D'YPRES
FOOTBALL
10e Jaar, N° 33 - 23 November - 1929 - 10e Année, N° 33 - 23 Novembre
Zondag 24 NOVEMBER Dimanche
Weekblad
V&m bet Arrondissement Yper
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Journal hebdomadaire
de I Arrondissement d'Ypres
Un Aérodrome a Ypres
Federatie der Geteisterden
van het Arrondissement Yper
Verslag der Vergadering van 10-11-29
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LA REGION
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Om 14 uur A 14 heures
C. S. Y. Afd. II Div. V. Gr. Oostende
Ingang 2,5o fr. Entrée
(Suite)
En Europe, l'aviation n'a pas, pour le
grand public, l'utilité primordiale qu'elle pré
sente aux Etats Unis, parce que dans un
même pays les centres d'affaires ne sont pas
séparés par d'aussi énormes distances. C'est
que, avant le départ, il faut se rendre de la
ville a l'aérodrome et, a l'arrivée, faire le
parcours inverse cela prend du temps, et fait
perdre une grande partie parfois du bénéfice
qu'on peut retirer de la rapidité du transport
aérien.
Cependant cette utilité reste manifeste pour
les trajets internationaux et quand, dans un
même pays, il s'agit de relier des villes impor
tantes situées aux extrémités.
L'Angleterre a besoiu de raccourcir les
distances trop grandes qui séparent, par
exemple, Londres de Liverpool, des villes
manufacturières du Lancashire et du
Yorkshire, de Blacpool, de Newcastle, de
l'Ecosse. Aussi l'aviation y devient-elle de
plus en plus usitée pour ces longs trajets, qui
s'accomplissent ainsi en 1 ou 2 heures, au
lieu de devoir y mettre 5 a 10 heures par les
trains. De plus, le gouvernement britannique
a un grand intérêt politique a voir se dévelop-
per l'aviation qui doit lui former les pilotes
indispensables aux colonics. Aussi un grand
travail s'y fait pour créer dans toutes les
villes des aerodromes, oü les négociants
pressés trouveront des taxis aériens pour les
transporter en un minimum de temps dans les
localités les plus éloignées. Dès l'année ig3o,
toutes les villes anglaises, tant soit peu impor-
tantes, auront leur plaine d'aviation, et leurs
habitants se rendront en un rien de temps
d'un bout a l'autre du Royaume-Uni. Des
phares s'échelonnent dès maintenant le long
des parcours aériens pour guider les pilotes.
Les procédés d'éclairage les plus modernes
sont mis en usage pour permettre d'atterrir
en pleine nuit et par tous les temps. A
Croydon (Londres), la plaine d'atterrissage
est éclairée par un phare monté sur une auto-
chenille, et d'une puissance d'éclairage d'un
million de bougies Sa lumière est équiva
lente a 75 pour cent de la lumière du jour,
sur un are de 181 deerés, et est toujours
contre-vent qu'il faut atterrir de cette fagon
les pilotes s'y arrêtent de nuit avec autant de
sécurité que de jour.
Londres est du reste relié a Amsterdam,
a Bruxelles, a Paris, par des services jour-
naliers. La ligne de Paris est naturellement la
plus fréquentée. Au courant de cette année
1929, il a fallu renforcer cette ligne en y ajou-
tant 5 avions de plus paf jour Les avions
de Londres vers le Continent auront trans-
porté cette année au dela de 5o.ooo passagers.
Ce chiffre est trois fois plus élevé que celui de
l'année dernière, et on prévoit que l'année
prochaine, lorsque les centres d'Angleterre
posséderont tous leurs taxis-aériens, ce nom-
bre sera presque porté au double.
Quel avantage ne retirerons nous pas,
quand les Anglais pourront venir a Ypres, en
1 ou 2 heures de route facile, rejoindre les
pélérinages qui ont lieu si fréquemment chez
nous. Pour venir de Londres, il leur faut
aujourd'hui une heure et demie de Londres a
Douvres, r heure de Douvres a Calais et 3
heures de Douvres a Ostende, 1 heure d'at-
tente avant le départ du train, puis 2 heures
d'Ostende ou de Calais a Ypres. C'est un
jour entier d'un voyage fatigant. A l'avenir,
ce trajet de Londres a Ypres se fera en
1 heure et demie, sans transbordement et sans
fatigue 1
Cette consideration seule devrait engager
nos édiles, responsables de l'avenir de la
ville, a ne pas laisser dormir dans les cartons
les pourparlers si bien amorcés déja.
Cela fera pour Ypres une attraction en plus.
Toute une industrie supplémentaire viendra
se fixer chez nous, pilotes, mécaniciens, répa
rateurs, constructeurs, employés, etc.
Et le temps presse. Si nous nous laissions
devancer par Lille, par Arras ou par d'autres
villes frangaises voisines, nous ne pourrions
plus retrouver l'occasion perdue.
II ne faudra pas, a l'origine du moins, des
installations trop considérables. La plaine,
nous l'avons a St-Jean, admirable II suffira
de qutlques hangars pour commencer puis-
qu'il n'est question que de plaine d'aérodrome
pour les transports de jour. Le reste viendra
suivant les besoins-
Mais il est hors de doute que l'aérodrome
Yprois aura un immense succès auprès des
riches anglais. Les difficultés de nos commu-
cn
neces-
sairement procurer beaucoup de clients a nos
communications par air.
De toutes les nations européennes, c'est
l'Allemagne qui est en tête, et de trés loin,
au point de vue de l'usage pratique et jour-
nalier de l'avion. A suivre).
De vergadering wordt te T4 u. 3o geopend
onder het voorzitterschap van den Heer
Advokaat Arthur Butaye, omringd van de
Heeren Hoebeke, bestuurder der Société
Travaux en Ciment en L. Geuten, bestuur
der der Samenwerkende Vennootschap voor
Oorlogsschade Het Leiedal te Wervick.
Een groot aantal burgemeesters en afge
vaardigden der bijzonderste gemeenten van
ons arrondissement hebben aan den oproep
der Federatie beantwoord.
De heer voorzitter zegt dat de vergaderirg
voor bijzonder doel heeft zoo mogelijk een
practische oplossing te vinden voor wat be
treft het afbreken der onderstanden en het
wegnemen van de betonblokken. Alvorens de
bespreking dezer belangrijke kwestie aan te
vatten, meldt hij dat, op aanvraag van den
heer Eerste Minister Jaspar, het verhoor
door de Federatie aangevraagd voorloopig
tot een lateren datum verschoven is. De reden
die de heer Eerste Minister opgeeft is dat hij,
deze laatste dagen, een onderhoud heeft gehad
met de vertegenwoordigers der stad Yper,
die bij hem voor het herstel onzer vaart en
voor den terugkeer van al onze vooroor-
logsche instellingen aangedrongen hebben.
Gevolg aan den oproep die in Het Yper-
sche verscheen en bij denwelken de belang
hebbenden uitgenoodigd werden al hunne
klachten, aangaande de onderstanden, per
geschrift aan de Federatie over te maken,
heeft de heer voorzitter enkel twee klachten
ontvangen. Hij heeft ze den heer Hoebeke
overhandigd, die beloofde er het nood'ge
gevolg aan te geven.
M. Vermeulen, burgemeester van St-J ;n, is
van oordeel dat alle landbouwers niets beters
vragen dan de onderstanden zoo haast moge
lijk te zien verdwijnerf. Doch de reden waarom
er niet meer klachten of vragen om afbraak
toekomen, is dat de landbouwers vreezen de
betonblokken ter plaats te zien blijven liggen
eens de onderstand gesprongen is. En deze
vrees schijnt hem eenigszins gewettigd, want
ortelings heeft hij te Waasten kunnen besta-
tigen dat de stock betonblokken, die de maat
schappij daar liggen heefr, geen aftrek vindt.
Volgens hem is het porfier goedkooper dan
het betonafval en het heeft nog het voordeel
veel harder en beter te zijn voor het onder-