Un siècla ^'Administration Gommu. als Amitiés Frangaises 2 a YPRES Huishuur oven enKomsten Cortlre la Tuberculose SOIREE DRAMA TIQUE vraiment unique dans le pays Sans approuver ou iniprouver ici cette décision, nous nous bornerons a émetire eet avis, exprimé par d'aucuns, que cette chap» lie, baptisée a tort de hors d'ceuvre ou de fiarasite, se serait fort bien accommodée d'un style gothique mirux compris que par son archuecte de la Renais sance. Des restrictions nouvelles inquiètent, mal heureusement.la pariie éclairée de notrepopu lation. L'ab >aye de St-Martin, dont l'aile Est a reconstruite parce que le iez de-chaussée est atfecté a l'usage indispensable de sacristie, resterait amputée de i-es parties essemielles, la tagade dite de Jansénius et l'aile du có'é du Leet, décorée de la charmante tcurelle bien connue. Le cloitre gothique, avec s-s élégantes arcatures, n'aurait de rai.-on o'ètre que s'il était, comme jadis, entouié des La.iments monacaux, dont il faisait une partie iniégrar.te. Des constructions batses, comme certains serait nt d'avis de voir édifier, en raison de cette conception contraire aux régies de l'esthetique, de dégagements a outrai ce, con siitui raient une oeuvre de haute iantaisie, une véiitable monstruosilé au point de vue historique et archéologique, parce quMles ne donneraient plus l'impression d'une abbaye. maïs bien d'un ensemble boiteux et mal équilibié. CVst pourquoi, nous estimons utile, avant de nous arrèttr plus longtetnns a dis „émon straiiors d'ordie aichitectonique ou arcfcéolo- gique, ci'imtier, tout d'abord, nos lecuurs a l'histoire de l'abbaye ou piévöté de St Martin, histoiie si intimement liée a telle de la ville mème. A eet etfet, i ous comptons publi r, en plu>i urs fragmenis. un ïésumé histoique, dont la seule lecture railiera déja des suffrages en faveur d'une corstiuction intégrale. PVRÈS. (Suite) Le ccmblement des fossés et la démolition des remparts, qui se trouvaient a l'Ouest e: tout contre récablisstment des Dames de Rousbrugge, furent décidés le 3 Avnl 1S86 et immédiatement commencés, en vue de donner de l'ouvrage aux nomhreux -ouvriers Yprois alors sans travail, et de créer aux environs'de la Station un nouveau quariier pour agrandir la ville. Ce iut regreitauie pour l'esthétique et ce travail tut alor» trés vivement discu'é. VIais c'était la rargon du progrès. Aujourd'hui, que tout le beau quar iier du Boulevard ivialou est bati, qui regiette encore l'ancienne situation Dés 1886, il fut manifeste que le marché au beurre établi au rez-de-chaussée Ouest des Halles était devenu insuffisant. On inscrivic done au budget de 1887, un crédit pour la mise en état du rez-de-chaussée du cóté Est. Cela fut terminé en 1893. On y installa le marché au bcurie en détail Dés lors, Ypres possédait, en iatt de marchés couverts, des locaux superbes, et le mérite artistique des Halles se trouvait encore accru. La construction de la ligne vicinale Ypres Fumes se fit en 1887, et la mise en exploita tion tüt lieu fin 1889. Pendant toutes ces dernières années, la restauration intérieure et extérieure de l'Eglise St-Martin fut poursuivie. A cause des nom- breuses interruptions causées par le manque de fonds, elle ne fut terminée que plus de dix ans plus tard. L'année 1888 marqua un grand événement dans l'administration communale. Le 16 Oc- tobre précédent avaient eu lieu des élections communales oü s'affrontèrent les partis, libé- ral et catholique. La liste libérale poor la première fois subit un échec sensible. Un de ses candidats, M. le colonel retraité Parsy, ne fut pas élu (il ne lui manquait que quelques voix) et entra en ballottage avec le plus favorisé de la liste catholique, M. l'avocat René Colaert. Au scrutin de ballottage du 23 Octobre suivant, ce dernier l'emporta, et pour la première fois un catholique entra au Conseil communal. II en résulta, dans cette assemblée, des discussions politiques fort vives. La lutte des deux partis était alors violente, disons mème enragée. Et cependant ces débats, quelqu'animés qu'ils fussent, restèrent toujours polis, courtois, trés dignes, sans injures. Quelle difference avec ce qui se passe dans les réunions du conseil d'au- jourd'hui 1 Au mois d'Octobre 1888, M. Vanheule, subitement frappé de maladie, ofirit au Roi sa démission de bourgmestre. Pendant les douze années de son administration, il se montra un magistrat communal de tout pre mier ordre. La ville lui doit beaucoup la création des marchés couverts sous les Halles, le bassin de natation, la création du nouveau quariier de la gare, la canalisation d'eau, les égoü's commencés, et bien d'autres transformations heureuses furent son oeuvre M l'échevin Bossaert, qui relusa toujours le titre de bourgmestre, ïemplit er suite ces f'oncuons jusqu'en 189c. Lesanrées lSSget .890 furent occupées par la continuation de tous lts giands travaux que la ville entrepienait de tous có'és. Le ig Octobre 1890, une moitié des con- seillers coinmunaux était sujette a léékc tion. La liste libérale 1'ciriporia et passa toute entière. Cette éleclion tut invalidée par la Députation Permanente, et de nonvelles élections furent fixées au i' Février. Inutile de dire combien la ville lut agitée pendant toute oetie. période tt quelles protestations cette décision souleva au sein du Conseil. De plus. tous les magist ats césignés pour préstder les bureaux" de vote et de dépouille ment au jour du ballottage, futent pus a l'étratiger. C'était, il n'y a pas a dire, un affront pour les magistrats v prois Au scrutin de ballottage du ir Février 1891, la liste catholique passa route entière, et par Arr. Royal du 24 viars 1891, M. Arthur baron burmont de Volsberghe fut nommé bourg niestre d'Ypres. II y fit son entrée solennelle le 3t Mars suivant. En été 1891, le bureau des postes, logé provtsoirement au rez de-chaussée des Halles, déméoagea pour aller s'installer dans un immeubie situé au coin de la rue de Dixmude et du Vieux Marché au bois. Dans la ruit du 1 au 2 Juillet i8gi, un incendie détruisit les magasins de la ville sise dans la cour de l'Académie et de i'Ecole irdustrielle, me Notre-Dame. Ce lut proba- blement en ville le plus grand incendie depuis un siècle. La construction des égoüts rtgut dès 1892 une tiès forte extension. Toutes les lues de la ville furent successivenient pourvues d'é- goüts. Ce travail dura plusieurs années, mais le reseau s'étendit sous toute la ville qui détint ainsi véritablement un record en ma- tière d'hygièneet de salubrité publique. L'Ecole de musique, supprimée tn 1882 parce qu'elle était tiop peu lréquentée, lut réorganisée en 1892, et l'on sait que dejiuis elle donne de t;ès beaux lésultats. EIK* fut établie aloTS dans lts bailments de. l'höttl Hynderick, dans la rue des Chiens, oü tlle se trouve er core aujourn'hui. Cette année 1892 se signale du reste par de trés intéressantes discussions au sujet des eaux alimentaires, le conseiller M. Polydore Vermeulen étant d'avis qu'on devait aller capter celles-ci dans les sous sols des environs des Nonnebosschen, le collége scutenant au contraire qu'il fallaic continuer a s'alimenter au réservoir de Dickebusch. Ces débats durèreiit piesque toute l'année et, de part et d'autre. on invoqua l'appui des sommités scientifiques. Finalement l'étang de Dicke busch l'emporta. Ces travaux de canalisations et d'égoüts coütaient a la ville des sommes relativement énormes, et pour faire des économies le col lége proposa en i8g3, et oDtint, malgré la vive opposition de la ininorité, la suppression du collége communal et des écoles d'adultes. La fin d'Octobre 1894 fut caractérisée par d'incessantes pluies et des vents violents. L'étang de Dickebusch était plein jusqu'aux bords. Ce lut une vrai tempète qui souffia la nuit du dernier Samedi d'Octobre 1894. Appelés d'uigence, l'ingénieur-architecte de la ville, M. Temmerman, et une équipe d'ou- vriers travaillèrent toute la nuit a consolider la digue, qui menagait de se laisser percer. Sans une minute de repos, toute la nuit on amena des poutres, des fascines, des pierres, on répara les brêches. Au matin, la tempête se calma, la digue avait résisté, mais on n'avait évidemment pas pu empêcher l'étang de déborder. Les eaux, suivant la pente natu relle du sol, envahirent toute la campagne depuis l'étang jusqu'au centre du village de Vlamertinghe. Ce lut un lac immense, Heu- reusement, le temps devint plus favorable, l'étang finit par ne plus déborder, puis enfin le ruisseau suffit a l'écoulement des eaux de l'étang. Trois jours après, les eaux étaient ramenées a leur niveau normal. Mais l'alarme avait été chaude, le danger terrible. Depuis lors, le débit du ruisseau, sortant de l'étang, fut considérablement amélioré et augmenté. Des modifications importantes furent égale- ment apportées aux exutoires des étangs de Zillebeke et de Bellewaerde, cü la situation aussi avait été fort grave sans cependant avoir menacé d'etre aussi catastrophique qu'a Dickebusch. (A suivre) Bijkomende Verlenging Het Staatsblad van 3o November, bevat het volgende Koninklijk Bts uit Een bi komende woon ei lenging van één jaar is nogmaals toegestaan aan de huurders of onde.huurders die, op 3i December 1929, in de gemeenten vermeld in de verder opge geven lijst, vaste goederen of gedeelten van vaste goederen, zooals hierna bepaald, in ge bruik hebben Vaste goederen waarvan de jaarlijksche huurprijs op 1 Augustus 1914 minder bedroeg dan 240 Irank in de gemeenten met 25.000 tot 5 000 inwoners 225 tr. in de gemeenten met i5.ooo tot 25.000 inwoners i5o Ir. in de geme.nter met 5.000 tot t5.ooo inwoneis 75 frank in de gemeenten met minder dan 5ooo inwoneis Gedeelten van vaste goederen waarvan de jaarlijksche huurprijs op I Augustus 1914 minder bedroeg dan 160 frank in de gemeen ten met 25.000 tot 5o.ooo inwoners i5o frank in de gemeenren met l5.ooo tot 25.000 inwoners 120 frank in de gemeenten met 5 000 tot i5 (.00 inwoneis j5 frank in de gemeenten met minder dan 5.000 inwoneis Provi de s.Vest Vlaa- deren Anse- ghem, Assebroeck, Av< lghem, Bisseghem, Dottenij.% Emelghem. Gheluwe, Oulleghem, Herseeuw, Heule, Ingelinunster, iseghem, Komen, Kortrijk. Lauwe, Meenen, Meule- bekej Moorseele. \loeskroen, Ploegste ert, Popeiinghe, Reckem, Roeselaere, Rumbeke, Sint Andries, Stnte Kruis, Thielt, Wervick, Wevelgh m Yper. La troisième campagne annuel'.edes timbres antituberculeux s'est ouverte le lundi 1" décembre. Elle er ïncide avec le lancement des timbres antituberculeux er France, aux Etats- Unis, dans les pays scandinaves, en Suisse, etc... Les timbn-s de cette année représentent les chateaux historiques les plus remarqua- bles du pays. Sept valcu s ont été créées 10 c. 5 c. 25 i5 cm., 40 10 c., 70 c, T i5 c., 1 Fr. _:5 c., 1.75 Fr. *r 25 c., 5 Fr. 5 Fr. Les timbres antituberculeux resteront en vente jusqu'au 15 janvier, dars tous les bu reaux de poste et dans la plupart des agences auxiliaires. lis peuvent être employés pour l'affranchissement des correspondances jusqu' au 3o Septembre ig3t. En piéférant les timbres antituberculeux aux timbres ordinaires durant le móis de dé cembre, surtout pendant la période de Noël et du nouvel an, la population contribuera eifica- cement a accentuer la lutte contre un fléau dont les méfaits ne sont que trop connus. Société Privéu MEKCRiDI 17 OÉCEMBRE a 8 heures précises suivie de Sauterie avec le concours de la Section Dramalique des A. F. et du nouvel orchestre The Bing Boy's Jazz PROGRAMME 1. Orchestre La belle Meutiière, ouverture Intrigue, Intermezzo. Dites vous ou'i, Valse. 2) Quand on Conspire Opérette bouffe en 1 acte de Antony Mars. Chant de Pierre Devos. 3. Orchestre ZampaDuo pour clarinettes. L'amour qui Rit, Morceau de genre. 4. Monsieur G. DENYS dans son répertoire. 5. Monsieur L. DU RN EZ dane son répertoire. S AUTEBIE Pour le Comité Le Secrétaire ff.Le Président, E. GLISSOUX. Arth. BUTAYE.

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Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1930 | | pagina 2