Encres Stephens Un Rétable poor Ie Maitre-Autel de Saiot Martin LA DERNIÈRE CÈNE par Mr Ernest Wante Koninklijke Hofbouwmaatschappij en Werk van den Akker - Yper ZONDAG 19 JULI 1931 om i5 uur ALGEMEENE VERGADERING in het gewoon lokaal Hotel Continental DAGORDE Ferd. Dethoor. Hector Casier. en vente au bureau de ce journal 15, rue au Beurre, 15. La reconstruction de notr» Cathédrale de St-Martin, oü les styles de divers siècles avaient laissé leur empreinte, ne pouvait manquer de soulever certaines critiques, et, comir.e il arrive généralement, il s'en trouvait d'assez fondées dans les deux sens. L'Vprois moyen, peu féru d'archéologie, mü par un sentiment trés respectable, celui du souvenir, s'arrètait a cette formule simpliste le 1 éta blissement dans son pristin état, comme disent les gens de robe, de tout ce qu'il avait l'Académie Royale des Beaux Arts d'Anvers, pour oser suivre, sans les pasticher, les grands maitres de tous les temps que ce sujet grandiose a toujours teniés, tout en impri- mant a son oeuvre le cachet de sa forte indi- vidualité. Nous voyons la fi^maiion de la Dernière Cène, <iès les premiers s'ècles de l'ère chré- tienne, dans les lepruductions des fresques des catacoinbes, du Dr Wilpert, dans les nombreuses miniaiu es des plus anciens connu jadis. Par contre, bs hommes de science ne pouvaient se résoudre a commetire a nouveau certaines hérésies dont ne s'offus- quaient point nos ancêtres, quoique heurtant les principes les plus fondamentaux de l'ar- chitecture. Dans toute ceite controverse, un point essentiel était celui de la reconstiu tion du maïtre autel et de son rétable. A Vpres, comme en nombre de villes du pays, les archi- tectgs de la Renaissance n'avaient pas craint d'obturer complètement les fenêtres du chceur des églises en dressant contre celles ci de gigantesques rétables allant jusqu'a escalader les voütes. Intrinsèquement, ces ceu^rts étaient souvent d'un trés grand mérite, et possédaient indiscutablement eet avantage trés appiéciable de faire mieux apparaitre le maitre- autel, dés l'entrée de l'église, et, souvent même, comme c'était le cas a Saint- Martin, de faire connaicre, par une statue ou un bas relief le saint pairon de l'église. Ces raisons, plausiblts a première vue, ne permettaient pas, toutefois, de méconnairre, a nouveau, le merveilleux plan de l'architecte inconnu du Xllie siècle. Les belles fer.êtres ogivales du choeur s'élancent, hardies, comme elles avaient été con<;ues primitivement et, dès lors, un maitre autel avec rétable a leurs proportions devenait la seule réalisation saine et logique. Restaic a déterminer le genre de rétable auquel il fallait s'arrêter rétable sculpté rétable peint, ou ce que nous appellerions ce genre mixte, de iétable sculpté avec volets peints. Nos fabriciens ont fixé leur choix sur un rétable peint, et il convient de les en féli- citer, tout comme pour le choix particulière- ment heureux du sujet La dernière cène. La seule vue de cette reproduction photo- graphique permet de se rendre.compte que le sujet qu'on s'est proposé apparaitra beaucoup mieux, a distance, que le fouillis des figurines sculptées des rétables inspirés de ceux des XIVe et XV' siècles. Comment mieux choisir pour un maitre- autel que la dernière cène, l'institution de la Sainte Eucharistie, base et summum de la foi catholique. II a fallu un artiste se spécialisant dans l'art religieux, et d'un talent aussi éprouvé que M. Ernest Wante, professeur manuscriis, tels une bible du VI' siècle, le Codex purpureus Rossanensis, etc. Dans l'art byzantin, nous relevons, entr'autres, la Der nière Cène, a St Apollinaire, a Ravenne, a St-Marq, a Vepise, et, a travers l'école ombrienne, nous atteignons la riche pleïade des piimitifs italiens. Citons, parmi ceux-ci, li Dernière Cène de Giotto, a Santa Maria del Arena a Padoue; de Lorenzetti, a Assise; de Fra Angelico, a St- Marc, a Florence de Signorelii, a la cathédrale de Cortone et au Musée de Florer.ce de Ghirlandajo, au réfectoire de St - Marc, a Florence de Léonard de Vinci, au réfectoire de Santa Maria del Grazia, a Milan d'Andrea del Sarto, au léftctoire de S. salvi, a Florence. De Thieriy Bouts, nous avons pu sauver la piécieuse Dernière Cène, de l'incendie allumé par les Allemands, a St Pierre, de Louvain. Si nous ne craignions de froides citations, nous aligneiions encore les Der- niè es Cènes «le Juan Juanès, au Prado, a Madrid ue Carducci, au même musée du Titien, a 1'Escunal du Tintoret, a St Georges, a Venise de Rubens, au musée Bréra, a Milan de Rembrandt, au Louvre de Philippe ue Cnainpagne, de Diirer, d'riol- bein ie Jeune, etc. etc. L'école allemande moderne compte égale ment dts maities de renom que ce sujet a tentés. Après tant d'illustres devanciers, Mr Ernest Wante est arrivé a produire, pour notre Cathédrale, une oeuvre qui ne manquera pas d'être admiiée, paice qu'clle est marquée au coin des plus f jrtes qualnés de notre école flamande. Décrivons plutót l'oeuvre en ses traits les plus saillants Dans une sorte de niche ou cella, le Christ, debout, préside a l'imposante cérémonie de l'institution de la Sainte Eucharistie. De sa haute taille, drapé dans sa tunique blanche, il domine le groupe- ment, si bien étudié, des apótres La noblesse de ses traits rappelle quelque peu les figures les plus expressives de Metsys et de Dürer, tout en étant d'une inspiration nouvelle. S'il nous était permis de lormuler une critique a l'égard d'un maitre tel que Léonard de Vinei, nous dirions que le groupement de ses apótres, six a droite, six a gauche, et le Christ au milieu, constitue un alignement plutót froid. Dans l'ceuvre de Mr Ernest Wante, les attitudes sont des plus variées et s'inspirent, semble-t il, de la rudesse flamande. Les types choisis par l'artiste sont, du reste, entièrement flamands, et, si la chose nous était permise, nous citerions, parmi les modèles, les ooms connus d'un général, d'un médecin, et d'autres persOnnalités anversoises. Dans un autre article, nous examinerons jusqu'a quel point l'artiste a été amené a suivre la tradition et s'il est resté en confor- mité avec l'archéologie. Nous nous sommes bornés ici a décrire succinctement ce précieux iétable qui constitue la première oeuvre d'art commandée pour notre Cathédrale. Nous estimons qu'il est préférable d'attendre que les ressources budgétaires ou la générosité des fidèles permettent d'acquérir, par la suite, d'autres oeuvres d'un tel mérite, plutót que de honnir notre temple par des médiocrités, dignes tout au plus de chapelles campagnardes. A l'occasion des céiémonies religieuses de la Tuindag, les Yprois pourront admirer cette oeuvre impressionnante, d'oü se dégage un si profond sentiment religieux. PYRÈS. Verslag der Algemeene Vergadering gehouden op 21 Juni ig3i. De Heer Voorzitter opent de vergadering om i5 uur en de Secretaris geeft lezing van het verslag der vorige vergadering. Dit ver slag wordt zonder opmerkingen goedgekeurd. De Heer Voorzitter verontschuldigt den Heer Casier Jules, bestuurlid, die belet is de vergadering bij te wonen. Voordracht. De Heer Hector Casier, Voor zitter, geeft een zeer nuttige en leerzame les over de seizoenwerkzaamheden, alsmede over de zorgen toe te dienen aan de druivelaars onder glas. De spreker wordt aandachtig in zijne klaar uiteengezette rede door de talrijke aanwezige leden gevolgd en ten slotte luidruchtig toege juicht. Aanbrengsten. De volgende aanbrengsten worden als volgt beloond: Theophile Victoor, 6 punten voor zijn prachtige groenten sel der Pascal fijne krulselder, witte winter- ajuin, reuzen kropsalade, en zijne aardappelen Eesterling Hebben Henri, 3 punten voor zijne prach tige aardbeziën en kool cabus pain de sucre». Duthoo Jean, 2 punten voor zijne aardap pelen frieslanders erwten «Téléphone» en worlen nantaise Nieuweleden. Wordt als nieuw lid aanvaard M. Vandecasteele Alois, voorgesteld door M. Desegher. Tombola. Een prachtige tombola, bestaan de uit bloemen en sieraadplanten, geleverd door het huis Paul Boudein, wordt onder de aanwezige leden uitgeloot en de vergadering sluit om 17 uur. 1) Lezing van het verslag der vorige verga dering. 2) Mededeelingen. 3) Voordracht door den Heer Lagast, staatsvoordrachthouder te Kortrijk. 4) Beoordeeling der aanbrengsten. 5) Aanvaarding van nieuwe leden. 6) Tombola. NAMENS HET BESTUUR De SecretarisDe Voorzitter,

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1931 | | pagina 4