Groote CARNAVALSTOET
Grand Cortege Carnavalesque
FOOTBALL
1 le Jaar, N° 42 - 24 Januari
1931
1 le Année, N° 42 - 24 Janvier
Op Zondag 15 Februari 1931
0
GRAND BAL,
On demande un Clou
- Weekblad
roor bet Arrondissement Yper
35 ct. het nummer
S T A. D Y IP E JR
6000 Fr. Premiën in geld
en 8 FANIONS voor de vreemde Maatschappijen en 2 voor deze van stad
VILEE Z>' YERES
Dimanche 15 Février 1931
6000 Fr. de Primes en espèces
et 8 FANIONS panr les Sociétés étrangères et 2 poor celles de la Ville
C. S. Yper - III - A. A. MoesKroen
,C. S. Yper - Juniors - Bisseghem
A mi tiés Fra n ca ises
Les drames de la Guerre sur Mer
Deux batailles de Titans
Coronel et Falklands
POUR RAPPEL Samedi 14 Mars
Paré, Masqué «Sr Travestl
Le Royal Amer
et le Bitter Zigomar
ont toujours été
«t nestent les meilteurs
des APÉRITIFS
HET
LA
YPERSCHE ID'YPRES
éav V«feeniging der GetefKterden.
émr Tpareche Club», em.
Journal hebdornadaire -
dr I'Arrondissement d Ypr^s
Ornrnne dc A amiciafi n*t ré»,
tiot» CiuOA pi oii». etc.
Beheer, Opstel en Aankondigingen 15, Boterstraat, 15, Yper
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35 ct. le numéro
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om 2 1/2 uur
Vraagt voorwaarden HOTEL DU NORD Statiestraat,
Yper. waar de inschrijvingen ontvangen worden tot den 3i Januari.
a 2 1/2 buures
Demandez conditions HOTEL DU NORD rue de la
Gare, Ypres, oü les inscriptions sont revues jusqu'au 3r Janvier.
ZONDAG 25 JANUARI 1930
Om io uur voormiddag
Om 2 uur nanoen
o
Ingang i fr. 5o-
Mercredi 28 Janvier 1931, a 8 h. i5,
Monsieur le Major DEN DAL, qui nous est
bien connu, donnera comme conférence
Cette conférence sera agrémentée de nom-
breuses projections lumineuses.
Une sauterie terminera cette soirée.
De nombreux prix seront offerts par la
Société ainsi que par les membres.
Afin de maintenir le caractère spécial de ce
bal, il sera alloué le plus de prix possible aux
travestis. Le Comité.
Le ballon, succédané de la mongolfière,
est devenu aussi désuet que la diligence, le
paletot a pélérine ou le chapeau de soie, et,
s'il donne parfois encore quelques sursauts
de vie, au cours de sa lente agonie, ce n'est
qu'a l'occasion de nos fêtes populaires de
quartier, de la passionnante coupe Gordon
Bennett maissurtout d'une spécialité jour-
nalistique, dite ballon d'essai. L'un de ceux
qi survola, l'autre jour, notre jardin a une si
faible altitude, que son aéronaute, en nous
aper^evant, put lancer, parmi des noms
Yprois bien connus, notre bisyllabique et
modeste pseudonyme de Pyrès.
C'est pour répondre a eet aimable appel,
dont le but fort louable est de demander un
clou pour la prochaine foire commerciale,
que nous nous permettons d'aligner ici
quelques réflexions et suggestions.
Procédons méthodiquement. Tout d'abord,
une foire réclame t-elle impérieusement un
clou Nous répondrions négativement, si le
public n'avait déja été gaté, les années précé-
dentes, par des attractions toutes spéciales.
Rien de plus ingénieux, pour une foire com
merciale, que d'attirer la grande foule par ce
qu'on appelle un clou, ce fameux clou deve-
nant producteur des nombreux clous,
belgas reluisants ou billets crasseux, néces
saires a la bonne réussite de l'entreprise.
Si nous sommes entièrement d'accord sur
ce point, avec l'entreprenant lanceur de bal
lon d'essai terme qui n'est nullement irré-
vérencieux, nous ne le sommes plus quand
il est question de l'organisation d'une expo
sition d'art, conjointement avec la foire com
merciale. Non pas que nous voulions mettre
une barrière entre le commerce et l'art,
opposer Mercure a Apollon, comme on eüt
dit au temps des classiques, mais nous esti-
mons que, pour être assuré d'un plein succès
et ne pas faire les choses a moitié, le temps
nécessaire semble faire défaut.
Le souvenir de l'exposition d'art de i883,
organisée a l'occasion du 5me centenaire de
N.-D. de Tuyne, a été évoqué par l'excellent
Yprois, qui est a la recherche d'un clcu.
Souvenir bien lointain déjf, et qui ne rajeunit
guère ceux qui'se flattent, comme nous, de le
posséder. C'était au temps oü notre antique
cité comptait tant de families aristocratiques,
dont nous évoquerons un jour les noms,
et qui, toutes, possédaient des collections
d'une inestimable valeur. Mais aujourd'hui,
hélas Le départ de certaines families, les
décès, le goüt du toe moderne, et, enfin, les
bombardements de 1914, dont on ne prévint
personne, faute ïmpardonnable, toutes
ces causes réunies ontréduit a leur plus simple
expression nos objets d'art ancien. Cepen-
dant, il en existe. et suffisamment, comme Tl
a été dit, pour pouvoir les constitu r en un
ensemble digne d'être présenté au public.
Quelles découvertes n'y a-t-il pas a faire,
peut-être, dans les families Yproises qui n'ont
pas réintégré leurs pénates Pour notre part,
sans être ferblantier, nous possédons quelques
bons tuyaux que nous signalerions volon-
tiers aux organisateurs éventuels, et nous ne
négligerions même aucune démarche person
nels.
Malheureusement, on ne peut se dissimuler
que le temps est bien trop limité pour nom-
mer un comité organisateur, faire le choix de
locaux, dresser des listes d'objets a demander
en prêt, mettre ceux ci en*bonne place et avec
goüt, enfin, contracter des assurances contre
le vol ou l'incendie
Enfin, se pose la question de la durée d'une
exposition, non seulement d'art Yprois,
comme il a été dit, mais surtout d'objets
d'art possédés par des Yprois. II ne peut être
question, quand il s'agit d'un travail aussi
considérable, d'une durée aussi éphémère que
la durée d'une foire commerciale. Une telle
exposition doit pouvoir rester ouverte la plus
grande partie de l'été, et attirer, surtout pen
dant les vacances, de nombreux touristes.
Grace a une grande publicité, elle.ne manque-
raitpas d'être appelée a un grand succès, mais,
pour cela, nous estimons que la date d'ou-
verture devrait être reculée d'un mois environ.
Qu'on veuille bien y réfléchir. PYRÈS.