TUINDAG 1930
lle Jaar, N° 19 - 16 Oogst
1930 - 1 le Année, N° 19 - 16 Aoüt
i Weekblad -
het Arrondissement Yper
GEMEENTEFEESTEN
Le Royal Amer
et le Bitter Zigomar
FERDINAND PAUWELS
Journal hebdomadaire
de Arrondissement d'Ypres
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STAD YPER
Zondag 17 Oogst
Om ii.3o u. Plaatsen van den eersten
steen der kaaimuren.
Esquisse Biographique
Ferdinand PAUWELS
HET
8tt
YPERSCHE
/•-■'S-y,--*
Aar Vwesnlglng der Geteisterden.
Aar Tperache Clubs,
LA REGION
D'YPRES
Ortjane de I" Association des Sinistréa,
des Clubs Yprois, etc.
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35 ct. het nummer
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Om 12 uur Concert, Groote Markt, door
de Katholieke Harmonie «Sinte-Cecilia» van
Zonnebeke.
PROGRAMMA
1. Ruben stnarsch Slootmakers
2. Een Dorpsfeest, fantasia L. Vermaelen
3. Alipha, openingsstuk G. Gadenne
4. La Lianemazurka G. Carpentier
5. La Vie Champétre, fantasia Z. Bajus
6. Aurore de Chasse G. Gadenne
7. Wachten doet sterven
8. Prés et Bois
Om i5 uur, op Scadsvestingen (achter Sint-
Jacobskerk) Opvoering van GUDRUN
door het Vlaamsche Volkstooneel.
Om i5 uur Prijskamp voor 'i Lijn-
visschen door de Maatschappij Front
hengelaars Kasteelgracht. (Meenenpoort
Zwemplaats)
Om 18 uur Turnfeest, Groote Markt,
door de Liberale Turners van Yper De
Onvermoeibaren
PROGRAMMA
1. Opening door de Liberale Harmonie.
2. Gezamenlijke losse oefeningen vr meisjes.
3. Oefening en marschen met vaantjes voor
jongens.
4. Gezamenlijke losse oefeningen voor meis
jes en jongens.
5. Oefeningen met massues.
6. Werkingen en assaut met fleuret (meisjes).
7. Gezamenlijke losse oefeningen voor jon
gens.
8. Canne Royale
9. Ballet der Pierrots et Pierrettes
10. De eerste lessen van acrobatie.
11. Pyramieden voor jonge meisjes.
12. Pyramieden - oefeningen.
13. Pyramieden.
14. Apotheoos.
ont toujours été
et nestent les mellleurs
des APERITIFS I
Tout comme Guido Gezelle, le grand poète
mystique, dont le pays flamand, tout entier,
vient de célébrer le centenaire, Ferdinand
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Photo communiquée par notre correspondant Pyrès.
Pauwels naquit également, en i83o, dans
l'humble maison d'un jardinier, et c'est, sans
doute, dans la contemplation des fleurs et des
scènes de la nature que l'immortel barde
brugeois se forgea les premières impressions
des beautés de sa terre natale, de même que
Pauwels y puisa, probablement, les secrets
de son incomparable dessin, et les abondantes
richesses de sa palette.
De même que les peuples qui n'ont pas
d'histoire sont les peuples heureux a ce que
l'on dit, de même nos humbles terriens n'ont
pas d'histoire familiale et ne possèdent pas de
généalogies. On se rappelle que Louis Veuil-
lot répondit, un jour, a un noble, qui se van-
tait de descendre des croisés Moi, je
remonte d'un tonnelier. II n'a point fallu
être un d'Hozier pour remonter jusqu'au
grand père de l'aitiste, Simon Pauwels, né a
Eeckeren, vers 1752, modeste travailleur,
dont le fils Pierre, né le 2 Février 1799, devait
être le futur père de Ferdinand. En 1824,
Pierre Pauwels épousa a Schooten, Marie
Jaspers, et c'est dans cette commune que le
jeune ménage se fixa tout d'abord. Union
bénie, s'en fut, puisqu'il en naquit cinq fils,
précédés et suivis de deux filles. En 1828
ou 1829, le jeune ménage Pauwels Jaspers
revint a Eeckeren, le village natal, pour
s'établir au hameau Het Zand dans une
maison avec grand jardin et pépinière, dépen-
dant du superbe domaine de Veltwyck, la
maison communale actuelle. C'est la que
naquit, le i3 Avril i83o, le quatrième enfant
de ce modeste ménage de jardinier, et il regut
a l'église paroissiale voisine de St-Lambert,
le prénom de Ferdinand. L'acte de l'état-civil
porte les prénoms de Guillaume-Ferdinand.
La maison natale, qui portait le n° 229, a
disparu depuis longtemps mais, malgré la
modernisation du quartier du Zand, on peut
indiquer encore son emplacement assez exact.
C'est a l'école du village que le jeune Ferdi
nand regut les premiers rudiments de son
instruction, et tandis que ses frères, selon
les traditions campagnardes, secondaient
déja leur père dans les travaux de jardinage,
par contre, le jeune Ferdinand aimait a
s'isoler, tragant de ses petits doigts, dans le
sable, des dessins des plus variés. Un mem-
bre de la familie raconte même que le futur
décorateur de nos Halles avait littéralement
recouvert les murs de la cuisine de bon
hommes, de maisonnettes, d'animaux et
figures diverses. Qu'on vienne, après des
exemples aussi frappants, afhrmer que la
vocation soit une chose inexistante.
En 1841, le père Pauwels fut appelé a
Brasschaet, pour devenir jardinier de M. le
comte de Baillet-Moretus, et ce fut la un
événement qui devait avoir une répercussion
profonde sur la future carrière de l'artiste.
C'est, en effet, ce gentilhomme qui fut le
premier a découvrir le talent naissant de l'en-
fant, et, qui, en mécène éclairé, l'envoya, a
ses frais, a l'Académie d'Anvers, pour y tra-
vailler sous les maitres Dujardin et Wappers.
Un heureux hasard devait, a nouveau, ser-
vir le jeune étudiant en 1846, son père alia
se fixer a Anvers même, pour y devenir jardi
nier de Mme le Grelle-Dhanis, et, du coup, la
maison paternelle se trouvait siugulièrement
rapprochée de l'Académie, centre de ses
études. D'emblée, le jeüne Ferdinand devint
un des meilleurs élèves de l'Académie, et,
après avoir remporté le prix d'excellence, il
exposa, en i85i, a l'age de 21 ans, a l'expo-
sition triënnale de Bruxelles, une vaste com
position historique, le faux Baudouin de
Constantinople devant, Jeanne de Flandre.
Cette oeuvre de prime jeunesse, forcément
encore imparfaite, devait tracer la voie de
l'artiste qui devait, par la suite, s'éprendre
passionnément pour l'histoire de son pays, et,
en particulier de la Flandre, et devenir un de
nos peintres d'histoire les plus réputés.
Lauréat du concours de Rome, en i852,
avec son Coriolan, toujours conservé a l'Aca
démie d'Anvers, oü Conscience, le grand
romancier flamand était alors secrétaire, il
regut la bourse d'études afférente a cette
haute distinction, et il entreprit ainsi le clas
sique voyage d'Italie, oü il séjourna pendant
quatre ans. De l'antique terre des arts, il fit,
de même que son compagnon Franz Viack,
plusieurs envois qui furent exposés a Anvers.
Parmi ceux-ci, Génard, qui devint, par la