le Jaar, N° 10 - 14 Juni 1930 11e Année, N° 10 - 14 Juin St-Martln at sa Decoration Intérieurs Gemeenteraad van Yper Weekblad - bet Arrondissement Yper Journal hebdomadaire de I'Arrondissement d'Ypres Zuidwatering van Veurne HET YPERSCHE |T ir Vwoinniging der Ge teisterden, she Clubs, enx LA REGION D'YPRES Organe de I'Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. Beheer, Opslel en Aankondigingen 15. Boterstraat, 15, Yper Abonnement18 fr. 00 per jaar Buitenland 32 fr. Men ban Intthrl/rtn in alle Belglsthe poetkantoren 35 ct. het nummer Naam loost artikel» geweigerd Rédactlon, Administration et Publicité 15, rue au Beurre, Yprrs Abonnement 18 fr. CO par an Etranger 32 fr. On pent i'abonner dans tons les bureaux de poste Beiges 35 ct. Ie numéro Let articles non slgnis sent rejusés De beheerraad der Zuid watering van Veurne zal hare Algemeene Vergadering houden op Maandag 16 Juni 1930, om 3 uur, in haar lokaal, St-Sebastiaan, OOST- VLETEREN. Namens het Bestuur De Voorzitter, Victor PIETERS BurgemeesterNotaris, Reninghe. II serait téméraire, avons-nous dit, de ten- ter une décoration picturale a St Martin, paree que les traditions se sont perdues, et que, sauf, peut être, l'école bénédictine de Beuron, qui nous a laissé a l'abbaye de Maredsous les impressionnantes fresques si heureusement inspirées de Fra Angelico, nos décorateurs contemporains n'ont réussi qu'a maculer les murs des couleurs les plus criardes de leur palette et même a transfor mer les colonnes en mirlitons garnis de bande rolles, enlevant ainsi au monument tout son caractère de grandeur et de sévérité. C'est done dans la sculpture que nous devons chercher ici l'élément capable de s'harmoniser le mieux avec la physionomie propre de l'édifice. Nous pourrions même dire de la physionomie toujours connue, puisque, depuis des siècles, des générations d'Yprois ont connu les imposantes statues des apótres adossées aux colonnes de la nef principale, le Salvator Mundi, l'ceuvre mai tresse de Taillebert, les mausolées de nos évêques, les statuettes en albatre ornant les riches clotures Renaissance des chapelles, et, enfin, des monuments funéraires d'un art élégant et rafifiné. On se trouve done ici en présence de deux choses qui, a première vue, pourraient sem bier contradictoires» et devoir s'exclure mu tuellement, alors qu'en réalité, elles sont absolument conciliables d'une part, le senti ment tiès compréhensible et respectable des Yprois qui, en dehors de toute question d'art ou d'archéologie, n'ont qu'un désir, celui de revoir leur belle église de St-Martin telle qu'ils l'ont toujours connue, et, d'autre part, l'archéologie, dont on ne peut assurément négliger les enseignements, mais qui aurait tort de vouloir se confiner dans les limites étroites d'une époque déterminée. II a fallu des siècles pour édifier certaines églises, et, dans le mobilier principalement, chaque époque a témoigné de la piété des fidèles. Dès lors, loin d'y voir un inconvénient, nous souhaiterions plutöt de voir ré*ablir les statues des apótres, ainsi que le groupe du Salvator Mundi, eet ensemble scu'p'ural n'étant pas seulement en corformité avec toutes les traditions de l'archéologie religieuse, mais étant aussi de nature a rehausser consi- dérablement la beauté de l'architecture même. Admettant, un instant, comme résolue, cette question, nous en arrivons a l'exécution même, et, partant, a l'époque dont il convient de s'inspirer. Trois solutions nous semblent pouvoir être mises en présence, et nous les formulons ici trés objectivement i° Reproduction servile, d'après les docu ments photographiques de Van Ysendyck, du groupe du Salvator Mundi et des statues des apótres, de Taillebert. CEuvre éminem- ment souhaitable, mais grosse de difficultés, tout d'abord, paree qu'on ne possède pas de moulages, et qu'ensuite les reproductions photographiques n'existent pas pour les statues des apótres, mais seulement pour trois socles. Du reste, par suite des conceptions erronnées règnant en certains milieux, oü'l'on se confine a une épo'que trés courte du moyen-age, a l'exclusion de toute autre époque, ce projet risquerait de ne pas être approuvé en haut lieu. 2° Reproduction, non comme ei dessus de l'oeuvre de Taillebert, mais de modèles, peut- être encore existants, de la meilleure époque de l'art gothique. En ce cas, il s'agirait de retrouver, dans les pays oü l'art sculptural de cette époque a le plus d'affinités avec le nótre, des statues des douze apótres, du Salvator Mundi et de deux anges porteurs de chan deliers. Nous avons une vague intuition que de tels modèles sont encore existants, et il y a, dans le pays, une personne suffisamment documentée sur cette matière, pour pouvoir, le cas échéant, nous seconder dans nos recherches. Pour le dais lui-mêmeiln'y aurait pas même lieu de désespérer. 3° Création de toutes ces sculptures par un artiste aussi imbu que possible, de l'art du moyen-age, artiste connaissant tout ce que les grandes cathédrales des pays voisins ont encore conservé en fait d'iconographie reli gieuse. Nous avons de telles raisons de douter de la réussite d'une oeuvre de cette importance, que nous n'hésitons pas a accor- der nos préférences a des reproductions de bons modèles gothiques, si ceux ci existent encore, comme nous le disions plus haut. Telles sont, en résumé, les trois solutions en présence pour reconstituer, dans la mesure du possible, quelques-uns des plus beaux morceaux que l'art statuaire avait laissés a St-Martin. La question vaut certainement un examen approfondi, et ne peut être résolue au pied levé. Les mesures hatives sont le plus souvent mauvaises. C'est pourquoi la question restant pendante, il y a lieu de conserver, a 1'emplacement oü se trouvait le Salvator Mundi de Taillebert, les pierres en saillie destinées a soutenir tout eet ens-mble sculptural. Ce sont la des témoins que, sous aucun prétexte, il ne serait perm s de dé- truire ils affirment l'existence d'une chose disparue et invitent a rétablir celle ci. PYRÈS Errata. Dans notre article du 5 Avril, parlant du Salvator Mundi, de Taillebert, nous avons dit, erronnément, Dieu le Père. II s'agit, évidemment, du Christ ainsi que l'atteste le texte biblique de l'arcade Ego sum via, Veritas et vita. L'artiste avait repré- senté Dieu le Fils, tenant de la senestre le globe crucigère, et bénissftnt, de la dextre, a la manière latine. Nos lecteurs auront, cer tainement, rétabli ce lapsus calami. Dans notre article du 24 Mai, nous croyons voir dars les fresques figurant les attributs des quatre évangélistes, des ceuvres du XVe siècle, et non du XIV', comme il a été imprimé. Verslag der Zitting van 2 Juni 1930. De zitting wordt te 18 u. geopend. Zijn tegenwoordig de heeren Sobry, burge meester voorzitter Lemahieu en D'Huvet- tere, schepenen Capoen, Missiaen, Bonnet, Coutelle, Vermeulen, Vergracht, Vandamme en Delahaye, raadsleden Versailles, secre taris. De heeren Laton, Leuridan en Soete komen enkel de raadszaal binnen wanneer de bespre king reeds was aangevangen. M. Sobry. De heer schepen Declercq heeft zich laten verontschuldigen de' zitting van vandaag niet te kunnen bijwonen, daar hij onpasselijk is. Bij gebrek aan tijd is het proces-verbaal der laatste zitting ook nog niet kunnen opgemaakt worden. I. Stadseigendommen verpachting van het vijverhuis te Zillebeke, het recht van visschen in gtmelden vijver en het maaigras groeiende op den binnenkant der oevers van den vijver. M. Sobry. Ingevolge de beslissing van den gemeenteraad hebben wij den pachter van Zillebekevijver in het schepencollege ge roepen en hem voorgesteld nog drie jaar pacht te geven mits de jaarlijksche pachtsom van 25oo fr., te betalen met de helft den iD April en in October van ieder jaar. De pachter heeft dit voorstel aanvaard en thans vragen wij aan den gemeenteraad dit te willen goedkeuren. M. Lemahieu. Er is daar nog een kleinig heid aan toe te voegen, namelijk dat er aan den pachter uitdrukkelijk gezegd werd dat al de visschers, zoowel de Ypersche als de vreemde, op gelijken voet moeten behandeld worden en dat hij niemand mag laten visschen op de oevers van den vijver die beplant zijn, tenzij langs den kant der dreef. De pachter heeft zich met die voorwaarden heel gewillig t'akkoord verklaard. M. D'Huvettere. De pachter is belast

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1930 | | pagina 1