Encres Stephens
Chronique Financière
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Viering van den beker
en vente au bureau de ce journal
15, rue au Beu$re, 15.
Nous allons laisser cette semaine la Bourse
a elle-même il est d'ailleurs fastidieux de
répéter toujours la même chose. L'orientation
est haussière et, malgré les cahots, il faut se
persuader que nous assisterons au développe-
ment du mouvement durant une longue
période.
Je me propose de consacrer cette chronique
k. deux faits l'exposition Coloniale d'Anvers
et a l'examen de certaines considérations
émises dans le rapport de la B. S.A. Charte
red Cy, a propos du cuivre.
Une promenade a Vexposition d'Anvers,
c'est encore parler des choses de la Bourse
et de la Rubrique Coloniale en particulier.
Comme ces lignes sont constamment em-
ployées a parler Congo, nous ferons done une
excursion visuelle a travers ces stands, dans
l'idée de retenir les traits qui traduisent
l'activité déployée par les fonds qui y sont
investis sous la forme d'achats de titres.
D'abord une visite a l'exposition adminis
trative de la Colonie. Pour mesurer l'effort
accompli, il faut jeter un coup d'oeil sur la
fameuse lettre de Stanley au gentleman
inconnu pour réclamer son aide et des vivres
sous peine de mourir de faim endéans les cinq
jours. II faut jeter un coup d'ceil attentif sur
les documents qu'a rassemblés M. Habran et
qui sont la glorification des pionniers de la
première heure et dont le dévouement et le
sacrifice ont fait de YEtat Indêpendant du
Congo en cinquante ans, une colonie prospère
et qui n'a nulle part son égale.
Pour comprendre l'énergie dans la conti-
nuité de l'eflort, il faut avoir lu a Tervueren
cette lettre de Leopold II, en butte aux
attaques des Anglais, qui faisaient état des
atrocités congolaises, dans un but intéressé
sans nul doute, dans laquelle il rappelle a leur
intention l'histoire de la paille et de la
poutre et que l'on se grandit a ne pas rele-
ver des attaques injustes.
Le résultat de eet effort, de cette énergie
opiniatre autant qu'obstinée, on l'apergoit
dans ces coups d'oeil rétrospectifs que l'admi-
nistration a voulu réels. Quel abime sépare
l'époque des guerres intestines, des dévasta-
tions et pillages de ce qui est le calme chez
l'indigène, la prospérité Quel bienfait que
notre civilisation qui apporte les éléments de
lutte contre les maladies, les fléaux dont
soufïrent d'ailleurs encore les populations trop
éloignées de nos centres européens Voila des
résultats et devant ces parallèles, comme on
approuve les efforts constants de ceux qui au
Parlement et ailleurs, se dévouent pour amé-
liorer chaque jour un état sanitaire qu'on veut
meilleur et si possible parfait.
Grace a ces résultats acquis par la civilisa
tion on peut apprécier les prodiges réalisés
par nos sociétés exploitantes dans un pays
d'une richesse incomparable dans tous les
domaines.
On doit être fier quand on voit 1' Union
Minière, dans la simplicité d'un stand qui ne
recherche pas l'efiet, mais qui étale modeste-
ment sa puissance par deux pyramides de
cuivre imposantes, s'attacher a démontrer les
multiples usages du cuivre.
Quels progrès que ces modernes moyens de
transport exposés et qui démontrent la pers-
picacité de nos dirigeants
Et comme l'imagination travaillera l'esprit
des visiteurs qaand ils verront dans la réalité
l'exploitation d'un champ diamantifère ou
aurifère. Et comme l'on comprend l'enthou-
siasme et la magie dont le public est pris, a
l'égard de nos valeurs telles la Kasoii, la
Kilo-Moto, la Minière Lacs qui symbolisent le
développement de ces branches d'activité.
Ce n'est pas a tort sans doute qu'il fut impru
dent dans l'estimation de ces titres. Ne se
souvient il pas que la Katanga ne valait a la
mort du grand Souverain, mille francs N'a-
t-elle pas valu 19&.000 francs Et ne connai-
tra-t elle pas davantage dans quelques lustres 1
Visiter le pavilion du Lloyd Royal Beige,
c'est une invitation a franchir les mers Voir
les résultats acquis par la Ciments du Katanga
et la Trabéka et toutes ces autres belles affaires,
c'est comprendre que l'on doit être trés opti-
miste a l'égard du développement du Congo
malgré les accidents de croissance.
Quittons pour aujourd'hui Anvers et ses
splendeurs que nous visiterons a nouveau et
jetons un autre coup a'ceil sur le rapport de
la Chartered, fondatrice de la Rhodésie, entre-
prise sur laquelle fut copié de toutes pièces,
le Comité Spécial du Katanga. La place hélas,
nous manque pour en parler longuement et
retenons son exposé objectif sur Ja question
du cuivre pour en appliquer les conclusions a
1' Union Minière.
Je traduis. La consommation de cuivre
augmente de quelques 90.000 tonnes l'an, ce
qui représentera pour la consommation mon
diale de 2 millions de tonnes, un surplus de
270.000 tonnes.
Parmi les producteurs de cuivre, certains
parmi les plus importants (l'Union Minière)
sont a même d'accroitre leur production. Ils
sont toutefois peu nombreux et nombreuses
sont les mines dont la vie est limitée et ne
peut continuer que par de hautsprixdu métal.
II faudra que le surplus de la production
vienne du Nord de la Rhodésie.
Et si nos suppositions sont fausses, toute la
question sera celle du prix de revient. Et
dans ce cas, nous produirons a un prix de
revient inférieur d'un tiers a celui du prix de
revient mondial. (Au passage, je signale que
l'Union Minière exploite exclusivement des
gisements plus riches en cuivre que ne pourra
n'importe quelle mine Rhodésienne).
Considérons, continue le rapport, que le
prix de l'électrolytique a L 65 est un chiffre
de sécurité. (On cote actuellement L 62 c'est
dire que les organismes qualifiés considèrent
ce chiffre comme anormal).
Quant a la question de main d'oeuvre, il
faudra 45.000 indigènes avant dix ans et le
double ensuite. Ce chiffre n'excède pas la
capacité de la population indigène.
J'ai certaine satisfaction a jeter devant les
yeux de mes lecteurs des documents comme
ceux-ci. lis confirment que mes indications
sont puisées a meilleure source et j'aurais
tout lieu encore de signaler quel plaisir me
procure la publication des résultats d'entre-
prises comme la Ciments du Katanga Tra
béka. Pour ceux qui ne sont pas aveugles, ils
portent des enseignements relatifs a d'autres
entreprises actuellement délaissées injuste-
ment, voire stupidement. On y viendra, soyez
en persuadés.
La tenue de la Bourse, médiocre a l'excès,
m'amène a en dire un mot. Des ordres Pas
plus, pas moins qu'auparavant. Done, leur
influence est inexistante sur la tendance.
Pourquoi le recul En tout premier lieu, de
par la volonté d'un grand X, qui veut ache ver
de dégoüter le public et l'amener a souscrire
aux obligations du plan Young. Pourquoi ai-
je situé la hausse plus tot? la semaine dernière
Paree que l'on tablait sur l'émission des dites
obligations le 27 Mai. Est-ce partie remise a
quelques jours Oui. Pourquoi encore la
baisse Paree que diverses défaillances im-
portantes ont touché le marché de Paris et
entrainé des liquidations de positions ici.
C'est l'accident dans la période de reprise.
Un point c'est tout.
Quant a ceux qui ont du disponible, je les
supplierai avec la même insistance qu'un com
mandant de bataillon d'infanterie demandait a
l'artillerie de donner durant la guerre, de
l'employer. Tandisque lamasseestendéroute,
choisissez votre proie. La cote en est remplie.
Et les occasions de faire mouche, a chaque
coup, dans les bonnes valeurs, s'enfuiront
avec les jours qui passent. Achetez n'importe
quelle action de première classe et vendez les
rentes, obligations. Si d'aventure, comme c'est
trés probable, le taux d'escomptè monte,
après le plan Young, nous verrons qui a
raison.
Pour vos conseils et opérations financières
adressez vous a
LOUIS OSST1TN
Agent de Change agréé
68, Avenue Louis Lepoutre, Bruxelles
Téléphone 468.68.
M. Louis Osstyn est de passage a Ypres,
tous les Samedis, et est k la disposition du
public de 10 a i3 h., 9, Boulevard Malou.
Op O.H. Hemelvaartdag vierden de bolders
hoogtij. Begunstigd met het prachtigste weder
dat men wenschen kon, zijn ze er op los
gegaan in een broederlijk feest. Het ging er
om eere te doen aan de winners van den
beker De Basculemannen.
Te 3 uur waren 'n goe 100 man samen in
de Coo. De le Voorzitter, heer Ververken,
overhandigde den beker aan heer R. Salomé,
Voorzitter en spelleider van De Lustige
Bolders van de Bascule. In zijn rede wees
hij op de prachtprestatie van de kampioenen,
die door het kundig beleid van hun spelleider
en de eensgezinde uitvoering van de bevelen
er toe gekomen waren 2 naeenvolgende jaren
kampioen te zijn en dit jaar nog wel met de
8 gespeelde partijen te winnen. Ingevolge
't reglement behouden ze definitief den beker.
Tevens bracht hij hulde aan alle spelleiders
en bolders die meespeelden in den kamp, en
door hun kunde en moed menige partij zeer
aantrekkelijk mieken. Hij bedankte de scheids
rechters voor hun onberispelijke houding
alsook de talrijke toeschouwers die de mat
chen bijwoonden.
De Voorzitter der Basculebolders bedankte
om de overhandiging van den beker en om de
blijken van genegenheid en de eer hem en zijn
bolders aangedaan. Hij wees erop dat hun
peloton had trachten te doen wat ze konden.
Hij prees de eerlijkheid en goeden wil van de
tegenstrevers en drukte den wensch uit dat
hun overwinning moge dienen als voorbeeld
en aanwakkering aan de jongeren om zich aan
te sluiten bij de bestaande maatschappijen en
zoo ook te genieten van 'n sport waar de
kunde gepaard gaat met eerlijk vermaak en
vroolijkheid. Hij wensehte iedereen de kans
bekers te winnen in de toekomst en verze
kerde dat de Lustige Bolders niet onge
voelig zijn aan de feestviering ter hunner eere
en dat er met den Dinsdag van Tuindag
'n bolling zal belegd worden waarover ieder
zal tevreden zijn.
Daarop sprak de heer Van Wonterghem,
goeverneur der Lustige Bolders Hij ver
ontschuldigde den heer Arm. Donck, eere
voorzitter, belet wegens familiezaken. In
'n zeer pittige rede bracht hij de hulde over
van den eere-voorzitter en de maatschappij*
leden aan hun voorzitter en spelleider. Hij
zegde hoe de leden hem dankbaar waren om
de goede leiding en bezorgdheid waarmede
hij tracht iedereen te voldoen. Namens den
eere-voorzitter, heer Donck, overhandigde hij
hem een prachtigen bloemtuil. Dit alles werd
met muziek en luidruchtig applaus bekrach
tigd.
Nu was het officieele ervan af en ving het
plezierige aan. Met muziek voorop, daar
achter heeren Swanepoel met den gewonnen
beker en Vanhulle met den bloemtuil omringd
door de vlaggen van Coo en Statie volgden
daarop de 5 voorzitters der maatschappijen
met heer Val. Seys, eere-voorzitter der ver-
eeniging de leden der Bascule en 'n flinke
schaar vertegenwoordigers van de andere
maatschappijen.
De heele bende, onder lustige stapliederen
bracht opvolgenlijk bezoek aan de lokalen
der Statiebolders, Katholieke Kring, Postje
om met ruim l3o man, muzikanten niet inbe
grepen, te belanden in de Bascule. Onderweg
speelde het muziek 'n serenade aan de woning
van heer Arm. Donck, eere-voorzitter der
Lustige Bolders waar ook heer H. Ver
meulen, eere-voorzitter der Statiebolders,,
zich bevond. De heele bende viel binnen in
Het Zilveren Hoofd om even te tikken op
de gezondheid van beide eere-voorzitters, en
er 'n goeie sigaar te rooken. Voor het weggaan
werd nog Reusje gespeeld ter eere van
Mevrouwen Donck en Vermeulen.
Verders werd nog 'n stapgroet gebracht
voorbij de woning gaande Van heer Ververken.
In de Bascule verwelkomde heer Salomé R.
de heele schaar, bedankte ze voor de flinke
opkomst en de blijken van genegenheid be
toond aan de kampioenen, 'n Foto werd
genomen van de Basculemannen vóór hum
lokaal. Dan nog 'n serenade gespeeld voor
de woning van heer Salomé R. en den heug
lijken boldersdag was verloopen voor velen,
voor enkelen duurde hij nog tot in de late
uurtjes.
'n Echt feest van broederlijkheid en pro
paganda voor 't bollespel.
Nog 'n luid bravo voor de muzikanten die
hun best deden en in naam van de Bascule
mannen nogmaals dank aan iedereen die
meewerkte om 't feestje te doen gelukken en
aan allen die meevierden.
Mogen we onzen neus voorbijpraten dat de
Basculemannen, gehoor gevend aan de aan
wakkering van heer Verplancke, ook 'n vlag
krijgen, 't project licht klaar en de inhuldi
ging 't zal niet lang meer duren. En of
't een schoon vlagje zal zijn en nog 'n schoon
boldersfeestje KRABBER.