il, doit se chercher dans l'échéance trimestrielle importante, dont la préparation avait été retardée par les séances débilitantes des dernières semaines. En outre, Londres apparait plus touché qu'on ne le croyait par l'affaire Hatry, Berlin, après la secousse due a l'intervention des banquiers, digère Paris suit l'ambiance des bourses -étrangères. Mercredi toutefois, on signalait que les Banques allaient intervenir et relever le mar- ché. Si cette décision est réalité, tout le monde poussera un soupir de soulagement, car vraiment, on allait fort. II suffit de se ren- dre a la raison pour comprendre que si après, dans la généralité, une baisse de 5o a ramené les cours a des niveaux tentants et que sur ces chiffres on tombe encore de 20 3o il faut conclure que l'on fait des sottises quel- que part. Que faut-il penser de tout cela, sinon qu'on a exagéré cette fois avec la même impulsivité que lors de la hausse. La raison indique que l'on doit se tenir dans un juste milieu et il va de soi que les meilleurs titres ont subi les assauts les plus répétés. Toute la cote a été balayée sans qu'il fut tenu compte de la valeur d'un titre. Une action rapportant du 4 0/o, cela se jetait par dessus bord au même titre que ceux qui ne rapportent rien. Or, actuellement, une action de ce genre dont l'affaire n'est pas sujette a une prospérité éphémère, est toujours préfé- rable a une obligation il est impossible en effet, qu'on capitalise ce qui a des possibilités d'avenir de la même manière qu'une rente qui constitue un prêt et qui n'exige que son revenu, la hausse aux niveaux actuels étant douteuse Cela seul doit amener une rectification et c'est pourquoi nombre d'esprits avisés voient une reprise des cours par suite des erreurs que l'on vient de commettre. Déja en bourse, les pessimistes trouvaient que l'on avait été un peu trop fort et il est inutile de dire qu'ils ont profité de l'occasion unique qui s'est préseutée pour faire de réelles occasions. II y a un autre indice de reprise prochaine et qui est rarement mis en défaut, c'est la facilité avec laquelle on colporte de faux bruits. La semaine dernière, c'était la mort d'un homme d'Etat Franqais qu'on annonqait alors qu'il se porte bien cette semaine, on annonqait une prochaine augmentation de capital en Banque de Paris. A la réflexion, n'est-il pas risible qu'on arrive a faire croire au gogo de pareilles inepties. Les nouveaux titres sont a peine coursables cette semaine, qu'on éprouve le besoin de mettre en garde contre une venue de papier encore plus neuf Tout cela donne l'idée de la possibilité d'influencer le public et faut-il le dire hélas, bon nombre de personnes ont été prises de peur a la suite de ces semeurs de panique et n'écoutant pas le bon sens, elles se sont mises a vendre comme si demain c'était la fin du monde. Evidemment le Congo, moins que tout le reste,vaut encore quelque chose 1 Et pourtant, il y a a glaner dans cette rubrique des occa sions de plus en plus invraisemblables. On voit des titres, vieux de 20 ans, coter le pair, alors qu'ils donnent un revenu intéressant. Tel est le cas de la Citas par exemple qui re- présente, par titre pour ses seuls terrains situés a Léopoldville, une valeur égale a la notation boursière. L' A. B. C. au pair, alors que ses briques (tout le monde aime bien les immeubles en temps de crise boursière), je veux dire ses hotels, repiésentent plus que le double par titre. La Haut Congo qui fut sous- crite plus cher que le cours actuel et qui jouit du patronage de la Générale, comme les deux précédemment citées d'ailleurs, cote aux environs de i3oo frs. Son seul portefeuille représente la valeur boursière du titre et je rappelle, a cóté de son activité commer- ciale qui immobilise de nombreux millions, qu'elle possède une concession La Busira d'un million d'hectares. Cela représente deux Cents hectares par titre. J'en viens a parler de la Kasai dont pour la première fois, on a pu obtenir, grace a des questions précises, des détails circonstanciés qui valent la peine d'etre rappelés. La Société, avec sa scrupuleuse manière d'établir sa situation pour l'actionnaire ne s'est pas fait faute de signaler que l'année 1929 était mauvaise. A noter toutefois que dans la suite de l'exposé,quefut amené a faire l'administrateur-délégué, il a dü revenir sur la première impression facheuse qu'il avait don- née en se basant avec trop de plaisirpeut être, mais avec moins d'exactitude, sur des prix qui ne sont plus les prix actuels pour l'huile de palme et les palmistes. D'ailleurs la seule différence signalée représente le bénéfïce normal. II faut lire dans 1 'Echo de la Bourse du 2 Octobre le compte rendu détaillé et assez exact de cette séance pour se rendre compte de ce qu'est la Kasai. Je vais ci après donner la physionomie exacte en quelques phrases de ce qui a été dit, compte tenu de la rectification faite. Domaine agricole 22.298 hectares dénoncés dans des palmeraies naturelles. Nul n'ignore l'immense valeur d'une concession semblable acquise a 5 francs l'hectare. D'après les décla- rations de M. l'administrateur-délégué l'année dernière, un hectare de palmeraie vaut a la huitième année 10.000 francs comme prix de revient. Tout le monde sait compter. Qu'on ajoute que ce domaine est traversé par 413 kilometres de routes. Domaine Minier. Le même personnage l'an dernier estimait la valeur du portefeuille a 25o millions. Quand on connait la prudence extréme qui le caractérise, on sait ce que cela veut dire. II déclare cette année que les affai res minières de la Kasai ne sont pas venues a1 maturité, telle la plus brillante de nos entre- prises, La Minière du Kasai. Question de produits etpartie commerciale. Je renvoie mes lecteurs au compte rendu de 1'Echo de la Bourse précité et je retiens cette phrase caractéristique Ce qui fait la force des Sociétés coloniales, c'est que le marché se retourne comme un gant et que ce qui cote maintenant 18 peut être a 21 dans trois mois.» Or je le répète, aux prix actuels, c'est dé- former la vérité que de dire que la \asai ne réalise pas des bénéfices convenables et trés satisfaisants. Ce que l'administrateur-délégué ne signale pas non plus c'est que la production augmente automatiquement et la meilleure preuve est que dans sa lettre au Ministère des Colonies, il signale qu'il a six huileries et cela contre deux l'année cernière. Cela représente un accrois- sement de production de quelques milliers de tonnes Avenir de la Société. Vous avez un bel ave- nir, est il demandé Parfaitement, répond l'administrateur dé- légué, mais a la condition qu'il y ait entre le prix de revient et le prix de vente un écart suffisant.. (Ceci est une vérité, sous toutes les latitudes) eten ce qui concerne le programme, je suis d'accord avec vous il est vaste et nous avons les plus beaux espoirs. Ceux qui ne sont pas satisfaits avec ces données liront avec plaisir la liste de tout le matériel employé par la Société. Je conqlus a mon tour quand une Société peut se permettre la fantaisie, en pleine crise, de crier mille fois plus fort que les Sociétés qui ne réalisent pas de bénéfices, que tout va mal, il faut admettre qu'elle n'a pas besoin d'argent sinon elle se tairait et si elle a l'avenir que tous lui assignent, en l'avouant a contre- coeur, il faut avoir un titre de cette qualité en portefeuille et le laisser mürir. On ne se trompera jamais. On lira non sans intérêt la proposition faite par un agent de change en faveur de la création de titres gratuits pour rémunérer les porteurs departs. L'idée est en route et elle fera son chemin. pOUR tous conseils et opérations finan- cières, adressez vous a agent de change agréé 68, Avenue Louis Lepoutre, BRUXELLES, Téléph. 468.68 M. Louis Osstyn est de passage a Ypres, tous les samedis, et est a la disposition du public de 10 a i3 heures, 9, Boulevard Malou. op het Stadium, Augustinestraat Zondag 6 October 1929 om 3 uur 's namiddags Inkomprijs 1,25 fr. Fier en welgezind trokken Zondag de Ypersche voetballiefhebbers in groot getal naar de Stade Immers hunne mannen hadden twee prachtmatchen gespeeld tegen A. A. Moescroen en V. G. Oostende, bij zoo ver dat iedereen de vaste overtuiging had opgedaan dat rood-wit zich geheel zeker ging onderscheiden tegen den ploeg van Heyst. Doch, 't is jammer om te bestatigen, de hevigste partijgangers werden teleurgesteld. Scheidsrechter Blauwe doet den opgooi spe len welke Nesten verliest,, met het gevolg dat Yper tegen een feilen wind en met de zon in het gezicht,den strijd moet aanvangen.Nauwelijks ingezet of rood-wit bekomt reeds corner welke afgeweerd wordt. Het spel verloopt verder gedurende een tiental minuten in het midden van het plein. Heyst, alhoewel zeer bevoor- deeligd, kan door onze verdediging niet breken ofschoon Vannieuwenhuyze en Deplancke gedurig op de bres moeten zijn om hun voor uitrukken te stremmen. Op freekic.k voor hands van Bourdeaux, houdt Marqonneau prachtig het gevaarlijke shot van Heyst's cen tervoor tegen. De bezoekers beginnen nu hunne aanvallen te verdubbelen en op weinig harde shot laat Nesten het leder door zijne beenen glijden. 0-1 aan de 2te minuut. Rood wit, geenszins ontmoedigd, valt op zijnen toer aan en Coene kan weinig nadien den gelijk maker binnen zenden. Doch het doel wordt voor buitenspel vernietigd. Een shot van denzelfden speler vindt de vijandelijke keeper op de goede plaats. De Noordzeestranders willen kost wat kost hunnen voorsprong ver meerderen en niettegenstaande onze backs hardnekkig ingrijpen kunnen zij niet beletten dat de groen - witte centervoor, met een schuinsch shot Marqonneau voor de tweede maal het nakijken geeft. 0-2 aan de 40e min. Een zending van Molein passeert vervolgens juist nevens den paal. Beide ploegen mogen nog elk een corner aanstippen die echter niets opbrengt. Na de rust zijn de lokalen nu door den wind bevoordeeligd. Iedereen is van gedacht dat de achterstal nog kan ingehaald worden. Seftens moet ons een hoekschop toegestaan worden die ontzet wordt. Van dit oogenblik af is de vijandelijke verdediging verplicht ge durig in te grijpen,maar er dient gezegd dat zij zich goed uit den slag trekt. De aanvallen der Yperlingen zijn geenszins verzorgd, bijzon derlijk wordt de rechtervleugel verwaarloosd

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1929 | | pagina 5