- HYPOTHECAIRE -
BELEGGIN GSBANK
Grondpandobligatiën 5 netto
Kasbons met Premie 4 °/0 netto
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Begrooting van 's Lands Middelen
voor het Dienstjaar 1931
La Cloche de Wytschaete
et VEvacuation d'Ypres
19, Arenbergstraat, Antwerpen
Schatkist aan de rechthebbenden, volgens het
geval, een getuigschrift heeft afgeleverd be
trekkelijk de intresten der jaren ig25 tot ig3o,
't zij een bijvoeglijk getuigschrift betrekkelijk
de intresten der jaren ig28 tot ig3o, ig2g en
ig3o, ofwel van het jaar ig3o alleen, zoo er
reeds een werd afgeleverd voor de vroegere
interesten.
De Agent der Schatkist geeft zelf de man
daten uit, af te leveren ingevolge de gezamen
lijke bevelstaten die door het Beheer binnen
de drie maanden der afhaling van de obliga
ties worden uitgegeven, voor de vereffening
in speciën der interesten die het voorwerp
uitmaken der hierboven voorziene getuig
schriften. De betaling ervan mag geschieden
op kwitantie van den drager van het getuig
schrift of der getuigschriften vroeger afgele
verd en tegen afgifte dezer.
II. V er effening en van iq3c.
De paarsblauwe mandaten en gebeurlijk,
de mandaten met dubbel doel uitgegeven op
een lateren datum na 3i December ig3o, en
de mandaten voor verachlerde interesten uit-
betaalbaar in obligatiën 5 "Io van ig25 en uit
gegeven na zelfden datum, geven aanleiding
tot de afgifte van obligaties met ingenottreding
vac X Jatïuari ig31t. t. z. waarvan de eerst
aangehechte coupon deze is van in Jan. ig32.
De interesten verschuldigd, voor het tijdstip
van in Januari ig25 tot3i December ig3o, op
de vergoedingen die het voorwerp uitmaken
der paarsblauwe mandaten en der manda
ten met dubbel doel vermeld in de voorgaan
de paragraaf, zijn door den Dienst voor
vereffening der Oorlogsschade betaald door
tusschenkomst van den dienst der postcheks.
De interesten in baargeld, verschuldigd
voor het tijdstip van den in Januari ig25 tot
den 3l December ig3o op de mandaten van
van verachterde interesten waarvan er hooger
spraak is, zijn vereffend door den Dienst voor
vereffening der Oorlogsschade (Dienst der
titels op naam) hun bedrag wordt gevoegd
bij het saldo betaalbaar in speciën dat vèrvat
is in de mandaten uitgegeven voor de interes
ten van vóór lD Januari ig2Ó.
(Wei van 27 December iq3o)
UITTREKSEL
Eerste Titel Verscheidene Schikkingen.
Art. 2 bis (nieuw). De toepassing der
schikkingen van art 36 der wet van i5 Mei
1846 en dezer van artikel 2277 van het bur
gerlijk Wetboek wordt geschorst tot den 3l
December ig3l voor wat betreft
i°) de titels op naam en de mandaten uitge
geven.in vertegenwoordiging van vergoedin
gen voor oorlogsschade
2°) de interesten behoorende bij gezegde
titels op naam die nog niet uitgewisseld zijn
3°) de tegenwaarde van coupon nr 1 (jaar
ig2Ó) der obligaties van de Openbare Schuld
5 van ig25 af te geven in uitwisseling van
deze titels en mandaten.
Art. 2 ter (nieuw). Voor de titels op
naam en de mandaten uitgegeven in vereffe
ning van oorlogsschadevergoedingen waarvan
het bedrag ten laste komt der begrooting van
de dienstjaren ig27 en volgende, zal er toe
passing gemaakt worden van de gewone
regels betrekkelijk de vijfjaarlijksche verja
ring.
Nous avons refu de M. Ie Chanoine Delaere
la communication ci après qui intéressera nos
lecieurs au plus haut point
J'ai lu avee un intérêt trés réel, l'article
poétique autant que cantique intitulé
Souvenirs de Guerre et signé G. B.
Vos lecteurs apprendront volontiers, sans
doute, l'histoire ultérieure de la fameuse
cloche, conquise -par les Anglais au mois de
Juin igi7. Elle était placée dans les tranchées
ennemies, d'après les uns pour sonner
l'alarme, d'après les autres pour la mettre a
l'abri des obus. La remise de la cloche par
le général Plumer a notre roi Albert, fut faite
avec solennité au Grand Quartier Général
Beige, a Houthem lez-Furnes. Sa Majesté,
trouvant sans doute que la cloche était trop
volumineuse pour servir de sonnette d'entrée
k son humble villa de La Panne, la fit placer
sur des supports solidement magonnés en
briques du pays, dans une prairie bien clötu-
rée a proxipiité de l'agglomération du village.
L'enclos servait de camp Russe. Mais l'ar-
mistice arriva le grand quartier délogea da
presbytère de Houthem et la cloche était
toujours la. Chargé de la restauration du
culte dans la partie dévastée du diocèse de
Bruges, je fus invité a enlever la cloche. Ne
pouvant songer momentanément a la restituer
aux ruines de Wytschaete, je la fis venir a
Ypres et hisser sur un support de poutres en
chêne, tout prés de notre église provisoire,
rue' d'Elverdinghe. Elle y parlait déja long-
temps aux chrétiens d'Ypres, quand, un beau
jour, jeregus la visite d'un vicaire de Comines,
qui déchiffra l'inscription et y trouva la
p.reuve péremptoire que la cloche provenait,
non pas de l'église de Wytschaete, comme les
Anglais l'avaient cru et fait accroire, mais
bien de celle de Comines. Conformément a
l'adage du droit Romain res clamat domino
et ne tenant pas a avoir sur la conscience ce
poids de mille kilos, je restituai la cloche a
son propriéiaire légitime, dès que celui-ci fut
en état de la recevoir et je lui substituai, pour
notre église provisoire, une cloche plus
modeste sauvée de notre église St-Pierre.
C'est a Comines que la fameuse clochï,
devant laquelle la bonne ville de Cassel
s'émerveillaiten igi7 chante les angélus
avec le (nouveau) clocher qu'anime sa voix.
Comme suite a la lettre du major, je joins
quelques renseignements tirés de mes notes,
a propos de l'evacuation d'Ypres. Le mois
d'Avril igi5 fut bien mauvais pour la ville
d'Ypres. On y vivait jour et nuit sous les
obus et ceux ci faisaient un grand nombre
de victimes. Beaucoup de personnes, éner-
vées ou affolées, prirent volontairement la
route de l'exil. Dès le 24 et le 25, des gen
darmes circulaient déja de maison en
maison, dans certains quartiers, ordonnant
aux habitants de quitter la ville. Aussi, la
population était fort réduite quand l'ordre
d'évacuation générale arriva. Le 4 Mai et le 5,
des autos nombreuses lorries de l'armée,
ambulances des Friends, voitures de Miss
Fife, transportaient les évacués jusqu'a Pope-
ringhe. Le 5 Mai, MM. Stoffel, Ligy, Van
Nieuwenhove, Vandenbraambussche, com-
missaire et son adjoint Vandenhende avec
d'autres notabilités, obéirent a l'ordre regu et
partirent. Le bon M. Stoffel m'engagea vive-
ment a l'accompagnerdevant ma décision de
rester a Ypres, mort ou vif, il s'inclina, mais
ce fut le cceur gros et les larmes auxyeux qu'il
me serra 'la main et me fit ses adieux. II igno-
rait que je faisais des instances afin d'obtenir,
pour quelques hommes de modeste condition,
qui déjè s'étaient signalés par leur dévouement
et voulaient se dévouer encore, un permis de
séjour. Deux policemen m'apportèrent le 6
Mai au soir, de la part de A. P. M. (Assistent
Pre vost Marshal) les papiers demandés. Les
permissions étaient personnelles et valables
jusqu'au 3i Mai, jour auquel elles devaient
être renouvelées. Les personnes autorisées a
rester avec moi étaient les suivantes Joseph
Cottegnie, Théodore Kerrinckx, Eugène Ta
lon, Albert Six, Lucien Vandenameele, Eu
gène Schoonheere, Charles Verleure et Pros
per Santy Leur permis portait la mention
Working under the supervision of the Curé
of St-Peter's En outre Charles Ghekiere
pouvait rester comme laitier et Louis Vande-
lanoitte comme boulanger. Celui-ci se ravisa
et nous abandonna dès le lendemain et c'est
ainsi que Talon Eug. essay a, avec sceur Mar
guerite (voir journal d'une soeur d'Ypres) la
cuisson du pain dans la boulangerie Pinceel
le 8 Mai il s'en tira avec grand succès. Le
travail de nos hommes consistait surtout a re-
chercher et a ensevelir les morts, k enfouir
les cadavres ties chevaux, a combler les trous
d'obus qui empêcheraient le trafic militaire et
aéteindreles incendies. Du 27 Avrilau 8 Mai,
nous enterrames ainsi 3l civils, la plupart
.trouvés morts en rue ou découverts dans les
ruines. Plusieurs religieuses restaient égale-
ment, sans être molestées, a la garde de leur
couvent 4 soeurs Lamotte et deux autres fem-
mes, soeur Liévine des Soeurs Noires, sceur
Godelieve de l'hospice St-Jean, soear Dymph-
na de l'hospice Nazareth, ainsi que 4 Pauvres
Claires. Les pères Honatien et Hilaire étaient
également restés, sans permission, dans la
cave de leur couvent avecquatre réfugiés. Le
samedi 8 Mai, mes hommes m'arrivent vers
midi avec trois cadavres une femme Louise
Devos de Handzaemetrouvée au Café Rubens
et deux soldats Hindous. La femme est enter-
rée au Cimetière St Pierre les soldats sont
momentanément abandonnés en attendant
qu'on leur creuse une fosse. L'après midi, on
poursuit le travail. Le soir vers 6 h un lieute
nant anglais vient nous dire que les permis
de séjour sont annulés et que nous avions a
quitter la ville le lendemain matin. Je fis
observer que malgré nos malheurs nous
restions Beiges libres et indépendants et que
je n'obéirais qu'a un ordre écrit des autorités
Beiges. L'officier répliqua que, si nous
restions, nousserions regardés comme espions
et traités en conséquence. Cette menace ne
pouvait m'émouvoir mais le soir tard, un gen
darme Beige, venant de Poperinghe, en moto-
cycle, m'apporte un télégramme du ministre
de Broqueville disant que l'évacuation devait
être générale sans aucune exception quant
a l'ordre écrit, il me serait communiqué le
lendemain matin. La-dessus je m'inclinai et
consentis a nous laisser évacuer.
Mais la nuit tombait et mes hommes con-
trairement k leur habitude ne rentraient pas.
Je soupgonnais un malheur. Alors Joseph
Cottignie et moi nous nous mimes a leur re
cherche sous une vraie pluie de shrapnels,
éclatant de tous les cötés. A la Grand'Place,
prés de l'entrée de la rue de Lille, quatre che
vaux et un soldat gisaient dans une mare de
sang. Nulle part nous ne découvror.s la trace
de nos amis nous frappons a la cave de la
maison Vanden Peereboom, dont Schoon
heere était l'occupant a celle de la maison
Boone oü Talon se réfugiait, nous nous adres
sons ailleurs, mais pas ame qui vive, par-
tout silence de mort. Nous sonnons a la porte
des Pauvres Claires et les bonnes soeurs nous
apprennent que des gendarmes avaient arrêté
nos hommes et les avaient éconduits. Rassu-
rés sur le sort de nos compagnons, nous
rentrames dans la cave de notre couvent en
attendant que le lendemain, Dimanche, les
auto-camions Anglais vinssent évacuer les
derniers habitants d'Ypres
- N. M.
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