De Onderstanden Amitiés Fran9aises Un siècle ^'Administration Communale Voor wat de Rechtbank voor Oorlogs schade betreft, zegt de heer Verhaeghe dat deze niet volledig afgeschaft, maar vervangen wordt door de burgerlijke rechtbank van Yper. Een aantal ambtenaren zullen te Yper behouden blijven tot na vereffening van al de nog hangende zaken. Vooraleer afscheid te nemen, vraagt de heer Geuten nog dat de oorlogsschade der gemeenten binnen de drie maanden zou geregeld worden, en de heer Algemeene Bestuurder Verhaeghe belooft aan deze vraag voldoening te zullen geven. Van verscheidene zijden schrijft men ons. reeds om te weten waar of tot wien men zich moet wenden om van den Staat de uitvoering te bekomen der overeenkomst, waarvan er tijdêris het verhoor met den Heer Algemeenen Bestuurder Verhaeghe spraak was. De Heer Voorzitter der Federatie is thans in onderhandeling met den Heer Verhaeghe om de wijze van uitvoering bepaald te regelen en vanwege het Ministerie de schriftelijke bevestiging der getroffen overeenkomst te bekomen. Het beste ware dan nog te wachten, voor aleer met de afbraak of wegruiming der onderstanden te beginnen, tot de aanstaande ma andelij ksche vergadering der Federatie, van 9 November e. k., waar een bepaalde be slissing zal genomen worden en waartoe allen, die belang stellen in die kwestie, van nu reeds dringend uitgenoodigd worden. Les Amitiés Frangaises ont iriauguré Mer- credi dernier en la salie du Vieil Ypres, la série des conférences et des fêtes pour la période d'hiver 1930-1931. Les nombreux membres manifestèrent par leur présence l'intérêt qu'ils portaient au sujet de la confé rence et la satisfaction qu'ils Ont de pouvoir s'instruire et se distraire a nouveau au sein des A. F., durant le long hiver qui s'annonce. L'excellent conférencier Monsieur Spiltoir, secrétaire général de la société d'études politiques, économiques et sociales, nous exposa d'une voix claire ce qu'est le com munisme. Beaucoup de personnes commettent la grande erreur de croire que le communisme est un mouvement politique semblable au socialisme, a ses débuts. Le communisme veut, il est vrai, atteindre son but politique, la révolution, mais par la ruine préalabte de l'activité économique. Pour cela il met en oeuvre a) La révolte dans les colonies, dans les pays sous mandat, en Amérique latine, afin de priver les métropoles des débouchés com- merciaux et des sources de matières premières (Maroc, Syrië, Palestine, Egypte, Indes Anglaises et Néerlandaises, Chine, Mexique, Nicaragua, etc.) C'est l'oeuvre de la Ligue contre l'Impé- rialisme et pour la Lioerté Nationale qui fut fondée a Bruxelles. b) Le trouble dans les transports maritimes par les grèves des marins et celles dans les ports. C'est l'oeuvre des Clubs internationaux révolutionnaires des marins (centre important a An vers). c) La propagation du mécontentementla provocation des conflits et leurs exacerbation. C'est le travail des cellules d usines. Elles existent dans tous les grands établissements et dans les administrations du pays. d) La transformation des grèves écono miques en grèves politiques. C'est l'oeuvre des noyaux communistes dans les Syndicats ouvners. Ces noyaux existent dans la plupart des Syndicats. L'action réelle du communisme est illegale et clandestine Elle s'exerce dans le domaine de l'économie nationale et a pour objet direct de ruiner celle-ci. L'action publique et apparente, c. a. d. politique du communisme n'a aucune signifi cation. C'est d'habitude, la seule dont on tienne compte, cependant. Le peuple russe subit un long martj. re sous le joug insupportable du communisme. Ce que l'on croit être sa résignation n est que la crainte des persécutions dont le menace continuellement une implacable dictature soutenue par une armée d'anciens prisonniers de droit commun qu'on appelle la Tchéka. Les peuples civilisés n'ont pas le droit de regarder sans parler, le monstre communisme progresser en Europe. lis n'ont pas le droit de le soutenir en reconnaissant légalement le pouvoir soviétique qui représente un immense peril pour les Etats, la Société et la Civilisa tion. Malheur a ceux qui sous-estimeront ou refuseront de comprendre ce danger qui menace notre société et toute la civilisation humaine. La conférence fut suivie du film Le signal de Mort C'est un roman tragique au pays oü règne L'enfer du peuple Les scènes représentées correspondent parfaitement a la réalité. Les photographies sont authentiques. On remarque entre autre l'un des abattoirs» de la Tchéka k Kieff. Les exécutions se font toujours dans les caves. Le condamné doit se dévêtir. On l'abat d'un coup de revolver dans la nuque. Sur les murs de la cave on voit les traces de sang. Le moteur que les bourreaux mettent en marche pour couvrir la fusillade et les cris de leurs victimes est appelé par les milliers de condamnés qui attendent avec effroi leur heure dans les caves de la sinistre Tchéka Le Signal de la Mort N'oublions pas que la force du bolchevisme est faite de l'indifférence des honnêtes gens, qu'un pays oü les honnêtes gens n'ont pas autant d'ênergie que les coquins est un pays perdu, et que les peuples qui ne surent pas renoncer a leurs luttes intestines ont disparu de l'histoire. Mercredi soir 29 Octobre Conférence par Monsieur le Major Dendal Deux batallles de Titans Coronel et Falkland. Projections fixes Cette conférence sera suivie d'une sauterie. Mercredi 26 Novembre SOIRÉE DE GALA a l'occasion du centième anniversaire de l'indépendance de la Belgique. Mon Curé chez les Pau ores Comédie en 5 actes. d'après le roman de Clément Vautel, interprêtée par Ia troupe du Théatre Boy al des Galeries St- Hubert de Bruxelles. Mon Curé car enfin il est vraiment le mien a été imité, plagié, contrefait, avec un cynisme incroyable par toutes sortes de Profiteurs qui devraient être poursuivis et condamnés pour manoeuvres frauduleuses, abus de confiance, etc. Ah il y en a eu, il y en a encore des Mon Curé qui ne sont pas du tout Mon Curé Ne pouvant entourer d'une bande de garan tie le véritable Abbé Pellegrin je tiens k dire que Mon Curé chez les Pauvres est la suite authentique de Mon Curé chez les Riches. Cette pièce nouvelle a été comme la pre mière tirée par André de Lorde et Pierre Chaine du roman dont elle porte le titre. Rien de commun par conséquent avec les ersatz offerts par d'impudents industriels k un public qui heureusement sa:t distinguer le vrai du toe. Clément Vautel. E. GLISSOUX. A. BUTAYE. a YPRES heureusement sentir dans tous les domaines. L'emplacement choisi pour la station du chemin de fer amena tout un bouleversement dans la topographie de ce cöté de la ville. La porte du Temple, située au Sud de l'Espla- nade, servait d'accès aux chaus^ées de Bailleul et de PoperiDghe. On décida de la supprimer, de créer la rue de la Station actuelle et de la prolonger jusqu'a la gare au moyen d'une large digue a travers le Boter- plas, et d'y faire aboutir directement les chaussées de Bailleul et de Poperinghe, l'une par le Sud, l'autre par le Nord de la station. Cet ensemble de modifications importantes fut approuvé en séance du conseil le 25 janvier i853. La Iigne de Poperinghe - Ypres Courtrai fut livrée i la circulation le 23 janvier 1854. Celle d'Ypres Roulers le fut en 1868. Nos magistrats d'alors savaient au besoin faire preuve d'ênergie. Voici un incident qui en fournit la preuve. Le 26 octobre 1853, le college avait réclamé, comme un droit pour la ville, de recevoir une École des enfants de troupe en compensation du retrait d'une partie de la garnison, tandis qu'une lettre manuscrite du ministre lui répondit qu'il ne pouvait être question d'une compensation, qu'au contraire la ville n'aurait cet établissement que moyert- nant de nouveaux sacrifices de sa part. En présence de cette prétention du ministre, les bourgmestre et échevins offrirent au Roi leur démission collective en novembre i853, et tous les conseillers remirent leur démission au bourgmestre. Et ils obtinrent satisfaction Ceux d'après guerre n'eurent pas ce cran aussi n'avons nous plus de garnison. C'est en cette année i853 que commencèrent les travaux de démantèlement de la place. Fin 1854, la ville décida d'arranger la salie du premier étage de la boucherie pour y placer les collections et tableaux du musée qui étaient jusqu'alors placés dans une salie des Halles, dite salie échevinale. L'installa- tion du musée eüt lieu oificiellement le 17 janvier. 1858. C'est dans cette même année que commenga le placement des nouvelles statues des fagades des Halles. II s'écouia une dizaine d'années avant què toutes fussent placées au fur et k mesure de leur exécutiop. En i856, commencèrent les ventespubliques des anciens terrains militaires rendus dispo- nibles autour des remparts par suite du démantèlement. En séance du i5 mai i858, le conseil décide de demander k M. le ministre des travaux publics de comprendre la construction d'un canal reliant la Lys a l'Yperlée dans le projet de loi portant des crédits pour l'exécution de travaux publics. Ainsi fut amorcée l'étude, puis les adjudications de ce malencontreux canal qui fut un gouffre financier, un fiasco malencontreux, et une gêne qui perdure encore en ig3o Cette même année, on adopta le plan d'aménagement du magnifique jardin sur les rempart* intérieurs. Ce fut l'ceuvre de M. Fuchs architecte de jardin. k Bruxtlles. Un Arrêté Royal du 26 lévrier i85g nomma M. Alphonse Vandenpeereboom bouigmestre, en remplacement de. M. Vai.dir Stichel'e, démissionnaire. Son installation eüt lieu solennellement, en séance du conseil commu nal, le 3 mars i85g. Tous les anciens Yprois se rappellent Henri Clément, le carillonneur. II tut nommé en séance du 21 avril i860 en remplacement de son père retraité, et exeiga ces fonctions jusqu'& sa démission sürvenue fin 1896. Son fils Ursmar le remplaga Par application d'une loi récente suppri- mant Fs octrois et barrières, la perception de droits d'entrée et de sortie aux portes de la ville cessa a paitir du 2r juillet i860 et depuis lois les portes restèrent ouvertes la nuit. Cette double mesure fut un bienfait immense pour le commerce Yprois. Le 16 septembre i860, S. M. Léopold I et toute la familie royale vinrent rendre officielle- ment visite a la ville d'Ypres. (A suivre). Ligue des Poilus de France Section d'Ypres La commission fait un pressant appel a tous ses membres pour assister au défilé qui aura lteu le samedi 1" Novembre a l'occasion de la iête de la Toussaint. Réunion au siège a 9 h.. y. présence indispensable, se munir de l'insigne. Les membres honoraires sont instamment priés de se joindre a nous pour cette céiémor.ie. staande vergadering der Federatie besproken worden. K Pour le Comité Le Secrétaire ff., Le Président, (Suite) La lecture des délibérations communales de toute cette époque de 1840 a i860 montre que l'administration développait de toutes ses forces l'enseignement primaire et moyen, qu'elle encourageait les arts par des subsides aux artistes et aux écoles de musique et de beaux arts, que pour assurer k Ypres de bonnes communications elle intervenait finan- cièrement dans la construction des routes de toutes les communes de l'arrondissement, qu'elle prenait soin de conserver k la ville son cachet artistique et ancien en accordant des subsides aux particuliers reconstruisant leurs fagades, surtout leurs fagades en bois, etc. L'influence d'Alphonse Vandenpeereboom. premier échevin et représentant, se faisait La commission

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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1930 | | pagina 3