Chronique Financière Louis Ossfyn Vande Lanoitte's koffies zijn de beste 1 Frontisme... et Chemins de Fer Bond der Kroostrijke Gezinnen Nous lisons dans VA ctioh Nationale du ig Octobre II est un peu paradoxal de voir le pays, qui fut témoin pendant quatre longues années des preuves du plus ardent pat-riotisme, devenir la terre d'élection de ceux qui veulent détruire la Patrie Beige. C'est dans la vallée de 1' Yser, a jamais glorieuse, que fleurit le plus abon- damment cette plante vénéneuse qui s'appelle le frontisme. II semble que les Brusseleers qui nous gouvernent, ceux pour qui la Belgique com mence au Pare de Laeken pour finir au Bois de la Cambre, ne se sont pas encore rendu compte des raisons de ce phénomène. Cet aveuglement gouvernemental s'explique cependant facilement par l'éloignement, ferro- viairement parlant, oü se trouve laissée la région du Front. Nous savons que pour nos ingénieurs de chemins de fer le trafic consiste en un train partant d'Ostende Quai pour traverser la Belgique, avec, pour seul arrêt, Jemelle, station régulatrice Car ceci passe avant tout Nous verrons sans doute quelque jour un Etoile-du Nord, aux orgueilleux Pullman, traversant notre pays, sans même s'arrêter a Bruxelles, insignifiante capitale d'un médiocre pays. Ceci soit dit en passant et uniquement pour illustrer la politique gouvernementale vis- a vis de ce Veurne- Ambacht, qui fut un moment tout ce qui restait du Royaume. Au temps jadis, il y avait de bons trains allant de Bruxelles a Ypres formant artère entre le coeur du pays et cette région éloignée. II est vrai qu'a cette époque existait en la vieille ville flamande une école de Cavalerie. Vint la guerre. Ypres fut détruite et recon- struite, mais resta vide d'habitants. Le Gou vernement pour complaire, comme toujours, aux socialistes, fit durer les lois sur les loyers. Ce qui eut pour résultat de maintenir dans nos grandes villes, a Bruxelles surtout, une foule de réfugiés de la région du Front. Ceux-ci préférèrent, trés naturellement, rester a Bruxelles, en payant un loyer en dessous, de beaucoup, a la valeur locative de l'immeuble occupé, que de reprendre le chemin de la ville natale, bouleversée non seulement au point de vue physique mais encore dans sa constitution sociale. Ypres, de plus, avait perdu une de ses principales sources de revenu par la disparition de son Ecole de Cavalerie. Un bataillon du 3e de Ligne y tenait garnison. Résumons plus d'Ecole de Cavalerie avec sa clientèle, si nous osons dire, élégante, vivante et souvent renouvelée. Plus de garnison d'infanterie. Plus de bonne liaison ferroviaire avec la Capitale... Ajoutons a ces quelques aigreurs, nées de jalousies créées par des décisions, peut-être critiquables, en matière de réparation de dommages de guerre Faut-il s'étonner, dès lors, que les éléments troubles, qui cherchent a pêcher une posi tion quelconque dans le désordre du Pays, aient pu se donner libre carrière. Mais rien n'était plus naturel Et quelques pélerinages patriotiques a Ypres-la-Martyre ne feront rien a l'aflaire. II faut done changer radicalement de poli tique vis a vis de la région d'Ypres, redonner a celle-ci des raisons de vivre et de com- prendre qu'il y va de son intérêt de rester attachée indéfectiblement a la Belgique. Prenons garde trop de centralisation peut être une force centrifuge Rien n'est perdu, maisil faut agir, et vite. André van Iseghem. Op Maandag n November te 7 1/2 ure 's avonds in 't Christen Volkshuis worden de leden van 't plaatselijk verbond der Kroost rijke gezinnen uitgenoodigd tot een gezellig avondfeest. Voordracht, tombola en tooneel zullen van de partij zijn. Ook niet leden zijn welkom. Hei Bestuur. Les places eüropéennes continuent a avoir les yeux tournés vers les Etats Unis d'Améri- que et, selon les tendances des bourses de la-bas, on reprend courage ou l'on perd le peu de confiance qui restait. Cette situation est désastreuse et indique a quel point le bon public est ébranlé. II ne faut cesser de Je répéter au lieu de regarder ce que fait votre voisin, regardez done chez vous. Regardez chez vous, les dégats occasionnés par ceux qui sèment la panique ou agissent d'une manière telle que cela revient au même. Laissez les américains apprécier la qualité de leurs valeurs. lis sont meilleurs juges que nous et ce n'est pas un motif parceque la-bas on fait, a la méthode américaine, en quelques jours, le travail qui a été fait chez nous en dix huit mois, qu'il faille se mettre a amplifier encore les chutes inexplicables par elles- mêmes et dont le seul motif est le manque presque unanime de confiance. Ceux qui s'occupent de la Bourse depuis quelque vingt ans, s'ils n'ont certes pas vécu des jours comme ceux-ci, savent par expé- rience que les bons titres revoient toujours les plus hauts cours. Les derniers venus l'igno- rentet crient partout que jamais plus, l'on ne reverra la hausse. Leur ignorance n'a d'égale que leur incapacité de juger. Tout a une fin, les bonnes choses comme les mauvaises, et ceux qui sont a même de dominer ce sentiment de lassitude et de crainte qui s'est répandu partout, et qui ont encore dans leur porte- monnaie de quoi acheter quelque chose, doi- vent ne pas négliger l'occasion. Après la panique de mercredi, les grands financiers américains déclaraient, disent les journaux, que l'on achetait un dollar pour 75 cents. On pourrait dire, en Belgique, que dans beaucoup de cas, l'on peut se procurer une pièce d'un franc pour cinquante centimes. La fameuse intervention des grandes ban- ques ne semble avoir eu qu'un effet moral et ressemble a la bouée de sauvetage que l'on jetterait a un noyé. A mon avis, cette appré- ciation n'est pas exacte. Depuis son annonce, l'Amérique a été tellement secouée qu'il était impossible, dans les circonstances actuelles, de voir cette nouvelle avoir un effet. La crise politique franqaise est passée. II faut regretter que le ministère Tardieu soit, contre la volonté de son auteur, trop a droite. Cette orientation enlève beaucoup de puis sance au nouveau ministère qui, avec des éléments de droite va appliquer un programme de gauche. II deviendra un ministère de com bat et peut-être que les pronostics sur sa lon- gévité seront démentis par les faits. Entretemps Paris continue a faire montre d'une grande activité. Quand Bruxelles vend la Banquede Parisc'est Paris qui l'absorbe au marché du comptant a Paris, on constate une demande qui s'amplifie de jour en jour. Quant a New York, constatons que pour empêcher l'affolement on diminue la durée des séances boursières. On pourrait sans dom- mage, en faire autant ici. Au moment oü cet article paraitra, il se peut que la Banque Nationale de Belgique, suivant en cela l'exemple des autres grands établissements de crédit, diminue également le taux d'escompte. C'est une indication pré- cieuse qui laisse entrevoir que la crise moné- taire dont il a été fait grand état est en passé de s'atténuer, sinon de disparaitre. Beaucoup se posent la question de savoir ce que sera le prochain avenir. Cette seule question indique l'état d'inquiétude dans lequs l la crise boursière a plongé même les esprits bien rassis. Nous sommes en pleine maladie les spécialistes, en l'occurrence les banquiers, suivent le développement de celle- ci et de même qu'il apparait parfois que les practiciens semblent sans effet sur elle, ainsi le public ne croit pas a l'efficacité de remèdes qui agissent lentement mais sürement. Qu'on se dise et redise que les ventes actuelles sont tout simplement des ventes forcées, celles de personnes qui ne peuvent plus tenir le coup ou qui se laissent aller au découragement. II ne faut pas vendre celui qui a du disponible doit acheter a concurrence de ses moyens. Normalemént etc'estune règle économique, nous allons assister ces jours prochairis a des ventes massives d'obligationset de rentes c'est un placement qui cesse au moment oü les Valeurs Industrielies, Coloniales, de premier ordre arrivent a donner un coupon atteignant du 5 0 0 et davantage. Cela c'est le travail du Capitaliste avisé qui transforme son portefeuille en tablant sur ces considérations car un titre de premier ordre étant donné qu'il a en lui une capacité certaine de développement annuel ne doit pas se capi- taliser sur la même base que les obligations. Une obligation, qu'on ne l'oublie pas, est un prêt contre un intérêt fixe. La capital Buenos Ayr es pour ne donner que cet exemple, entre cent, valeur cotée au marché du terme qui a done un vaste marché, rapporte du cinq pour cent La rnême remar- que est a faire pour la Transelgaz. Voila un titre représentatif d'une affaire qui s'est consi- dérablement développée et qui ne cote pas 4 fois sa valeur nominale et qui assure un beau revenu I 1 Dérision que tout cela Le public doit cesser cette folie, propre aux foules, qui. avilit a un moment une bonne marchandise a un niveau ridicule. Et vous allez me dire que la Tanga qui est en dessous des prix d'avant guerre, en livres sterling s'entend, alors qu'on a souscrit du titre en 1919 a 3 livres et que 1' Union Minière produit 140.000 tonnes de cuivre contre 7.5oo en 1913. Les cours actuels sont des cours de folie. Voulez vous réfléchir que la Kasaï est a peine a trois fois et demi le cours qu'elle a connu en 1912. Rappelez vous qu'a cette époque on ne parlait pas d'huile de palme et de palmistes comme articles d'exportation du Congo et que ses filiales n'existaient pas et pour cause on n'avait pas trouvé les diamants et l'or. Tout cela c'est du grotesque. Trop de gens sont tentés de considérer la Bourse comme une salie de jeu oü il y a beau coup de numéros et l'on mise et gagne ou perd. Peu importe l'affaire on ne se préoc- cupe pas de savoir si c'est une bonne affaire ou non. Regardez done la Pétrofina dans les cours de 85o. Voila un titre qui donne du 7 de revenus. Allons un peu de sangfroid, de bon sens et de ce sens de l'opportunité que tout le monde regrettera de ne pas avoir eu au mo ment oü il fallait en avoir. Nous assistons au dénouement ce n'est pas un motif pour regarder du cóté des Brazilian Traction zt des Securities. Laissez ces valeurs aux étrangers regardez les bourses Beiges et vous y trouverez de quoi satisfaire vos caprices. Vous avez gagr.é avec les Brazilian Traction dans le temps ce temps est passé et ces valeurs ne représentent plus rien pour nous quand on regarde l'abime dans lequel ont été jetées nos bonnes valeurs Beiges, ou représentatives de l'effort beige a l'étranger. pOUR tous conseils et operations finan- cières, adressez vous a agent de change agréé 68, Avenue Louis Lepoutre, BRUXELLES, Téléph. 468.68 M. Louis Osstyn est de passage a Ypres, tous les samedis, et est a la disposition du public de 10 a i3 heures, 9, Boulevard Malou. i NZX :tM n

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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1929 | | pagina 3