Ghronique Financière
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M. Missiaen. Als de school geschorst
ingediend. De heer Voorzitter geeft lezing van
het schrijven van den heer Missiaen, waarin
deze zegt dat er reeds een heelen tijd verloo-
pen is sedert het reglement op de taxis ge
stemd werd en dat de economische toestand
sindsdien merkelijk gewijzigd is. Thans stelt
de heer Missiaen voor het tarief als volgt te
bepalen 2,5o fr. per kilometer voor een auto
met 4 plaatsen en 3 fr. voor een met 6 plaat
sen; i5 fr. per uur wachten; o fr. 5o opslag per
kilometer na g uur 's avonds 6o fr. per uur
voor een forfaitairen rit buiten stad en 3o fr.
per uur, wachten inbegrepen, voor koersen in
stad die meer dan een standplaats bedragen.
De heer Voorzitter geeft lezing van een
artikel van het reglement in 1927 gestemd,
waarbij bepaald wordt dat,in geval van betwis
ting over den verschuldigden prijs, de heer
politiecommissaris gelast is het minimum
tarief, dat toen door het reglement bepaald
werd, toe te passen.
M.D'Huvettere. Het is wel verstaan dat
die prijs van 2,5o fr. per kim. een minimum
is Wanneer de verplaatsing slechts een halve
kim. bedraagt, dan is het ook 2,5o fr.
M. Missiaen. Ja.
M. D'Huvettere. Ik zou verlangen dat het
tarief op een zichtbare manier uitgehangen
worde.
M. Sobry. Dit is nu reeds gedaan. Ieder
autoverhuurder heeft een drietalig uittreksel
van het reglement ontvangen om het in zijn
rijtuig te plaatsen. Wanneer het reglement nu
veranderd wordt, zullen er nieuwe uittreksels
moeten gegeven worden.
M. Declercq. In Brugge bedraagt het
tarief 4 fr. voor de eerste drie kim. en van dan
af 2,5o fr. per kim. zonder onderscheid van
rijtuig noch van het getal zitplaatsen. Dit
hooger tarief voor de eerste kim. is zeer rede
lijk, daar men in het begin, zoolang de motor
niet verwarmd is, meer essence verbruikt.
M. Missiaen. Hier vragen de auto voer
ders zulks niet. Nu rekenen ze een hoogeren
prijs dan dezen door de verordening vastge
steld. Ze overtreden het reglement en komen
alzoo dikwijls in moeilijkheden met de toeris
ten. Daarom is het volstrekt noodig het tarief
te herzien en aan de levensduurte aan te
passen.
M. Ver gr acht. Zou men het niet goed
vinden dit tarief uit te hangen in de statie,
zooals dit overal elders gedaan wordt Zoo
zouden de toeristen seffens weten waaraan
zich te houden.
De door den heer Missiaen voorgestelde
wijzigingen worden hierop eenparig gestemd.
M. Vandamme. Is er onlangs geen schrij
ven toegekomen van de autovoerders
M. Sobry. Wij hebben tot op heden nog
niets ontvangen.
10) Stedelijk leerwerkhuis Schorsing.
11) Stedelijk leerwerkhuis en huishoudklas
Begrooting voor ig3o.
M. Sobry. Bij die twee punten moet ik
over personen spreken en daarom vraag ik dat
ze in geheime zitting zouden behandeld
worden.
M. Missiaen. Ik wensch integendeel dat
de princiepskwestie in openbare zitting zou
besproken worden.
M. Sobry. Ik moet toch eerst de zaak
uitleggen vooraleer ze te kunnen bespreken,
en daarvoor ben ik verplicht personen te
noemen.
M. Leuridan. Zonder een letter van een
naam te vernoemen kan er nu toch reeds be
sloten worden over de gebeurlijke schorsing
of niet dier school.
M. Missiaen. Er is hier geen kwestie van
personen, maar wel van de schorsing eener
school. Als een persoon in die school niet
voldoet, is dit geen reden om die school te
schorsen. Gij moét maar maatregelen nemen
tegenover dezen persoon.
M. Sobry. Ik moet u toch de oorzaak
lcenbaar maken die aanleiding gegeven heeft
tot dit voorstel van schorsing.
wordt dan is de schuld ervan té wijten aan
het schepenencollege dat niets doet om onze
officieele scholen te doen bloeien. Het is
omdat ge uwen plicht niet hebt gedaan dat ge
ons nu de schorsing komt voorstellen.
M. Sobry. De heer Missiaen is reeds
bezig met persoonlijkheden en dit mag in de
openbare zitting niet gedaan worden. Ik moet
eerst in geheime zitting de kwestie van perso
nen behandelen en nadien, zoo gij dit begeert,
zullen wij de zaak in openbare zitting beslis
sen. Ik verklaar dus de openbare zitting voor
een oogenblik geschorst.
Na een vol uur geheime beraadslaging
wordt de openbare zitting terug voortgezet en
de heer Voorzitter meldt dat de raad besloten
heeft die twee punten der dagorde uit te
stellen. Vervolg te naaste week).
Les valeurs restent sur leurs positions et le
faisceau de nouvelles fausses ou tendancieu-
ses n'ont pas entamé, dans le fond, la situa
tion boursière, au cours des séances du début
de la semaine.
La perspective d'une semaine de trois séan
ces boursières, en fin de mois, n'était pas de
nature a favoriser l'activité. Et il serait
inexact, si l'on veut donner une image de la
réalité, de passer sous silence les tentatives
de l'élément baissier.
Les discours du Duce et la fausse nouvelle
du débarquement de troupes italiennes a
Scutari leur ont tout d'abord servi. Mal leur
en prit, car l'ambassade italienne de Paris
démentait dés le lendemain l'histoire du
débarquement. Quant aux discours incrimi-
nés, c'est mal connaitre l'histoire du fascisme
que de ne pas tolérer de temps a autre cer
tains écarts de langage dans l'atmosphère
pacifique. Ne faut il pas tenir en haleine les
partisans. Et puis, le Duce l'a bien fait remar-
quer, son gouvernement n'est pas le reflet
d'une majorité parlementaire, c'est un régime!
L'incident germano-polonais a fait les autres
frais. C'est aussi mal juger les temps présents
que d'imaginer un instant, l'Allemagne cher-
cher querelle a un voisin.
Peut-être qu'un de ces jours on nous sor-
tira d'une autre agence de presse d'outremer,
un incident entre comitadjis Bulgares et des
bandes Yougo slaves C'est la saison
En France, il faut noter avec satisfaction la
tendance du parti radical socialiste, a secouer
le joug socialiste. Les discours de dimanche
dernier en sont les signes précurseurs et l'on
attend la réponse que doit faire Monsieur
Tardieu dimanche prochain, pour noter avec
certitude l'évolution politique. II apparait que
les radicaux-socialistes sont las de ne plus
tenir les leviers de commande et qu'ane large
concentration s'opèrera peut-être en Juin. Si
eet événement se réalise, on peut affirmer que
ce sera l'élément le plus important entrevu
depuis deux années, pour étayer la campagne
de haussé que tout le monde attend avec une
impatience cornpréhensible.
11 va de soi que cette concentration, si elle
se réalisait, assurerait a la France la stabilité
dans tous les domaines. Et la stabilité se
traduit par de la hausse en Bourse.
Quant aux mati'eres premières plus personne
ne doute que nous soyons au plus bas et que
les chances de redressement sont nombreuses.
On se préoccupe moins de la tenue de
l'Amérique, et même la-bas, malgré la conti
nuation des indices de dépression, teJs la
diminution des recettes de chemins de fer,
mes lecteurs savent que c'est normal pour
peu de semaines encore des personnes
autorisées.eomme le Président de la Bethléem
Steel, déclarent que la métallurgie s'achemine
vers un mieux. D'autres personnalités vont
même jusqu'a déclarer que toutes les bonnes
valeurs reverront en ig3i ou peut-être au
début de 1932 leurs plus hauls cours. Voila de
l'optimisme
Pour clore cette énumération des indices
favorables, je dois insister sur l'activité de
l'élément baissier. Outre les faits signalés
ci-dessus, il y a la technique de la Bourse. II
faut un jour racheter. Tout est la. Et il ne fait
pas de doute, comme un financier parisien
l'exprimait a un grand journal financier, que
nous nous acheminons vers le boom. Cette
technique peut amener des surprises et faire
dépasser aux valeurs les cours normaux. Mais
ce sera dans la logique des choses.
Mes lecteurs ne seront pas étonnés d'ap-
prendre que le Crédit Foncier Africain est
amené a faire une augmentation de capital et
un emprunt obligataire.
On est 800. J'ai fait vendre a des niveaux
trés supérieurs. II faut, a présent racheter. Le
titre est pour rien.
Cette affaire a été constituée sur la base de
5o frs. a la livre sterling. Les terrains .qu'elle
a acquis a Elisabethville, je les connais tous,
et l'on peut m'en croire, ce sont les meilleurs.
Je négligé tous les autres éléments d'appré-
ciation et je puis affirmer que c'est sottise
que de vendre a des cours aussi ridicules.
Si la crise congolaise a sévi, les terrains
ne sont pas tombés des deux tiers, comme ce
titre. L'occasion est favorable. Achetez le
titre achetez le droit et laissez aux amateurs
de revenus fixes le manque de perspicacité.
A ce propos, je continue ma campagne en
faveur de l'arbitrage de toutes les valeurs d
revenus fixes contre les actions de nos belles
valeurs. 'C'est indiqué.
Si a la Bourse des valeurs, on fait peu
d'affaires, c'est exclusivement paree que
l'intérêt immédiat de nombre d'intermédiaires
est d'orienter la clientèle vers les obligations
qu'on lance a jet continu. Nos spécialistes en
la matière ont voulu l'emprunt de la Ville
d'Anvers, bientót ils auront un emprunt de la
Ville de Bruxelles. Et l'on continuera et l'en-
gouement sera égal chez les peureux a celui
qu'ils montraient, en dépit de toute prudence,
lors des exagérations dans la période du lan-
cement de n'importe quoi. On faisait avaler
les couleuvres du genre de celles des impor-
tantes usines de tannerie sises a Ypres, et l'on
mettait pour une affirmation de ce genre une
plume a son chapeau. Qui n'a lu cela dans
certaines chroniques hebdomadaires
Cette folie du titre a revenu passera comme
les autres
L'activité reste concentrée dans nos valeurs
de groupe et citer YUnion Minière, la Kilo-
Moto, 1'Interfina, et le chef de file la Minière
Grands Lacsc'est les citer toutes 1 Je con
tinue a les conseiller vivement. Quant a
YUnion Minièrenous aurons bientót des
nouvelles intéressantes. Mais il ne faut pas se
presser.
Pourquoi s'occupe t on de ses valeurs et
pas des autres
Paree que les professionnels s'en occupent
davantage et que les cours des valeurs du
comptant ne reflètent pas la situation réelle
du marché. Une petite d -mande fait la hausse;
une légère offre, le contraire, car les marchés
ne sont pas assez étoffés
Dés lors, il est lumineux que le redresse
ment du comptant doit se faire au préalable
par la hausse des valeurs dites de groupe.
II ne faut pas chercher a expliquer autre-
ment ce qui se passe. II est évident que l'on
montera la d'abord. Les syndicats financiers
qui manoeuvrent le marché placeront au
moment opportun quelques ordres dans le
marché du comptant et ce sera la marche en
avant.
Au marché du Terme, les honneurs de
l'activité vont toujours a la Kasai, a la Tanga
nyika, et a la Sidro. On constate beaucoup
d'activité sur cette dernière et l'on s'attend a
une poussée sensible. Ne faut-il pas d'ailleurs-
contribuer au placement des nouveaux titres.
La revue de cette courte semaine est com
pléte de la sorte et nous nous séparerons,
comme la Bourse durant sa séance de mer-
credi,sur une note nettement optimiste. L.O..