Ghambre de Commerci et d'Mustrie D'if PRES La conférence de la semaindernière sur la T. S. F. mais M. Ie Président compte que la réponse ne va plus tarder et il émet l'avis de deman- der a M. Ie député Biutsaert de bitn voulorr appuyer la demande de la Fédération. La Cour des comptes prétend faire rem- bourser les intéréts que les sinistres ont ïegus en exécution de jugements, et qu'ils ont alïectés a la reconstitution de leurs biens. Cette prétention est inadmissible, et si, par après la loi a été changée elle ne peut pas avoir d'effet rétroactif. Ces trois questions seront done reportées a l'ordre du jour de la prochaine réunion. D'ici la l'audience ministérielle aura selon toute probabilité déja eu lieu et tout fait prévoir que cette question pourra être réglée définitivement. La Question des Abris. M. Ie Président a regu une lettre de Mes sieurs Tyberghein et Venneman lui annon- gant qu'ils n'assiseraient pas a la réunion de ce jour, parce qu'ils n'avaient pas regu d'instructions de leur administration. Une autre raison est peut être au;si qu'ils pensent qu'on sera plus libre de discuter la question entre nous. Le Ministère est prêt a accepter toute proposition que nous pourrions lui faire, pourvu que cela ne lui coüte rien. A Tissue de la dernière réunion il a été question des troupes qui se trouvent a Westroosebeke et quelques bourgmestfes avaient demandé s'il n'y aurait pas possibilité de faire sauter les abris par le génie et de laisser aux communes le soin d'enlever et de transporter les débris de béton sur un emplacement quelconque, et de retirer le fer a leur profit. Les Communes pourraient iacilement s'entendre avec un entrepreneur qui, moyennant cession du fer, voudrait se charger de l'enlèvement et du transport du béton. 'M. Geuten fait observer que, pour en avoir fait l'expérier.ce personnelle, M. le Bourg- mestre de St Jean n'est pas partisan de la participation du génie. M. Lemahieu, échevin de la ville d'Vpres, perse également que le travail laisserait l>eau coup a désirer et que, pourvu que Tabri soit démo'i, on s'occuperait peu de la gros- seur des bloes de béton. Sur le territoire de la ville d'Ypres l y a des abris qui ont été démolis a-. léntuiement et dont des morceaux pèsent jusqu'a 3ooo kgr. Le délégué de Staden déclare que sa com mune pourrait reprendre les abris apres leur démolition par les hommes du gé .ie. M. Coulier, délégué de Boesinghe. Nous sommfs cccupés a rechercher les moyens pour arriver a une solution, mais nous nous éloignons ce plus en plus du point de vue principal. L'htat cherche a se défaire de sa responsabilité, maintenant qu'il voit qu'il ne peut plus en retirer de profits. L'Etat a conclu d'abord un accord avec M.Villain qui a démoli principalement les abris contenant le plus de fer et a laissé tout le béton sur place et les fondations intactes. Un contrat a été conclu ensuite avec un second entrepre neur qui nous demandait derr.ièrement, dans une de nos réunions, de voter une motion le déchargeant partiellement de ses obligations. 11 disait également qu'il avait été induit en erreur par le Ministère, mais ceci n'est guère admissible puisqu'il y avait un précédent et qu'il devait ravoir d'ava.nce qu'il n'aurait pas pu exécuter son contrat. Ni M. Hoebeke, ni l'État ne sont partis, les abris non plus ne sont pas encore enlevés, et maintenant en place de ces Messieurs on voudrait mettre toutes les charges sur les communes. La oü TÉtat n'a pu réaliser de béréfices et oü deux entrepre neurs outillés pour le faire n'ont pu mener le travail a bonne fin, les communes seront encore bien moins a même de le faire. AfLemahieuCe que M. Coulièr vient de dire est trés exact. Les ouvriers de l'entre- preneur actuel sont venus me demander ces jours derniers pour faire sauter trois abris qui contiennent des rails de chemin de fer. Je leur ai dit d'attendre encore un peu et de demander a M. Hoebeke de vouloir venir me trouyer une fois personnellement. Je lui aurait demandé de vouloir démolir d'abord les abris contenant peu ou pas de fer et si le travail aurait été bien fait, j'aurais laissé démolir par après les trois autres abris. Mais les ouvriers ne sont pas revenus depuis. Af. Butaye. A présent il s'agit de trouver un moyeu pour faire disparaitre ces abris. Nous pouvons faire n'importe quelle proposi tion n entrainant pas de frais, TÉtat l'accep- M. Lemahieu. - II y a déja si longtemps qu on discute cette question et pourfant la solution en est bien simple. Que TÉtat fasse enlever tous les abris. Qu'est ce que ce serait pour lui s'il devait y consacrer quelques millions et je me demande pourquoi les com munes devraient se charger maintenant de le faire. Un chef d'équipe, qui a travaillé long temps a la démolition des abris, m'a déclaré que, si le travail devait être exécuté confor- mément au contrat, la démolition de chaque abri coüterait 2000 fr. Jusqu'è. présent on a toujours causé du fer et du béton, mais per- sonne n'a encore demandé qui indemnisera les dégats occasionnés auxterres et qui paiera peur le comblement des trous. M. Coulier. Notre proposition éiait de laisser subsister, moyennant certaines conces sions, le contrat de M. Hoebeke. Si l'Etat refuse d'intervenir je ne vois pas de solution possible. Le délégué de Woesten dit qu'il ne faut pas compter sur Tintervention de l'Etat et estime que, si le génie devait être chargé de démolir les abris en bloes dont le poids ne dépasse pas les 5o kg., les cultivateu s se chargeraient volontiers d'enlever .tout le Léton. La plupart des délégués sont d'un avis con traire et trouvent que cela ne serait vrai que pour les fermes cü il n'y a que deux ou trcis abris. M. Geuten t xplique comment l'Etat en est arrivé a se charger de la démolition des abris. Au début cela lui fournissait de grandes ressources mais, ainsi qu'il avait été prévu, cette démolition est devenue une charge. Pour les abris qui sont déja démolis, les proprié- taires ou occupeurs peuvent enlever les bloes de béton si toutefois ceux ci sont transporta bles. Quant aux autres abris non encore démolis, e'est une question assez difficile a résoudre, car qui payera Tassurance en cas d'accidents Les abris sont la propriété de l'Etat, e'est done lui qui doit se charger de leur enlèvement. MButaye. L'Etat sait que ces abris doi- vent disparaitre. A cet effec il a déja fait deux adjudications qui n'ont pas donné le résultat qu'on en attendait. M. Lemahieu. II se pourrait qu'une solu tion intervienne plus tót qae nous ne le pensons. Car c^tte question des abris sera soulevée au moment cü la Chambre abordera l'examen du budget du Ministère des Finances. M. Cculier. Au début, au moment oü il réalisait des bénéfices, l'Etat ne connaissait pas les communes et n'a jamais fait appel a leur intervention, et maintenant que tous les abris contenant le plus de fer ont été enlrvés, il vcudrait céder sa charge aux communes. Le délégué de Woesten déclare que, si le génie veut bien se charger de la démoli ion des abris, sa commune enlèverait le bétoi a ses frais Staden accepterait également. M. Butaye Si nous nous contentons de dire que c't st l'Etat qui doit enlever les abris, nous esterons toujours au même point. II faut qu'une proposition soit faite, sinon il est a craindre que l'Etat, voyant que même les gens delaiégion ne savent comment résoudre la question des abris, les laisse dans leur état actuel. M. Lemahieu. Si la démolition ne se faisait pas dans de meilléures conditions que maintenant, autant laisser les abris tels qu'ils sont Le délégué de Woesten trouve au contraire, si on peut obtenir que le génie fasse sauter les abris, qu'il serait préférable de les laisser démolir tous Les débris seraient bien enletés par la suite au fur et a mtsure des besoins. M. Geuten. II y a des abris qui sont démolis déja depuis bien longtemps et dont on n'enlève pas les débris. II y a ainsi quantité de parcelles de terre qui depuis des années ne produisent rien. Le délégué de Woesten répond que si on ne les enlève pas, c'est parce que les bloes de béton sont trop grands M. Lemahieu. Et dans quel état mettra- t on les terres si on ne vient enlever le béton que par intervalles et par petites quantités a la fois II faudrait absolument que cet enlève ment soit fait par voie Decauville. Un autre délégué propose de diviser les différentes communes en deux catégories, notamment celles qui peuvent employer le béton une fois que Tabri serait démoli pat" TÉtat, et celles qui ne savent que faire du béton. Pour ces dernières TÉtat devrait se charger de la démolition et du transport des matériaux. Les communes, qui ne pourraient employer tout le béton se trouvant sur leur territoire; enlèveraient elles mêmes ce qui peut leur servir et TÉtat devrait se charger de transporter le reste et de le remiser sur une parcelle de terre quelconque. MGeuten. Voila déja une proposition que nous pourrions faire. Mais tout cela a déja été dit et proposé lois de nos réunions précédentes. Aussi, quant a moi, je propose de tenir le deuxième dimanche du mois pro- chain la dernière réunion sur la question des abris et dtf nommer une délégation qui irait exposer au Ministre les desiderata des sinis tiéset des communes. Jusqu'a présent nous avons toujours eu a faire avec les subordonnés du Ministre, mais pour pouvoir en finir il f_ut saisir le Ministre lui-même de la question et lui dire catégoriquement que les abris appar- tiennent a TÉtat et qu'ils doivent être enlevés. 11 a bien trouvé moyen d'enlever le fer et il doit maintenant nous débarrasser des abris. Si longtemps que nous n'agirons pas d'une fagon radicale, nous n'obtiendrons pas satis faction. Tous les délégués présents sont unanimes a se rallier a cette proposition, et on procédé immédiatement a la désignation des délégués qui accompagneront MM. Tavocat Butaye et Geuten auprès de M. le Ministre des Finan ces. Ces délégués sont iMM. Coulier, délégué de Boesinghe, Lemahieu, échevin de la ville d'Ypres, Vermeulen, boürgmestre de St-Jean et Desmedt, conseiller communal de Staden et conseiller provincial. M. Geuten propose d'y joindre encore un' délégué de Wervicq ou de Gheluwe. Sitót que la Fédération recevra une réponse de M. le Ministre, les différents délégués seront avisés du jour et de l'heure de l'au dience ministéiielle. Ceux qui seraient empê- chés, voudront bien se faire remplacer. Les questions traitées aujourd'hui seront done reportées a l'ordre du jour de la pro chaine réunion du i3 Avril et on y donnera également communication du résultat de l'audience ministérielle, qui sans aucun doute aura déja eu lieu d'ici la. La séance est levée a 16 heures. La plupart des auditeurs de Mr Montag se seront sans doute demandé, au cours de la conférence de samedi dernier, qui a eu lieu a l'Hótel du Sultan, a quoi allait aboutir le long et aride exposé dont lis écoutaient la dévelop- pement Cet exposé n'avait qu'un butcelui de démontrer la supé.iorité des lampes de T. S F a filament de baryum. Sans adresser de reproche au remarquable conférencier qu'est Mr. Montag, dont on a pu admirer le sa voir et le talent de causeur, il nous a semblé que les auditeurs auraient consenti plus d'ef- forts a s'assimiler ce qu'on leur exposait, s'ils avaient été informés préalablement des conclu sions qui allaient en être tirées. Tout ce qui a été dit concernant les atomes, Ie système pro ton électrons, i'allure croissante du nombre des électrons des atomes a mesure que Ton considère des corps a poids atomiques crois sants, Tinstabilité des électrons dans les mé- taux portés a l'incandescence, le point de fusion des métaux employés jusqu'ici pour les filaments, les graphiques avec leurs abscisses, (potentiels plaque), et leurs ordonnées, (cou rants en milliampëres), l'influence des cou rants de grille sur ceux de plaque, la résistan- ce interne des lampes, leur coefficient K d'afn- phfication, le moyen de rechercher ces deux grandeurs par l'examen des graphiques, Tapla- tissement des courbes et les courants de satu ration, l'influence trompeuse des gaz internes del'ampoule sur les appareïlsde mesure placés dar.s les circuits a potentiels trop élevés, etc. etc., était destiné a amener l'auditeur a saisir la supériorité des lampes a filament de baryum sur celles a filament de tungstène, a filament a oxydes, a filament thorié, etc. Or il est hors de doute que les personnes qui avaient répondu a l'invitation de la Chambre de Commerce, s'attendaient plutót a entendre une conférence qui leur aurait dévoilé les mys- tères de la reproduction a domicile des con certs émis a grandes distances. II en est résul- té un peu de désillusion, et cependant il appa- rait bien que tout au moins une partie de ce qui a été dit constitue un premier enseignement nécessaire a la compréhension des phénomè- nes de la T. S. F. Essayons de résumer en peu de lignes et de compléter autant qu'il est possible de le faire ici, les données essentielles de la conférence de Mr. Montag. Tout d'abord, le lecteur doit savoir que Ton admet généralement que Télec- tron est le véhicule des courants électriques qui traversent le vide relatif des lampes de

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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1930 | | pagina 2