Un Artiste Yprois de la Renaissarcs Uitslagen der Prijskampen Résultats des Concours 2 L'inoubliable Cathédrale Renaitrait elle un jour a sa primitive beauté Le 1" Novembre 1919, Fête de Tous- saint, fut inaugurée la première église parois- siale provisoire de St-Martin, établie a la Plaine d'Amour dans une double Nyssen Hut Le 1" Dimanche d'Aoüt 1920, s'ouvrait a l'occasion de la Tuindag, l'église provisoire de la rue d'Elverdinghe construite par les soins de M. le Haut Commissaire Royal De Schoonen. La vénérable statue de N. D. de Tuine y fut placée la veille au soir, et a Tissue de la Grand'Messe la procession de Tuindag fit sa première Sortie au milieu des ruines. Nos Evêques a ïpres Urbain Taillebert, Sculpteur Stedelijke Muziekschool van Yper Ecole de Musique d'Ypres Schooljaar - 1929 -1930 - Rnnée Scolaire vandale et parjure, n'était plus, avec nos Halles somptueuses, qu'un amas de ruines. En moins de dix années le prodige s'est accompli. C'est le 8 Juin 1919, Jour de Pentecóte, que le Culte Catholique fut rétabli en notre ville, dans la petite baraque chapelle érigée sur les ruines de l'Institut du Sacré-Coeur, chaussée de V amertinghe. M. le Chanoine Delaere, Doyen d'Ypres, y officia, en présence des premiers habitants de la nouvelle Ypres, assisté du regretté M. Neuville, nommé Curé de la paroisse St-Pierre. L'émotion était générale. Tout de suite la chapelle fut trop petite, et huit jours après on chantait la Grand'Messe dans un baraquement plus vaste qui fut plus tard l'église provisoire de St Nicolas desser- vie par son zélé Curé l'abbé Denys, et qui devint la proie des flammes le 22 Mai 1922. Cette église provisoire, en attendant de redevenir l'école de St-Michel, a done servi de temple paroissial durant bientöt dix ans. Elle a toute une histoire oü figurent les installations Canoniques de nos trois Curés Doyens M. le Chanoine Delaere, Mgr Lamiroy et M. Julien Vermaut, chef actuel du Doyenné d'Ypres. Entretemps, a la suite de la première adjudication des travaux du choeur, le 20 Aoüt 1921, les entrepreneurs MM. Albéric et Julien Vandekerckhove établissaient leur chantier en Décembre 1921, pour entamer les premiers travaux de magonnerie en Septembre 1922. Le li Novembre ig22, Fête de St Martin, eut lieu la pose de la première pierre par Mgr Waffelaert, évêque de Bruges. Une imposante cérémonie liturgique se déroula, sous la voute céleste, favorisée par un temps clément, en présence de M. le Ministre Van de Vijvere, et des autorités religieuses et civiles de la cité renaissante. Et malgré toutes les difficultés financières et économiques qui marquèrentlarestauration de la Belgique Meurtrie. la Cathédrale d'Ypres se releva majestueuse sous la main experte de son éminent architecte. en même temps que ses Helles annexes du cloitre et des sacristies confiées aux entrepreneurs Yprois MM. Joseph et Emile Mahieu. Le Jour des Ramesux i3 Avril ig3o, fut un jour de triomnhe inoubliable. La Cathé drale de St- M at tin, rendue au Culte. s'emplis- sait d'une foule. inr.omHra^k pour rendre gtaces a Dieu et a Notre Dame de Tuine. La Consécration épiscopale du nouveau sanctuaire et de son autel majeur Mardi prochain, i5 Juillet, maiquera le scesu spiri- tuel au merweilleux Temple Divin. Nns voeux de bienvenue au vénérable évêque de Bruges qui vient présider la céré monie a son digne coadjuteu-, le p-élat- consécrateur. et au céléorant de la Messe d'Actions de Graces, Théroïque pasteur de la Cité Martyre. YPRIS. Le Mardi l5 Juillet prochain, a l'occasion de la consécration solennellede la Cathédrale, la ville d'Ypres recevra la visite de Sa Gran deur Monseigneur Waffelaert, évêque de Bruges, et de son coadjuteur Monseigneur Lamiroy, ancien doyen d'Ypres. La cérémonie de la consécration commen- cera a 8 h. La messe solennelle sera célébtée, vers 11 h., par Monsieur le chanoine Delaere, ancien doyen d'Ypres. L'après-midi, a 4 1/2 h un imposant et gracieux cortège, organisé par la Croisade Eucharistique déhlera devant les autorités religkuses reünies au Doyenné, rue Jansenius. A 5 h. un salut Pontifical chanté dans la Cathédralej couronnera splendidement cette émouvante journée. II y a des admirateurs convaincus, comme il y a des détracteurs systématiques de telle ou telle période de Tart. et, si, dans 1'art reli- gieux principalement, les uns voient, dans l'art du moyenage, la spiritualité, Télévation de lame et Texpression des figures, au dé triment, peut être, de la beauté physique, par contre, les fervents de la Renaissance, plus prés de la nature humaine, vanteront le des sin, la plastique, plus exacts, des artistes de cette époque. Cela se résumé a dire, si Ton veut recourir a «les exemples Une statue d'un ymaigier du moyen age, telle la Ste- Catherine de la chapelle des comtes de Flandre, a Courtrai, Temporte t elle sur Tune des statues de Van Poucke de Tautel du S. Sacrement, de jadis, a St-Martin, ou bien une mador.e de Cimabue ou de Boticelli, est elle plus belle qu'une vierge de Rubens ou de Van Dyek Question de goüt, répondrons- nous, et, comme on ne discute pas matière de goüt, nous nous abstiendrons même d'ex primer ici nos préférences personnelles. Indéniablement, l'époque de la Renaissance, malgré tout ce qu'on peut lui reprocher, au point de vue de Tabsence de mysticisme reli- gieux, a produit, en notre pays, des ceuvres remarquables, et il suffit, pour s'en convaincre, de consulter les excellents ouvrages du che valier Marchal et d'Henri Rousseau, ou de feuilleter les Documents classés de 1'art de Van Ysendyck. Urbain Taillebert, dont les superbes statues des apótres et le Salvator Mundi, faisaient Tadmiration de tous les visiteurs de notre église primaire, était un de ces nom- breux artistes régionaux, assez peu connus, et dont le talent consommé devrait faire sauver, a jamais, le nom de l'oubli. Si rien de précis n'est connu au sujet de son existence, du moins peut on affirmer que son activité artistique, qui s'est limitée a la région d' Ypres, a duré approximativement de i585 a i635. La décoration héraldique de la porte de Messines lui fut commandée par le magistrat de notre ville, et dura de i588 a i58g. Elle se composait des blasons d'Espagne, de la Flandre et de la ville d'Ypres, que le peintre Yprois Massaert fut chargé d'enluminer. Ces mêmes blasons, on s'en souvient, figuraient sur une superbe tapisserie de notre musée. Une autre commande officielle lui fut faite, par le magistrat, celle de la statue de Tarchiduchesse Isabella, qui devait com pléter, avec les statues de Philippe II, de la reine d'Espagne et de l'archiduc Albert, la série des effigies des comtes de Flandre, ornant, depuis i532, la fagade méridionale des Halles. Parmi les autres travaux exécutés par Taillebert a Ypres, rappelons, tout d'abord, le Salvator Mundi et les statues des douze apótres, a St Martin, oeuvres dont la recon- stitution serait éminemment souhaitable, si elle est possible, ainsi que nous l'avons écrit piécédemment. En 1626, il érigea le riche muusolée de Mgr de Hennin, oü le prélat est figuré a genoux, priantson patron, St Antoine, debout, dans la partie droite de ce monument, si gravement endommagé par les bombarde- ments. L'église St Pierre devait au ciseau du même artiste Tautel de N. D des Sept Douleurs, composition un peu lourde, mais cossue et bien dans le goüt de son époque. Dans Texécution des stalles de St-Martin, Taillebert se révèle comme un ornemaniste délicat, son style d'une finesse extiême, pro- cédant plus de celui de l'orièvre que de celui du sculpteur. Elégance, sobriété de détails, noblesse de lignes, telles étaient les qualités maitresses de ets stalles qui pouvaient compter parmi les plus belles ceuvres de ce genre de la Renaissance flamande. Les balda quins cintrés alternant avec d'autres triangu- laires, étaient supportés par des colonnettes d'une élégance discrète, tandisque les quatre figures sculptées en bas relief, la frise et les masques minuscules contribuaient a former une ornementation manquant peut-être un peu de force réelle, mais possédant certaine- ment une délicatesse de bon goüt. C'est en i5g8 que Taillebert termina et signa cette importante composition sculpturale. Les stalles de Loo, auxquelles l'artiste travailla vers 1624 a 1626, s'apparentaient singulièrement avec celles d'Ypres, et, en cette même église de Loo il exécuta encore la chaire et des bas reliefs figurant les mystères du Rosaire. Les statues du jubé de Dixmude sculptéeS par Taillebert, en 1600, portaient bien plus le cachet des oeuvres gothiques que de celles de la Renaissance, et s'harmonisaient par- faitement avec le fouillis sculptural de l'époque dite du gothique flamboyant. De toutes ces belles oeuves, que nous reste-t-il depuis la guerre, sinon quelques débris informes destinés a être lélégués, comme on Ta dé a fait a Dixmude dans une salie de musée PYRÈS. Notenleer (Knechten rn Jongelingen) Lagere. Af deeling (Sectie A) Leeraar de heer Georges Van Egroo (Er waren 20 punten te winnen) Hebben bekomenCardoen And; 8 V> p De Mey Daniel (17 p.!, Fuwaer Georges (14% p.), Lhomas Frans(i4 p.), Provoost Paul 13 Vi p.). Berthier Roger (i3 p.). Lhomas Georges (12 p De Geyter Andié (11 p.), Wenes André (to p.). Lagere A/deeling (Srctie B) Zelfde leeraar. (Er waren 20 punten te winnen) Hebben bekomen Rust Douglas [7 V» p.), De Nutte Lucien. Houtman Willy (17 p De Bau Andié, Le Roy E;rest (16 y« p.), Delahaye Gérard, Houtman Roger (i5 V> p.), Van Ommeslaeghe Robert (14% p Mictiels Lucien, Meul Pierre (12 p.). Van Nieuwen- huyse Roger, Werrebrouck Freddy (ci p.), Cochonneau Norbert, De Viiese Frans(loVi p Middelbare Afdeeling Leeraar de heer Elie Ryckelynck. ie Eervolle melding met groote onderschei ding V'iaene Daniel ie Eervolle melding Kerrinckx Roger, Laeante Gilbert. 2e Eer volle melding Chapelle Daniel, Coffvn Jean, Pien Emiel, Meul Roger, Soete Irt-rée, Deprez Albert, Alleweireld Roger. 3e Eer volle melding Camerlynck Jozef. Hoogere Afdeeling Sectie A) Leeraar de heer Lionel Blomme. ie Eervolle melding met onderscheiding Ossieur Maurice. 1* Eervolle melding Desramault Lucien. 2e Eervolle melding Wullepit Marcel. Hoogere A fdeeling Sectie B) Leeraar de heer Lionel Blomme. 1* Prijs met groote onderscheiding Legley Victor. ie Prijs met onderscheiding De Cadt Jean. Notenleer (Meisjes en Juffrouwen) Lagere Afdeeling (Sectie A) I.eerares Juffrouw I. Verhack. (Er waren 20 punten te winnen) Hebben bekomen Dethoor Antoinette, Matthys Aline gVip.), Melles Margaret (19 p.), Callus Jeanne (18 p.), Baete Marie- Louise (14 p.), De Haeck Antoinette (l3 p.), De Crock Agnès (i2y«p.), Bouve Lucie, Bouve Yvonne (12 p.). Lagere A fdeeling Sectie B) Leerares Mevrouw Ado Van Gheluwe ('Er waren 20 punten te winnen) Hebben bekomen Bultynck Ivonne (i8yi p)., Vandermeulen Henriette (18 p.), Pickel Suzanne, Wenes Marthe (16 p.), Platteeuw Louise (i5 p.), Merlevede Marie-Antoinette, Gaimant Iolande (14 p.), Rollander Christine (i3 p.), Jacques Agripine (12 p.), Braem Louisette (11 y» p.), Masquelier Paule, Mahieu Renée (li p.). Middelbare Afdeeling Leeraar de heer Lionel Blomme 1' Eervolle melding met groote onderschei ding De Graeve Agnès, Van Damme Gabrielle. 2e Eervolle melding Verhaeghe Marie-José, Storme Jeanne. 3e Eervolle melding Verbeke Denise, Giller Suzanne, Madou Anna, Matthys Anna. Hoogere Afdeeling Sectie A) Leeraar de heer Lionel Blomme. f" Eervolle melding met de grootste onder scheiding Souvage Béatrix. ie Eervolle melding met groote onderscheiding Boone Thérèse, Den Exter Solange. i° Eervolle melding Pannekoucke Denise, Cherchye Elisabeth, Lemahieu Irene, Vermeulen Léa. 2* Eervolle melding Braem Maria, Leuridan

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1930 | | pagina 2