Mgs Fêtes Jubilaires
-M FOOTBALL Je-
10e Jaar, N° 49 - 15 Maart
Jaarlijkscbs Foor, gezegdKATTEFEEST"
Dimanche
1930
10e Année, N° 49 - 15 Mars
Weekblad -
bet Arrondissement Yper
Journal hebdomadaire
de I'Arrondissement d'Ypres
Op Zondag 16 Maart 1930. en volgende dagen
Bijzondere aantrekkelijkheden
Zondag 16 MAART
Eindronde der Juniors (Tour final) - C. S. Yper - R. F. C. Brugge
Fédération des Sinistrés
de i'Arrondissement d'Ypres
Compte-Rendu de la Reunion dn 9-3-1930
HET
YPERSCHE
v Veraeniging der Getelstenden,
\mr Ypersche Clubs, eiu.
LA REGION
D'YPRES
Organo de l'Asaociation des Sinistrés,
des Clubs Yprois, etc.
Beheer, Opstel tn Aankondigingen 15. Boterstraat, 15, Yper
m
Abonnement18 fï. 00 per jaar Buitenland 32 fr.
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Let articles non signès tont re/usés
STAD TFSR
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The foot autocars Driessen-Semay.
Palais des Glacés Roose- Ceuninck, enz. enz.
Brillant et bruyant, tel fut notre carnaval,
et, en agitant nerveusement ses grelots, au
saint nom de la folie, il a fait règner un instant
la paix, parmi les hommes de mauvaise
volonté, incapables d'apprécier les avantages
de leur bilinguisme national. Carnaval et foire
commerciale, dont le plein succès parait
d'ores et déja assuré, seront les traits d'unión
avec les fêtes jubilaires que la belle saison
doit nous réserver.
L'élaboration du programme de nos fêtes
communales fut, de tout temps, le cauchemar
de nos édiles, et, généralement, après examen
de nombreux projets et contre projets, la
montagne n'accouchait que d'une souris.
C'était l'éternel rim-ram d'une procession,
sortant trop tót de l'église, au gré des uns,
trop tard, au gré des autres de distributions
de prix, toujours solennelles de concerts,
sous l'habile direction du chef X, oü l'on
applaudissait, avec conviction, telle ouverture
désuète de Suppé, ou telle fantaisie arrangée,
ou plutót dérangée, sur un opéra sexagénaire
de ieux populaires dans les quartiers idem
de l'ascension d'un ballon par l'aéronaute
Glorieux ou un émule, jaloux de ce beau nom
et, surtout d'un feu d'artifice, dont le bouquet
final devait ifhpressionner les rétines plus que
les coeurs des amoureux présents toujours
avides d'ombre et de mystère.
Cette année, il s'agit de faire mieux, faute
de pouvoir faire de l'inédit, car nous le recon-
naissons volontiers, les autres villes, pas
plus qu'Ypres, n'ont pu réussir jusqu'ici a
innover beaucoup en cette matière.
Les Fastes beiges, au théatre de la Mon-
naie, reconstitution aimable de scènes histo-
riques, ont constitué, en quelque sorte, le
prologue, fastueusement artistique, des fêtes
jubilaires de la capitale, et il nous revient
que, dans tous les coins du pays, on travaille
d'arrache-pied a faire mieux que dans le
patelin voisin.
op het Stadium, Augustinestraat I au Stade, rue des Augustins
Om 3 uur A 3 heures
Ingang - Entrée 2 Fr. 5o Lidkaarten - Cartes de membre 1 Fr.
A notre tour done de saisir le taureau par
les cornes et de trouver autre chose qu'un
concours de bétail, si utile que celui-ci puisse
être. Et, tout d'abord, posoné cette question
Devons-nous graviter dans l'orbite de l'é
poque i83o, dont les épisodes de la révolution
libératrice seront si parfaitement évoqués
dans la capitale et dans noon^re d'autres villes
du pays Nous croyons qué non, pour le bon
motif que nous ne possédons plus un seul
alinéa d'une relation quelconque des événe-
ments qui se produisirent alors a Ypres.
L'archiviste Jean-Jacques Lambin, un con
temporain de la révolution. consigna, avec la
plus grande impartialité, les épisodes de ces
journées historiques dans sa chronique
manuscrite, et, mü par un scrupule des plus
respectables, il ne permit la publication de
son travail qu'après le délai d'un siècle, vou
lant ménager certaines families Yproises dont
des membres avaient pris part au sac et pil
lage de maisons de notables hollandais
résidant en notre ville. Ce précieux manuscrit
a, malheureusement, subi le sort de tous les
autres, transférés, sous le bombardement de
1914, dans les sous-sols de l'hótel de ville.
Remontons done plus haut dans notre
histoire locale, et, nova veterace serait assu-
rément un spectacle neuf que d'assister a la
reconstitution d'un des nombreux sièges que
notre ville eut a subir a travers les siècles.
Un spectacle de ce genre n'a jamais été
réalisé dans notre pays, et il serait assuré du
plus étodrdissant succès, a en juger par le
véritable enthousiasme qui accueillit, jadis,
les tournois de chevalerie, de Bruges, en
1907, ce fameux Pas de l'Arbre d'Or, et les
tournois de Bruxelles et de Tournai, dont les
impressionnants souvenirs sont toujours restés
si vivaces en notre mémoire.
Parmi tous les sièges que notre place forte
eut, de tout temps, le triste privilège de devoir
soutenir, il convient, nous semble-t-il, d'écar-
ter, tout d'abord, celui de la récente guerre,
non pas seulement paree qu'il rappelle trop
péniblement les afires et la longue agonie qui
précédèrent la mort de notre ville, mais, sur
tout, paree que la guerre moderne, avec ses
bombardements a grande distance et ses
hommes tapis dans des tranchées, comme des
taupes, n'offre plus d'épisodes typiques capa-
bles d'être reconstitués. Tous ceux qui ont
fait la guerre sont d'accord pour dire que les
films, si savamment agencés qu'ils puissent
être, ne sont que du chiqué et de la mise en
scène de la plus haute fantaisie. Qu'on ne
nous en veuille pas de combattre ici certains
projets, extrêmement louables, mais dont la
réalisation nous apparait comme une pure
utopie.
Tout aussi inexécutable serait le siège de
1383, malgré ia séduction qu'offrirait a l'oeil
le spectacle des guerriers en cottes de mailles,
la tête protégée par le heaume a nasal, et
brandissant la lourde épée a deux mains.
Mais qui done se prêterait a escalader les
échelles accrochées aux murs des remparts,
pour en dégringoler bien vite sous le poids
d'une lourde pierre ou d'une douche de poix
embrasée Et puis encore, quelle serait la
note a payer, des armures, des catapultes et
autres machines de guerre Seuls, les sièges
de 1648 et de i658 pourraient offrir des épi
sodes, dont la réalisation ne serait pas insur-
montable, oü l'armée du Roi Soleil, avec ses
brillants officiers aux larges feutres livrèrent
du cóté de la porte de Lille, des assauts
répétés jusqu'au moment oü la ville, fai-
sant sa reddition, recevait les vainqueurs,
après avoir remis les clefs des différentes
portes. Au cours de l'entrée triomphale,
exécution des marches du temps, de Lulli ou
d'autres compositeurs, pour ne pas commettre
d'anachronisme. Projet a méditer, mais n'ex-
cluant pas l'examen d'autres projets en un
prochain article. PYRÈS.
La réunion est ouverte a 2 h. 40. Prennent
place au bureau M. M. l'avocat Arthur
Butaye, président, et L. Geuten, directeur de
la Coopérative pour dommages de guerre
La Vallée de la Lys a Wervicq.
M. le Président dit que les trois premiers
points portés a l'ordre du jour, notamment
l'examen de la situation, la question des
intéréts et la cloture des comptes des sinistrés,
ne forment en somme qu'une seule question.
Une audience ministérielle a été demandée,
mais la Fédération n'a pas encore obtenu de
réponse jusqu'a ce jour. Peut être M. le
Ministre est-il trop occupé en ce moment.
