Entretue avec Ie Directeur General Chronique Financière LOUIS OSSTYN 2 M. Verhaeghe Huldebetooging aan de Ypersche Laureaten der nationale flrbeidstentoonstelling geven Zult gij nieuwe, oningewijde ambtena ren van Brussel hooger loon betalen en de dringende vereffening der oorlogsschade ver tragen HopeDde, Mijnheer de Eerste Minister, dat Gij naar de stem onzer Senators en Volks vertegenwoordigers, alsmede onzer Gemeen ten, Maatschappijen en geteisterde personen zult willen luisteren, bedanken wij U op voorhand en groeten U vol eerbiedige gene genheid. Yper, den 12 October iq3o. (Get.) H. Sobry, Yper Deleu, Meessen Bartier, Voormezeele Deforche, Passchen- daele Bouton, Vlamertinghe Lagache, Wulverghem De Necker, Moorslede B. Vermeulen, St-Jan bij-Yper Hoorens, Ghelu- velt Degraeve, Poelcapelle Vandooren, Poperinghe Vandromme, WestouterAmpe, Staden Lecomte, Ploegsteert Castrique, Wytschaete Bonte, Komen. La lecture de ce qui précède a déja fait connaitre que M. Ie Directeur Général Ver haeghe allait venir le Mercredi i5 cl a Ypres, et qu'il recevrait a 2 h., a la Caserne, les délégués de la Fédération (et avec eux ceux des bourgmestres). Cette entrevue a eu lieu au jour et heure fixés. La délégation est présentée par M. L. Geuten. Celui-ci excuse le Président M.Arthur Butaye, empêché, et remercie M. le Directeur Général Verhaeghe pour la prompte suite donnée a l'ordre du jour de la Fédération des Sinistrés. Après discussions et explications, M. le Directeur Général se met d'accord sur les points suivants en ce qui concerne les abris. 1° Les locataires des terrains oü se trouvent les abris démolis peuvent enlever librement tous les décombres et en disposer a leur guise durant un délai de 3 mois, ou endéans ce temps demander option. 2° Ce délai passé, les communes pourront réunir tous ces décombres en un ou plusieurs dépots et en disposer librement, soit pour les vendre soit pour améliorer les routes. Le transport jusqu'a ces dépots se fera aux frais de l'Etat. 3" Les abris existants peuvent être démolis par les propriétaires durant 3 mois. Les muni tions seront fournies par l'Etat. Une demande de maintien des abris peut être accordée. Fer et décombres restent la propriété du démo- lisseur. 4" Ce délai nassé, les abris seront démolis aux frais de l'Ftat. On procédera par com mune ou p^r ré<bon. Des dispositions uhé- rieures 'ègleront la manière de procédtr. Les délésués ont été unanimes a remercier Monsieur le Directeur général Ve;haeghe pour cette bonne solution de la question si épineuse dt s abris. Monsirur L. Geuten po^a alors la qu-stion c'u maintipn du tiibunal des commagt-s de guerre a Vpres, et fait part du trouble jet dans tout l'arrondissement. Monsieur le Directeur général fait remarquer de suite qu'on s'est alarmé a tort et si réellement le tiibunal des dcmmages de guerre doit être supprimé il sera remplacé par le tribunal civil d'Vpres, ainsi que le veut la loi que d'ail- leurs un certain nombre de fonctionnaires seront conservés a Ypres jusqu'a épuisement des affaires a juger. Les délégués prennent note de ces explica tions, et la Fédération des Sinistrés aura a prendre une décision a sa prcchaine assem- blée. Avant de se séparer, M. Geuten defnande que les dommages des communes soient réglés dansles 3 mois. Monsieur le Directeur général Verhaeghj dit qu'il sera donré satis faction a cette demande. L'entretien a été des plus cordiaux. Assis taient a la réunion, Monsieur le représentant BrutsaertM,s Esquelin Vermeulen, Bourg- mestre de St Jean Deleu. Bourgmeste de Messines Thibault de Boesinghe, Bourg- mestre, et Coulier, échevin de Boesinghe M. Desmet, conseiller provincial a Staden les Bourgmestres de Gheluvelt et de Pas- schendaele; M. Lemahieu, échevin de la ville d'Ypres et M. Geuten, pour la Fédération. N. d I. R En ce qui concerne notre Tribunal des dommages de guerre, la solution proposée par M. Verhaeghe n'est nullement satisfaisante. Nous en reparlerons la semaine prochaine. Emettre une opinion sur les choses de la Bourse devient de plus en plus malaisé. Les bourrasques qui soufflent sur elle risqueraient de réduire a néant la dernière tranchée d'op timisme dans laquelle on se confine, si l'intel- ligence et la raison ne venaient au secours. Eh bien je reste optimiste, et les événe- ments ne changent en rien mon opinion, a savoir que les événements confirment que nous avons assisté au pire. Sans doute, voila longtemps qu'on le dit, mais broyer du noir quand les opinions les plus autorisées ont confirmé que depuis longtemps on fait des exagérations, c'est manquer de mesure. La chute en Brazilian Traction est enrayée. Elle ne tombera plus et vraisemblablement, elle se redressera. On juge sévèrement sur notre place le fait qu'il y a quinze jours, elle était le grand tuyau et que nonobstant cette caractérisli- que elle soit tombée de prés de ctnq cents francs. L'arbitrage a vendu plus de cent cinquante mille titres aux dires des arbitragistes avertis. Qui vendait, sinon ceux qui connaissaient la décision qui allait être prise le i3 Octobre a Toronto de payer leprochain coupon en titres. La révolution brésilienne est une simple coincidence et le prétexte a la justification du procédé. Des événements actuels au Rré sil, il faut déduire que la surpiise n'avant pas joué son róle puisqu'elle a été évitée, les in- surgés sont battus al'avance. Le communiqué de l'ambassade btésilienne, relatif aux erreurs grossières de géographie, était nécessaire. Comment imaginer en effet, si l'on regarde la carte que les insurgés du Rio Grande de Sul et du Minaes Geraes pou vaient se rejoindre En conclusion, en ce qui concerne la Brazi lian Traction, après avoir depuis le cours de 2.800 conseillé la vente, j'estime que ceux qui sont friands de ce titre peuvent le reprendre. Personnellement, je répète qu'il vaut mieux laisser ce titre au marché de Londres ou a celui de Toronto, car nous avons chez nous des valeurs trés supérieures et que nous pou- vons facilement contróler. La Hydro Securities a également un marché agité. Je n'en ai jamais été partisan et j'estime regrettable que, par le canal de cette valeur, trop de beiges sont malheureusement engagés dans les valeurs américaines. Au lieu d'être médusés par ces étoiles trés éloignées, regardez done les phares de chez nous 1Electrobel, 1' Electrorail, la Sof na, etc. J'ai aussi déconseillé ces valeurs en leur temps maintenant, j'ai bien le droit de pen- ser qu'elles sont arrivées a des cours de famine. Ce n'est pas sans satisfaction que je note la brillante reprise de la Kilo Moto qui ne s'ar- rêtera pas en chemin et qui après la chute foudroyante, due a des motifs spéciaux, doit retrouver son niveau normal. Cette valeur ne représentet Hle pas, avec la Minière Grands Lacs,\& Kasa'i (par YAruwimi Iturï), la Bel^ika (par la Minière da ManiemaYUnion Minière, la réserve d'or du monde pour les années proches a venir Consultez done tous les spé- cialistes et vous me direz si cette opinion n'est pas leur II s'agit de réagircontre cette funeste manie de décrier tout ce qui est de chez nous. Per- suadez vous done que l'on travaille au Congo tandis que vous considérez actuellement le Congo, si brillant de jadis, comme un gouffre. Et ce n'est pas sans une satisfaction bien grande que je retrouve dans la bouche d'un éminent personnage congolais, M. Bolle, a l'assemblée de la Comfina l'appréciation sui- vante Je considère que la crise au Congo n'est pas plus mauvaise qu'ailleurs et, a mon avis, je pense que la situation se rétablira plus facilement en Afrique que peut être en Belgique. Et ce n'est pas sans une vive satisfaction que je puis noter l'optimisme d'une autre éminence coloniale, Monsieur le Comte Jean de Hemptinne, vice-président de la Comfina, qui faisait ressortir, a Tissue de la discussion, sa-confiance absolue dans les bonnes afiaires, prudentes et bien gérées. Pauvre public ignorant, dites vous bien que les avis pessimistes que Ton vous sert sont, a coup sur, des avis intéressés. II faut être déraisonnable et manquer de la pondération la plus élémentaire pour oser a une masse, qui doit avouer son absolue ignorance, conseiller de jeter les titres qu'elle possède par dessus bord, aux cours actuels et a des cours bien supérieurs a ceux-ci. Tout est escompté, même le pire et le superlatif du pire. Je vous con vie encore a réserver a la Belgika un accueil sympathique. Voyez d'ailleurs son rapport. II y a, en disponible, plus de i5ofr. par titre. Son portefeuille, merveilleusement compnsé d'affaires saines et d'énotme avenir (Kasdi, Céacé, Minière du Mar.ièma entre autres),vaut autre chose que la valeur debilan. Ses installations industrielles que je connais vaient aussi quelques millions de plus, croyez moi. que les chiffres du bilan. Bref et en con clusion, cette Société, alors que Ton crie a la crise. a en caisse 27 millions d'espèces et 4 millions de créanciers. Si cette valeur ne vaut pas plus que le double du cours colé, eh bien, j'avoue ne plus rien connaitre et que mes app éciations sont erronées. Pour fxpliquer le pessimisme dor.t tout le monde est atteint. je crois que nulle preuve meilleure ne puisse être fournie que cette phrase lapidaire de TEcho de la bourse du i5 courant. Le ïègkment des comptes de quinzaine s'est trés bien passé hier a Bruxelles. C'est symptomatique par les temps qui courent. Cela incite a croire que les mairs faibles sont plutöt a la baisse Cette phrase n'a nul besoin de commentai- res sinon qu'a l'heure H qui est prochaine, ces mains faibles prises de peur devront courir pour racheter le papier si difftcilement en circulation, et alors se véiifiera ma prédiction depuis longtemps faite que nous assisterons a un boom qui doit dépasser en intensité celui d'avril dernier. Or, il y a lieu de noter que les statistiques nous annorcent que les stocks de blé a Chicago diminuent on fait la même remarque pour le café. On ne trouve couverture pour les matières premières a échéarce qu'a des prix trés supérieurs a la valeur du report effectif. Attendez done que 1'on délie, certain jour inconnu de nous tous, les cordons de ce crédit dont Tabus a été provocateur de la crise, et vous verrez avec quel entrain, les stocks diminueront a vue d'oeil, Ls prix aug- menteront a une cadence plus accélé ée et la prospérité que seuls les experts, a divers titres, annoncent, aura galvanisé le monde entier. Que dira t on alors Quant a 1'Allemagne, je ne saurais mieux faire que la comparer, sans aucune intention céplaisante de ma part, a un dogue enragé, dont les aboiements étaient sinistrés, faute de patée (Targent). On lui a servi un plat de 125 millions de dollars, après consultation des sommités de TInstitut Pasteur. On a estimé que son cas de rage n'était pas mortel et actuellement les aboiements sont moins forts. Un plat de 125 millions de dollars ne se mange pas en un jour. Le ministère Bruning vivra de par la grace des socialistes, et Hitier, ne pouvant réaliser ses promesses, aura vite perdu sa popularité. Résultat pratique Berlin est trés ferme et ceux qui ne connaissent pas TAllemagne, sont pessimistes. Comprenne qui pourra. Pour vos conseils et opérations financières adressez vous a Agent de Change agréé 68, Avenue Louis Lepoutre, Bruxelles Téléphone 468.68. M. Louis Osstyn est de passage a Ypres, tous les Samedis, et est a la disposition du public de 10 a i3 h., 9, Boulevard Malou. Het verheugend nieuws der vereerende onderscheidingen die in den Nationalen Wed strijd, ter gelegenheid der Arbeidstentoon- stelling ingericht,, aan enkele onzer stadge- nooten te beurt zijn gevallen, was weldra gansch Yper door gekend en in een, twee, drie werd er door de Harmonie Ypriana, samen met eenige andere maatschappijen, besloten de nieuw gedecoreerden een welverdiende hulde te brengen. Maandag avond dus trok de Harmonie

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1930 | | pagina 2