11e Année, N° 40 - 10 Janvier
Weekblad -
bet Arrondissement Yper
Amitiés Frarigaises
"CommentVoyageaitMadams de Sévigné
Haadtopaatictoppij Sl-Ssbasliaan
VRIENDENSCHIETING
Les Bijoux KLEURSEL
Les Plus Beaux
Les Moins Chers
Provinciale Wegwijzer
L'Abbaye on Prévfité de Saint-Martin
v
Journal hebdomadaire
de {'Arrondissement a Ypres
35 ct. het nummer
35 ct. le numéro
CONFÉRENCE
La Liquidation des Services
des Dommages de Guerre
YPERSCHE
r Y
iging der GsteS«terden.
he Club», ena.
LA REGION
D'VPRES
Organe de I'Association des Sinistrés,
des Clubs Y prois, etc.
Beheer, Opstel in Aankondigingen 15. Boterstraat, 15, Yper
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Section d'Ypres
MERCREDI 14 JANVIER 1931
a 8 h. i5 précises.
en la Salie du Vieil Ypres
par Monsieur Montigny, Préfet de la Corse
SUJET:
Cette conférence sera accompagnée de
projections sur la Bretagne, la Touraioe
et la Provence, et suivie d'une représenta-
tion cinématographique
FILMS PARAMOUNT
1. - DES! IN ANIMÉ.
2. PASaSÊ; - LE CAP
Le voyage des aviateurs BAUD et
MOLLÉRE, avec vues trés intéressantes
de nos souverains au Congo Beige.
Film documentaire censuré, en 3 parties.
Pour le Comité
Le Secrétaire ff., Le Président,
Eug. Glissoux. Arth Butaye.
Zaterdag 17 Januari 1931
ter herberg Café du Miroir
bewoond door Emile HÖFLACK.
Inschrijving van 5 tot 5 1/2 uur, begin te
5 1/2 uuf stipt, einde rond 8 uur.
Inleg 5 fr. 5o, te verschieten in vogels van
2 fr. 5o. Verders gewone voorwaarden.
Na de Vriendenschietinj* van 22 December
in De Saumon werd eene boog van Hornu,
26 kos, in geel lederen zak verwisseld.
Bede deze terug te bezorgen aan den eige
naar Joseph Decrock, Hotel du Nord.
se vendent
paree que ce sont
et
van West-Vlaanderen voor 1931
te koop ten bureele dezer, Boterstraat, i5.
Nous voici au commencement de la i2e
année de la mise en activité des services de
réparation des dommages de guerre. Nous
pouvons dire que nous en entrevoyons la fin,
et que dans deux ans au plus tard il n'en sera
pour ainsi dire plus question.
II est vrai que le peu de mille dossiers,
qui restent encore a étudier et a juger, sont
en général fort embrouillés, soit pour cause
de décès des réclamants, soit par suite de
mésintelligences entre les ayants-droit. Leur
étude ne peut être faite de faqon convenable
que par des commissaires bien au courant de
la besogne.
Le nombre de ceux.ci diminue rapidement.
Quand. sous l'impulsion de M. Esquelin, nos
tribunaux donnaient le maximum de leur ren
dement, il y avait 9 chambres en activité, et
le dépouillement des demandes et le travail
des conclusions étaient faits il s'agit de
notre seul arrondissement d'Ypres, par 44
(quarante quatre) commissaires de l'Etat. Le
nombre des employés était d'environ les 20.
Depuis 3 ans, ce chiffre n'a fait que dé-
croitre. Et aujourd'hui, quoique notre com
missariat d'Etat d'Ypres ait englobé aussi
tout le travail de l'arrondissement de Furnes,
il ne reste plus en fonction, sous la" direction
du commissaire principal, que 5 commissaires
et 5 employés, ce nombre du reste est encore
appelé a diminuer.
Le service du remploi, lui aussi, qui comp-
tait jadis, sous les ordres de M. Ververken,
6 adjoints et 7 employés, ne compte plus que
2 adjoints et 5 employés, et ce service doit
aussi faire maintenant le controle de tout
l'arrondissement de Furnes.
Le Haut-Commissariat Royal,qui cofnptait,
il y a quelques années, un personnel au moins
aussi eonsidérable que celui du commissariat
de l'Etat, ne compte plus aujourd'hui que
trois emj}loyés, et la motoculture n'en a plus
que deux. Ces deux services ont du reste été
placés sous la direction de M. Esquelin.
Un seul tribunal pour les deux arrondisse-
ments Ypres et Furnes reste encore en fonc
tion, et le greffe ne se compose plus que de
trois employés (au lieu de douze jadis pour
l'arrondissement d'Ypres seul).
Ces données fournissent une idéé de l'avan-
cement des travaux et de la réduction énorme
du personnel au commencement de l'année
1931. Cette réduction s'est opérée sans
a coup, et le plus souvent même volontaire-
ment. Inspecteurs de remploi, commissaires,
employés, sortaient le plus souvent des bu
reaux au fur et a mesure qu'ils trouvaient a
s'employer ailleurs. Tous savaient en effet
que leur passage aux Dommages de guerre
touchait fatalement a sa fin.
Ce mouvement continuera rapidement jus-
qu'a la liquidation finale.
II est aujourd'hui décidé que tous ces servi
ces seront réunis dés Paques sous les ordres
de M. Ververken, l'inspecteur en chef du
remploi.
C'est que le tour est vena pour M. Esquelin
de rentrer dans les cadres de l'enregistrement,
d'oü il fut détaché en 1920. On avait méme
annoncé son départ pour la fin de décembre
1930, mais la place qu'il convenait de lui con-
fier dans l'administration ne s'est pas ouverte
suivant les prévisions, et son rappel a done
été différé de trois mois. D'ici la, il n'y a pas
le moindre doute que, dans les cadres de
l'admirtistration des domaines, une situation
ne soit ouverte a laquelle notre commissaire a
droit a raison de son ancienneté, et des
immenses services qu'il a rendus chez nous.
On a tort de vouloir a tout prix mêler les
questions linguistique et politique a une
simple question de pur mouvement adminis
tratis M. Esquelin comprend, lit et rédige
parfaitement en flamand, contrairement a ce
que certains affirment. II est d'ailleurs remar
quable que toute la liquidation des dommages
de guerre, dans notre.contrée essentiellement
bilingue, a été faite de telle faqon que pas une
plainte sérieuse n'a été formulée au sujet de
l'emploi des langues par nos diverses juridic-
tions des dommages de guerre. Simple
constatation
Pour en revenir a la liquidation des domma
ges de guerte, nous pouvons bien relever ici
combien, en haut lieu, on s'est trorapé sur
la possibilité d'en finir plus tót. Depuis 7 ans,
les ministres ont, a diverses reprises, pro-
clamé que tout serait terminé dans 2 ans
Ici, on a ri, parceque chacun de nous savait
bien que ce n'était la que du bluff électo-
ral. N'empêche que dans le restant du pays,
ces paroles ministérielles étaient crues comme
paroles d'évangile, et qu'on y est aujourd'hui
surpris de voir que tout n'est pas encore
terminé
Nous fêterons tous, comme un jour heu-
reux, celui oü nous verrons enfin se terminer
cet extraordinaire et laborieux travail du
règlement des dommages de guerre. Puisge
ce jour se présenter avant la fin de l'année
prochaine, en ig32.
Résumé Historique
(Suite et fin) (Voir n° du 3 Janvier)
A la mort de Marguerite de Constantinople,
la ville d'Ypres est arrivée au plus haut point
de prospérité". Les chanoines de St-Martin,
pour subvenir aux besoins spirituels d'une
population aussi dense, sont secondés par
les religieux des différents couvents établis en
viile. Mais dés les. premières années du règne