"Hans soar J5acMr.es 3 écrire Le LAST POST 2 Le Cloitre St-Martin THE LAST POST Anciens Elèves de 1'Ecole de Musique Oud-Leerlingen der Muziekschool avait lieu de trés bonne heure entre 3 1/2 et 5 heures du matin suivant la saison. Les cita- dins trouvaient cela tout naturel, et la fermeture dé la ville était une mesure fort appréciée au point de vue de la sécurité publique et du revenu pour la caisse communale. En Janvier 1837, le conseil communal arrêta un nouveau règlement pour l'ouverture et la fermeture des portes. Ce règlement, avec de légères modifi cations quant èi l'horaire et au taux de la rede- vance, resta en vigueur jusqu'au 21 Juillet i860, jour oü les portes furent enfin ouvertes pour toute la nuit, comrae conséquence de la Ioi sur la suppression des octrois. A partir du 1 Janvier i838, commenga le fonctionnement de la caisse de retraite pour les employés communaux. Au nou vel an de i838, le collége fit défense aux agents de police d'aller encore, suivant un ancien usaqe, souhaiter la nouvelle année aux principaux habitants, adresser leurs félicita- tions a l'occasion des mariages, etc. En com pensation, ils regurent chacun une gratifica tion de 100 francs... Au cours de l'été i838, notre administration communale cüt, pour la première fois, a s'oc cuper de l'établissement d'une voie ferrée. Elle envoy a une pétition au Ministre des travaux publics pour obtenir le prolongement jusqu'a Menin du railway projeté entre Bruxelles et Courtrai, afin de mettre celui-ci en communication avec le chemin de fer en projet de Dunkerque a Menin par Ypres. La discussion du traité des 24 articles qui devait nous enlever la moitié du Luxem bourg et du Limbourg, soulevait en Belgique une indignation générale. En séance du 3o Jüillet l838, les conseillers communaux d'Ypres envoyèrent au Roi une véhémente protestation contre l'adoption éventuelle de ce traité. Hélas, les protestations de la Bel gique entière n'eurent aucun eflfet. Les puis sances européennes nous imposèrent en i83g cette mutilation de deux de nos provinces. La bibliothèque publique d'Ypres, due a l'initiative privée, fut instituée en l83g, et la ville lui accorda un subside et l'usage de quelques locaux dépendant de l'ancien palais épiscopal. Cette bibliothèque y resta jusqu'a la guerre. En 1840, les Pauvres Claires vinrent s'éta- Hir dans les batiments du cloitre de St- Martin, oü elles restèrent jusqu'a leur démé nagement pour la rue de Stuers le 29 Octobre 1900. Vu l'état de délabremert de ces bati ments, la Faorique de l'Êglise St-Martin, le ïr en accorda le bail pendant 99 ans, a raison de 3oo francs l'an, frais d'aménage- ment a leur charge. Jusqu'en 1841, le Tribunal de 1' instance avait ses locaux dans l'ancienne Chatellenie, G aau'Place. Ii fut d;c Ié cette an ée la que le Tribunal serait transféré dans l'ancien pa- l'ais épiscopal du clcitre St Martin, batimcnt qui était sans occupeur. Le trarsfert iut efiectué en 1844, a l'achèvement des travaux «'appropriation,et le Tribunal y resta )usqu'au bombardement de la ville en 1914 Le jardin de l'évêché fut transformé alors en jardin pu blic, et la Chatellenie donnée en location a la société La Concorde qui y resta aussi jusqu'au bombardement. L'adjudication des travaux de la nouvelle Eglise de S' Nicolas fut approuvée par le con seil Communal en séance du 18 Novembre 1841. MM. Louis Lapiere, L. Clinckemaillie et B. Decoene furent déclarés adjudicataires au prix degi35o francs. Au mois de Septembre de la même année, deux jeunes Yprois, Charles Fiers, êlève sta- tua re, et Frangois Roffiaen, élève peintre, regurent chacun un subside de 600 francs, pour les aider a continuer leurs études. Toute- fois.ce subside ne fut accordé a Roffiaen qu'a condition qu'il viendrait a Ypres peindre un tableau sous la surveillance du Conseil, ce afin dissiper des bruits calomnieux répan- y - com m On f r r-r. inca, 1 <ie en réaliié 'e dessiner et 'de peindre convenablement. Le bourgmestre Vander Stichele, les conseillers Vanden Bogaerde, Boedt en E. H. Iweins furent chargés de choisir le sujet du tableau a peindre par Rof fiaen. Le jeune artiste vint a Ypres se mettre a l'oeuvre, et sortit si victorieusement de l'é preuve que, non seulement son subside lui fut maintenu, mais que la ville décida de lui acheter son tableau pour la somme de 5oo francs On voit que les choses se passaient alors patriarcalement. Nous ignorons le sujet et le sort de ce tableau. Mais chacun sait que MM. Fiers et Roffiaen devinrent deux trés grands artistes, dont Ypres est légitimement fiére. Ce fut encore en 1848 que le conseil o;ga nisa la société des Beaux arts a laquelle est due la création de notre musée communal, et fit les démarches qui aboutirent la même an née a l'établissement chez nous du conseil des Prud'hommes. (A suivre). La décision, si inattendue, de ne plus reconstruire l'antique abbaye de St Martin, a jeté la consternation parmi la population Yproise fort attachée a ses monuments histo riques. Jamais, on n'aurait pu supposer que, après la disparition de l'ancien séminaire l'école moyenne d'avant guerre après la non reconstruction du palais épiscopal l'ancien palais de justice on aurait pu se résoudre, peut-être bien a contre cceur, a ne plus relever de ses ruines un troisième monu ment qui rappelait l'histoire religieuse de notre cité et qui fut, en outre, le berceau et le témoin de la vie politique de notre ville. Les Van den Peereboom, les Surmont de Volsberghe, lés Colaert doivent frémir dans leurs tombes. S'ils le pouvaient, avec qu'elle éloquence ils prendraient la défense de ce condamné, avec quelle ardeur ils plaideraient le droit a la résurrection de ce cloitre, qu'un haut dignitaire voulut sacrifier, il y a deux ans, pour en employer les indemnités a parfaire la toilette de la cathédrale Heureusement, des membres de la Fabrique d'Eglise pro- tesièrent contre ce marché, et cette malheu- reuse combinaison n'eüt pas de lendemain. A présent, a défaut de lui trouver une desti nation, de crainte d'imposer de nouvelles charges d'entretien a la Fabrique d'église, on s'oppose, probablement avec un serrement de coeur, a la renaissance de cette célèbre abbaye. Ses indemnités, avec remploi libre, seraicnt destinées a former un capital dont les intéréts serviraient a couvrir, en partie, les frais d'entretien de la cathédrale. Triste précédent créé, cette fois, par des enfants d'Ypres II semble pourtant que la solution de ce problème n'est pas impossible. On pourrait, par exemple, en reconstruisant cette demeure des moines, y prévoir un certain nombre de chambres qui seraient données en location a des ecclésiastiques retraités, au besoin a des célibataires, a des veufs qui ont atteint un certain age. Ou mieux encore, l'administration commu nale pourr.it consacrer les indemnités dues pour le local de la bibliothèque d'avant-guerre, a la réédification de eet ancien couvent et y installer la bibliothèque et les musées lapi daire, de peinture, d'antiquités, etc. L'étage de la Boucherie devenant vacant serait mis, ainsi que le cöté droit du rez de chaussée, a la disposition de la police qui aurait la un excellent poste d'observation. L'administra tion communale, par contre, n'aurait plus de loyer a payer pour le local actuel de la police. Vouloir c'est pouvoir Le public Yprois attend avec impatience une solution favorable. Nous espérons aussi que le Conseil de fa brique de la Cathédrale se montrera franche- ment Yprois. aa bureau de ce journal Notre Last Post est un hommage qui a tellement touché le coeur des Anglais qu'eux mêmes viennent maintenant de l'établir a Loos, et qu'ils l'établiront ensuite également a Thiepval lorsque le mémorial en construe- tion y sera achevé. Le Times de Londres, dans son n° du 25 Septembre dernier, en annongant la naissance du Last Post anglais de Loos, ajoutait qu'en ce qui concernait celui d' Ypres son maintien était déja assuré. Ainsi prés^ntée, cette infor mation était erronée, ou tout au moins prêtait a plusieurs confusions regrettables Notre Last Post a nous est une institution née spontanément de l'initiative privée des habi tants d'Ypres, elle est déja arcienne, et son Comité doit encore rechercher les moyens d'en assurer la perpétuité. Deux éminents soutiens a Londres de notre oeuvre Yproise, M. le lieutenant - général Pulteney, et le secrétaire général adjoint du Toe H., M. le major Slessor, ont imméiiate- ment écrit au Times pour mettre les choses au print. Voici leur lettre qui a paru dans le Times du 3o Septembre dernier TO THE EDITOR OF THE TIMES Sir, As the British representatives on the Belgian Association which is responsible for the daily sounding of the Last Post at the Menin Gate at Ypres, we venture to point out that this practice, now being extended to Loos and later to Thiepval, was conceived some years ago by the Beleiins themselves, and has been carried out by them as a daily gestu-e of emembrance from th-i living to the dead citizens of the Salient. They desire thus to pay their homage to those who died in the defence of Ypres during the years of war. In your article in The Timet of September 25 you mention that 'he Menin Gate is already provided for. That, however, is not quite correct. The incidental expenses have been provided by the citizens ot Ypres, and we are keenly interested in helping them to continue this deed of homage, and shall be grateful for the support of sympathizers. Yours obediently, W. P. PULTENEY, Lieutenant-General, PAUL SLESSOR, Assistant General Se cretary, Toe H. 47, Francis street, S. W. 1, Sept. 29. Nos bien vifs remerciments aux deux signa- taires de cette rectification. Avec de pareils appuis, le Comité du Last Post réussira dans son effort pour assurer la permanence de l'oeuvre, créée a Ypres par nos concitoyens en reconnaissance pour tant de vies anglaises sacrifiées ici dans la défense commune. Un groupe d'anciens élèves de notre école de musique a décidé de créer une association ayant pour but de contribuer au développe- ment de l'art musical en notre ville. Son premier geste serait de rendre un hommage permanent au dévoué et regretté Directeur, Albert Van Egroo, en faisant apposer une plaque commémorative sur les murs de l'école. Toutes les personnes désireuses d'adhérer a cette association peuvent se faire inscrire chez Mademoiselle Irène Verhack, rue de Lille. Eenige oud-leerlingen van onze muziek school hebben besloten eene vereeniging te vormen met het doel de muziekkunst in onze stad uit te breiden. Hun eerste werk zou zijn hulde te brengen aan den verdienstelijken en diepbetreurden Bestuurder, Albert Van Egroo, met eene ge denkenisplaat te doen metselen in de muren van de muziekschool. Al de personen die begeeren deel te maken van deze vereeniging mogen zich laten i n'sch r ij verf b ij 'ftt cjülïe rI rè n e Verhack,.Rijs:' straat.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1930 | | pagina 2