DE KEIZER Statiestraat, Yper BAISSE SENSIBLE Merkelijke AFSLAG Amitiés Frangaises Nous véndons nos produits au prix du jour sur tous nos VÊTEMENTS. Wij verkoopen onze producten aan den prijs van den dag Un Aper^u Historique de la Peinture Flamande Le comité des A. F. organise une excur sion k Dunkerque et Malo-!es bains le Dl MANCHE 5 JUILLE f. L'excursion se fera en autocars confortables a raison de 30 fr. par personne tous frais d'organisation, visites et pourboires compris. L'inscription est ouverte jusqa'au 21 Juin, passé ce délai un supplément de 5 fr. par personne sera exigé et les places ne seront garanties que jusque concurrence des places encore disponibles. Les parents des membres, étrangers- k la ville, peuvent participer au voyage. Les excursionnistes seront regus a la mairie de Dunkerque et visiteront THótel de Ville. Nous avons obtenu l'autorisation de voir,avec un guide, les Ateliers et Chantiers de France. Nos participants auront l'occasion de se rendre a bord d'un paquebot transatlantique, et la Chambre de Commerce de Dunkerque mettra un remorqueur a la disposition de notre groupement pour la visite du port. - Chacune des grandes époques de notre art XV, Xy.L ,et XYI1" siècles a Ses -carac tères propres, sans que soit compromise l'unité profonde. de notre. production a travers la diversité d'une évolution perpétuelle, La preüve d'un tel postulat exigerait J'examen .des facteurs norobreux qui conditionnent le dgve- loppement des écoles d'art ej.surtout réclame- rait l'analyse des qualités de la race. For some, reason, capable it may be of explanation but not yet explained,, the people of what is now Belgium have throughout the centuries, even far back into Roman times, been gitted above the average of piankind with the power of artistic creation. Pour une. raison susceptible sans dpute d'explication mais non encore expliquée, les habitants de ce qui forme aptuellement Ja Belgiqqe, ont,.. a travers les siècles et mesne, trés avant dans les temps romains, été doués d'un pouvoir artis tique au,dessus de la moyenne de l'humanité Les tendances foncières de la'race, lè cadre géographique, les conditions climatériques, dans lesquelles cette race vit et se développe, fagonnent la physionomie de notre art a tra versies siècles. Tout co.mme l'école italienne la notre a son style propre, discernable pour tout oeil un peu exercé, quelle que soit l'épo- que des ceuvres. Ces particularités ethniques s'affirment a travers le temps et vont se perpé- tuant jusqu'a nos jours dans des ceuvres sou vent dignes du passé. Toutefois chacun des grands siècles de notre floraison artistique, y compris le XIX', a des caractères particuliers qui le différencient de ce qui précède et de ce qui suit et dont l'origine est dans des causes économiques, des régimes politiques, une cer- taine temperature sociale, des courants mo raux, des influences étrangères. La physio nomie de l'école regoit ainsi la marque d'un siècle, d'une période, d'une époque et le style ethnique se combine avec le style historique. Ce dernier rallie les unités innombrables d'une foule contemporaine et s'impose a des peuples différents, tout en laissant parler plus ou moins vivement l'ame de chaque milieu. Les particularités trés marquées de nos différents styles historiques, pas plus que la multiplicité des centres de production, ni même le bilinguisme ne rompent l'unité de notre école. Com orenant les comtés de Flandre, d'Ar- tois, de Hainaut, de Namur, de Zélande et de Hollande, les duchés de Brabant, de Lim- bourg, de Gueldre et le pays de Liège - autant dire la Belgique et la Hollande actuelles avec une portion de la France septentrionale les anciens Pays Bas formèrent aux XIVe et XVe siècles.et pendant une grande partie du XVIe un tout artistique indivisible. Appliquée a tous les artistes originaires de ces régions la dési gnationdc Flamand qui rigoureusement devrait se limiter aux artistes nés dans le Cocuté de Flandre, est done d'un usage arbitraire. L'im- portance artistique de la Flandre proprement dite est d'ailleurs plus apparente que réelle. Au XVe siècle aucun grand peintre du milieu brugeois n'est né a Bruges. Les protecteurs de notre peinture sont souvent des étrangers Arnu.lfini, Nicolas Rolin, Lionel d'Este, Al- phonsq d'AragonFrédé'ic d'Urbin, Tomaso Poninari, Jacopo Tani. Mais l'importance sociale des Flandre.s et sans doute aussi le róle maritime ét commercial de Bruges, puis d'Anvers, furent tels que le mot Flamand se répaudit dans je monde et désigna tout ce-qui ven'ait de la-Belgique et de la Hollande. Qtr'ils fussent d'extracdou thioise ou romane, qu'ils pariassent flamand, wallon ou frangajs, les maitres des anciens Pays Bas s'appelaient fiamminghi én Italiè, flamencos én Espagne. II n'en est pas moins vrai que Tart des Pays- ■Bas septen'trionaux (Hollande) faisant corps, aux XIV', XVe siècles et durant une grande partie du XVIe avec celui dés Pays Bas méri dionaux (Belgique) il est plus scientifique de ranger tous lés artistes de ce'temps et de Ce milieu sousla rubrique Ecole deS anciens Pays Bas. Viènfie'nt les 'querelles religieuses lè Nord se sépare du Sud, l'école se divise en deux domaines distincts et également glórieüx d'une part l'école hollandaise illustrée par -Rembrandt, de l'autre l'école gouvernée par Pierre Paul Rubens quel'on appelle flamande, bien que le centre en soit Anvers et qu'Anvers n'appartiénne point au Comté dfeFlandre. Malgié les guerres, les changerrients politi ques, la rupture avec la Hollande, malgré l'avénement d'un style historique nouveau, la peinture anversoisè du XVIP siècle perpétue d'ailleurs le génie de nos primitifs et affir- me la pérennité de notre idéal ethnique. Elle est la suite et le développement des siècles antérieurs. Gardons lui lequalificatif, de flaman de si le terme ne trouve sa justification ni dans l'histoire, ni dans la géographie, il s'expli- que par la plus vivante des traditions. Ce qü'on nommait jadis l'art flamand se voit done partagé par les historiens modernes en deux grands trongons l'art des anciens Pays-- Bas allant jusqu'aux guerres de religion et l'école flamande du XVÏP siècle. II est impos sible pour la première de ces périodes de détacher les maitres du Nord de ceux du Sud, c'est a dire les artistes de H ollande de ceux de Belgique ce sont d'ailleurs les, villes de la Belgique actuelle qui jettent a ce moment le plus vif éclat artistique et attirent les grands maitres des régions hollandaise et frangaise. 11 faut tenir compte du phénomène histo rique d'attraction qui a fait de la'productiort artistique des anciens Pays- BasTexpression par excellence du génie flamand. La partie a eu raison du tout. Peut être cette notion ne s'est-elle formée qu'a la fin .du XVIe siècle elle k pris tout de suite une valeur rétro- spective en même temps qu'elle se maintenait pour les foyers nouveaux de notre art. En sprte que tout le monde s'entepd sur la valeur traditionnelle des mots peinture flamande. C'est l'art de Bruges, de Gand, de Tournai, de Bruxelles, de Louvain, de Harlem, de Valenciennes au XVe siècle c'est l'art des mêmes centres pour une bonne partie du X VIe et a partir du XVII* siècle c'est proprement la peinture des provinces formant la Belgique actuelle. Que les tendances artistiques des Pays-Bas septentrionaqx la Hollande d'aujourd'hui et des centres flamands de la Belgique actuelle soient restées longtemps identiques (XI Ve, XVe et grande partie du XVF) c'est ce que semblerait devoir expliquer l'unité du langage. Cette unité pourtant n'a pas èmpêché la peinture hollandaise du XVIP siècle d'être fort différente de l'école rubénienne. Les artistes des Pays-Bas méridionaux (Belgiquè actuelle) ont par contre formé de tout temps une seule et même familie, avec des appa- rencgsd'autonomiechez les Liègeois du XVIP siècle. Les gens du Nord, c'est a dire lps Hollandais, faisaient originairement .partie de cette école et s'en sont détachés au temps de Rubensi La langue n'a rieri a voir en cette affaire. D'autre part la dualité linguistique des -Pays-Bas .méridionaux n'a jamais nui .a la floraison d'un idéal commun aux Thiois (Fla mands, Brabangons, Limbourgeois, etc... parlant la langue néerlandaise) ,et aux Wal- lons se servant de dialectes romans.; Nos frontières linguistjques étaient sans. rapport d'ailleurs avec les frontières politiques. Ne craignons pas a ce propos de rappeler des faits connus mais insuffisamment répandus. L'organisation politiqueet ecclésiastiqpe favo- risait la pénétration frangiise dans la partie thioise et Taction^getmanique dans les régions romanes. II en fut ainsi dès le Moyen-Age. Le bilinguisme en consequence, s'imposa. de tout temps aux habitants des Pays-Bas. méri dionaux. Moines flamands et wallons faisaieqt bon ménage dans les abb.ayes ets'appliquaiept a choisir des abbés .bilingues. Froissart con- naissait le flamand. La Flandre relevant de la couronne se pénétra dé civilisation frangaise du XIP sjècle au XIV® et pendant longtemps le grand fiaf Compta un nomhre équivalent de Flamands thiois et de Flamands d'origine romane. Les gens d'Arras étaient t.enus pour Flamands tout comme ceux de Bruges, de Gand, d'Vpres. Sorte de. république muni cipale'» entre la Flandre et le Hainaut,Tournai ville de langue frangaise avait plus de rapports avec les villes flamandes ressortissant a son siège épiscopal qu'avec les autres villes wal- lonnes. Liège, la grande cité lotharingienne, aujourd'hui capitale de la Belgique romane, attirait (et attire encore) de nombreux habi tants de langue thioise. En dépit de la dualité linguistique l'unité latente des Pays-Bas méri dionaux ne cess'a de se fortifier et quand Philippe le Bon soumit a son pouvoir la pres- que totalité des régions thioises et wallonr.es, l'oeuvre de fusion était accomplie. Deuil en 12 heures op alle KLEEDINGSTUKKEN Rouw in 12 uren ii

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1931 | | pagina 3