SPAARKAS Caissa Commerciële de Haulers Voarheen G. DE LAERE C°, N. V. e 'i 5 5 Haltaiidslijksche Rekeningen s Vrij van kommissieloon Vrij van belasting béton ne vaut absolument rien pour l'empier rement des routes et même au Ministère on est convaincu de sa non valeur puisqu anté- rieurement on y refusait d'accorder un sub side aux communes qui employaient du béton pour la réfection de leurs routes. Si le béton provenant des abris n a aucune valeur, comment se fait-il alors, dit M. le Directeur Général, que d'autres communes demandent a pouvoir l'utiliser L Entrepre neur en vendant maintenant le béton des abris qui ont été démolis il y a plus de trois mois, poursuit M. Deduytschaever, vend quelque chose qui ne lui appartient plus. Qu advien- drait-il a présent des abris si le contrat de l'entrepreneur devait être résilié Si l'Etal devait contracter avec un autre entrepreneur, eela nous mènerait sans aucun doute devant les mêmes difficultés et en peu de temps des plaintes nous arriveraient a nouveau que seul le meilleur est enlevé et que tous les maté- riaux sans valeur aucune restent sur place. Alors que faire M. le Président demande aux Bourgmestres présents quels seraient selon eux les moyens d'arriver a une solution. M. VermeulenLe but ce l'Etat en met tant la démolition des abris en adjudication était d'en retirer de l'argent. L'Etat en a done tiré un certain profit et maintenant il devrait se considérer comme moralement tenu a démolir a ses frais tous les abris restant encore, quelqu'en soit le coüt. Ainsi que je l'ai déja dit antérieurement cela exigera une dépense de 3 a 4 millions de francs Ce serait a souhaiter que je me tronape, mais tout fait prévoir que ce travail coutera largement cette somme. M. Deduytschaever. Ce crédit ne pourrait être obtenu que difficilement et encore faudrait il faire voter une nouvelle loi par les Chambres. Les abris constituent un dommage de guerre et ont été indemnisés comme tel en se basant sur la valeur du terrain. M. Geuten. II y aurait moyen de faire enLver tons les abris sans que cela ccüte un centime a l'Eta'. Les cultivateurs ne deman- deront pas mnux que de pouvoir enlever les abris eux mêmes. Mais ou il faut trouver une solution en tout premier lieu, e'est pour les abris qui sont déja démolis depuis 4 a 5 ans. Ils occupent maintenant une surface beaucoup plus grande qu'avant leur démolition et nui- sent considérablement a l'agriculture. Quand les cultivateurs veulent enlever ces morceaux de béton, les gendarmes sont la de suite pour les en empêcher. Si i'Etat ne veut pas vendre ces débris de béton, qu'il les laisse prendre et en peu de temps les terres seront complète- ment débarrassées. M. Vermeulen. Naturellement ce seront toujours les abris démotis antérieurement et dont les débris ne sont pas encore enlevés, qui causeront le plus de dommages. Pour les autres l'Etat a payé une indemnité et a ensuite posé un droit de propriété en défendant d'y toucher encore. Ces abris sont done la pro priété de l'Etat et c'est lui qui devrait prendre la charge de leur enlèvement. M. Deduytschaever. Pour les abris non encore démolis nous ne pouvons rien changer a la situation. Les sinistrés étaient satisfaits de l'indemnité payée par l'Etat et pour celui- ci il ne saurait maintenant être question de payer une deuxième fois. Quant aux abris démolis antérieu ement, la situation est tout autre. M. Vermeulen. Les propriétaires étaient satisfaits paree qu'ils ne pouvaient faire autrement. Un délégué de la commune d'Houthem estime que la quantité de débris de béton, restés sur place, diminuera déja de beaucoup du fait que les cultivateurs peuvent enlever ce béton gratuitement après un délai de trois mois. M. Deduytschaever. Nous devons rechercher ce que nous pouvons faire suivant le contrat existant ou s'il y a lieu de résilier ce contrat. M. Butaye. Peut être qu'il serait prefe rable de laisser les communes disposer libre- ment des abris qui se trouvent sur leur territoire M. Vermeulen. Ce sont précisément les communes possédant le plus d'abris qui ne peuvent employer les débris de béton. Le mieux serait encore de résilier le contrat de M. Hoebeke et de rechercher un nouveau moyen. M. Coulier propose de louer une parcelle de terre pour y mettre les bloes de béton en dépot, oü ils resteraient la propriété soit de l'Etat, soit de M. Hoebeke. En ce moment ce béton n'a aucune valeur mais d'ici quelques années, quand les drèves des fermes ou autres chemins ruraux devront a nouveau être répa- rés, on sera bien content de pouvoir s'en servir. Ces bloes de béton pourront alors rapporter de l'argent et ainsi il sera possible de récupérer les frais qui ont été faits. M. Pecceu, bourgmestre de Zuydschote, dit que si tous les abris situés a l'Ouest du canal de l'Yser, et peut être bien aussi ceux de toute la commune, étaient démolis et les débris rassemblés sur l'emplacement même de l'abri, il se pourrait bien que ces débris soient enlevés en peu de temps par les culti vateurs eux-mêmes. M. Deleu se déclare de l'avis de M. Coulier et demande pour rassembler tous les débris de béton sur une petite parcelle de terre. M. Butaye. Nous n'avons pas a prendre de décision aujourd'hui, mais seul ement a chercher un moyen .'our arriver a une solu tion. Comme les idéé: sont partagées, il nous faudrait d'abord con jaitre toutes les com munes qui acceptent la proposition faite par le délégué de la commune de Becelaere. Ensuite nous pourrions examiner ce qu'il y a lieu de faire pour les autres communes. M. Brutsaert. Nous sommes occupés a chercher une issue, tasÜs la lac'he est peu aisée du fait que la situation diffère de commune en commune Peut être serait-ce la meilleure solution de savoir combien de communes ad- hèrent a ia proposition de Becelaere. Ccci dimiruerait déja de beaucoup la charge de M. Hoebeke et peut être que cela l'amènerait a continuer ses travaux sur le territoire des autres communes. Airsi le nombre des abris diminuerait largement. M. Coulier. Nous nous trouvons tou jours devant les mêmes difficultés. C'est le produit de la vente du béton qui doit rendre l'entreprise viable, et comme M. Hoebeke ne trouve pas de débouchés pour ce béton il ne saura continuer son entreprise M. Brutsaert. Je demande a Messieurs les délégués du Ministère si l'Etat ne pour rait abandonner le pourcentage réclamé sur le fer M. Vermeulen. En ce cas il faudra aussi abroger la taxe de 5 centimes par kilo sur les éclats d'obus et autres ferrailles, sinon beau coup de fer partira par le même chemin que celui provenant des abris. M. Brutsaert. Ceci serait quand même un sacrifice beaucoup plus minime pour l'Etat que de devoir faire une dépense de 4 millions de francs. M. Deduytschaever. Pour toute une année M. Hoebeke n'a même pas payé 5o.ooo fr. Ce n'est done pas cette somme insignifiante qui peut sauver sa situation. M. le Président donne ensuite lecture d'une lettre de M. Lemahieu, échevin d'Ypres, qui s'excuse de ne pouvoir assister a la réunion et déclare que la ville d'Ypres n'a pas besoin de béton. II émet également l'avis de rassem bler tout le béton sur une parcelle de terre. M. le Président demande de connaitre pour la prochaine réunion de la Fédération toutes les communes qui désirent obtenir les débris de béton gratuitement. M. Hoebeke serait chargé alors de la démolition des abris en bloes pesant 5o kilos maximum et serait autorisé a en retirer le fer. A la demande de M le Bourgmestre de Zuydschote si les communes sont assurées dès maintenant de recevoir gratuitement les déchets de béton, M. le Directeur Général répond qu'il devra au préalable se mettre d'accord a ce sujet avec M. Hoebeke. En tous cas, dit-il, vous avez maintenant déja la certitude que tous les débris de béton, prove nant d'abris démolis antérieurement au con trat avec M. Hoebeke et pour l'enlèvement desquels celui ci n'avait obtenu qu'un délai d'une année, ainsi que ceux des abris qui sont démolis depuis trois mois, appardennent en pleine propriété au propriéaire des terres sur lesquelles ils se trouvent et que celui ci est autorisé a en disposer librement. M. Butaye. La prochaine réunion de la Fédération se tiendra le deuxième Dimanche du mois de Février. D'ici cette date Mes sieurs les Bourgmestres auront eu l'occasion de consulter leur conseil communal et de connaitre son avis a ce sujet pour nous donner alors une réponse définitive et nous faire savoir si leur commune désire ou non rece voir gratuitement les débris'de béton. M. Deduytschaever. Comme la charge sera allégée de beaucoup, peut-être qu'il y aura alors moyen pour M Hoebeke de con tinuer l'entrepiise. M. Brutsaert. Et peut être qu'il y aura encore des cultivateurs qui désirent conserver un abri ou le démolir eux mêmes M. Deduytschaever. S'il pouvait y avoir des cas de l'espèce, les intéressés doivent adresser leur demande par écrit a l'Adminis- traction des Domaines ou bien a M. le Piési- dent de la Fédération. M. Butaye. C'est done bien compris et Messieurs les Bourgmt stres voudront bien informer les intéressés qu'ils peuvent disposer librement des débris de béton provenant d'abris qui sont démolis depuis trois mois ou de ceux qui ont été démolis il y a des années. M. Vermeulen. Pour ce qui concerne la commune de S' Jean je puis me rallier aussi a la proposition faite par Boesinghé et Ypres, afin de laisser démolir les abris par XL Hoe beke et d'en rassembler les débris sur un coin de terre. Ne pourrait on informer j. ar circu laire chaque commune de la décision qui a été prise ici, pour qu'elles puissent la soumettre a l'avis de leur conseil communal M. le représentant Dr Brutsaert fait remar- quer non sans raison que «La Région d'Ypres» ne manque jamais de publier fidèlement les décisions prises et qu'une demande de ce genie ne tend précisément pas a récompenser ce journal pour sa peine. Mais M. le Prési dent, malgié que les frais d'impression sont trés élevés et que les services de la Fédération sont complètement gratuits pour les commu nes, promet de donner satisfaction a cette demande. Pour terminer M. le Président remercie chaleureusement Messieurs les délégués du Ministère pour leur aide si appréciée et st utile. Bien que la question ne soit pas encore définitivement résolue nous pouvons dire, ajoute M. le Président, que nous sommes arrivés, grace a leur bienveillante collabora tion, a un commencement de solution. Ces paroles sont acclamées par la nom- breuse assistance et la séance est levée a 16 heures 20. e V 'Otl Q CJ Q> fe C H 3 X! O pj <-•

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1929 | | pagina 2