Funérailles de M. VERBEKE
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Federatie der Geteisterden
van het Arrondissement Yper
flneien Bourgmestre de Ploegsteert
19, Areab&rgstraat, Antwerpen
Ou les 4/5 de ce qu'il leur doit II n'oserait
pas.
De quel droit en agit il ainsi envers nous
En outre, nous est avis que le gouverne
ment doit savoir depuis plus de deux mois
que notre Tribunal ne fonctionne plus, et
qu'il faut que cela cesse.
Et enfin, nos communes sont les plus mal
heureuses du Royaume, pour la détense du-
quel elles ont été sacrifiées. II serait décent
qu'on s'occupe un peu plus d'elles a Bruxelles.
La prochaine assemblée générale de Juin
aura a s'occuper de ces questions trés graves.
Mais peut ètre que d'ici-14 des nou velles
oificielles plus réconfortantes nous seront
parvenues.
Espérons.
Ministerieel Verhoor van 4 Mei 1932
De afvaardiging der Federatie, bestaande
uit de heeren Geuten, van Wervick, Vermeu
len, burgemeester van S'Jan, Verbiese, bur
gemeester van Brielen, Coulier, schepen van
Boesinghe, en Driessen, van Gheluwe, werd
te ix uur door den heer Eerste Minister Ren-
kin in zijn kabinet ontvangen. Zij werd hem
voorgesteld door den heer Dr Brutsaert,
volksvertegenwoordiger.
De heer advokaat A. Butaye, voorzitter der
Federatie, te Yper weerhouden door de fees
ten van zijn beroepsjubileum, had zich laten
verontschuldigen.
De eerste vraag die opgeworpen werd had
betrek op de oorlogsschadevergoedingen on
derhevig aan herbelcg betaald, niet meer in
baargeld, maar in obligaties die slechts aan
75 tot 80 per honderd harer waarde veihan-
deld worden. Daaruit volgt de werkelijke
onmogelijkheid de verplichtingen van het her
beleg na te komen, een schreeuwende onrecht
vaardigheid en het maken eener reeks geteis
terden wien men van ambtshalve 20 tot 25 u/0
hunner vergoedingen aftrekt.
Die toestand scheen den heer Minister Ren
kin ten zeerste te verwonderen en hij beloof
de zich daarover door zijne bureelen nader te
doen inlichten.
De tweede kwestie die aangeraakt werd
was den moeilijken toestand waarin onze
gemeenten zich bevinden, daar niet een ervan
tot op heden de eindvertffening harer oorlogs
schade bekomen heeft. Er zijn er zelfs die
nog geen gemeentehuis hebben sommige
wegen bevinden zich nog in denzelfden toe
stand van seffens ua den wapenstilstand de
aanpalende eigenaars van wegen, die van
amotswege verDreed werden, weten nog niet
wie de vcoilinden zal hermaken. De afgevaar
digde burgemeesters vestigen de aandacht van
den heer Minister op deze plaatselijke grieven
waarvoor zij, niettegenstaande de herhaal
delik aangewende pogingen, nog geen vol
doening bekwamen. De heer Minister beloof
de ervan goede nota te nemen en daarover
met zijne bureelen te üeiaaaslagen.
Eindelijk werd er aan den heer Minister
ook nog gesprek m over onze Rechtbank voor
Oorlogsschade die sedert meer dan twee
maanden niet meer zetelt, daar de huidige
voorzitter wegens ziekte belet is zijn ambt
waar te nemen en er geen plaatsvervanger
benoemd is die in zijne plaats kan optreden.
De heer Minister beloofde nogmaals dien toe
stand te vet helpen.
Het verhoor, dat ongeveer een half uur
duurde, eindigde met het wisselen van eenige
gelukwenschingen tusschen den heer Minister
en de afgevaardigden der Federatie.
Naar hetgeen ons werd medegedeeld, heeft
dit onderhoud geen al te gunstigen indruk op
de afgevaardigden nagelaten. Wij zullen
moeten voorts aandringen, want deze kwesties
kunnen onmogelijk zonder oplossing blijven.
Wij zijn allen belgen gelijk, men mag geen
onderscheid maken en de eenen slechts ver
goeden mits aftrek van 20 door den Staat
willekeuriglijk opgezongen, terwijl de ande
ren hun oorlogsschade voluit in baargeld
betaald werden, betaalt de Staat zijn aan
nemers, zijn ambtenaars, zijn werklieden met
papier dat slechts de drie vierden of de vier
vijfden vertegenwoordigt van hetgeen hij hen
verschuldigd is Hij zou zulks niet durven.
Met welk recht dan handelt hij alzoo
tegenover ons
Verders zijn wij ook van oordeel dat de
Regeering het sedert meer dan twee maanden
reeds moet weten dat onze Rechtbank voor
Oorlogsschade stil ligt, en dat zulks moet
eindigen.
Eindelijk zijn onze gemeenten de ongeluk
kigste van geheel het land, voor wiens ver
dediging zij geslachtofferd werden. Het be
taamt dat men zich te Brussel wat meer met
haar lot bekommere.
De eerstkomende algemeene vergadering,
in Juni aanstaande, zal over deze erge zaken
te beraadslagen hebben.
Misschien zullen wij intusschentijd van het
ministerie wat beter nieuws ontvangen hebben.
Laat ons hopen.
Mercredi 4 Mai dernier, ont eu lieu en
l'église paroissiale, en présence d'une foule
nombreuse et recueihie, les funérailles de
M. Verbeke, ancien bourgmestre de la com
mune, mort a l'age de 82 ans.
Tous les habitants ont tenu a rendre un
dernier hommage au disparu en escortant sa
dépouille mortelle. Les autorités civiles, les
enfants des écoles et la musique Les Vrais
Amis dont il était président d'honneur,
assistaient aux funérailles.
Au cimetière, M. Lecomte, bourgmestre,
prononga le discours suivant que nous tenons
a reproduire
Mesdames et Messieurs
C'est avec une poignante émotion que je
viens remplir le pénible et pieux devoir d'ap
porter, en mon nom personnel et au nom de la
population, l'hommage suprème et respec
tueux que nous devons a la mémoire de M.
Verbeke, le regretlé et ancien Bourgmestre
de Ploegsteert.
Né en i85o, il était encore un des rares
survivants de la paroisse de Ploegsteert qui
fut détachée de Warnêton en Ib5t pour for
mer une nouvelle commune.
Issu d'une modeste familie de cultivateurs,
il se fit remarquer de bonne heure sur les
bancs de l'école primaire, par ses aptitudes a
acquérir une solide instruction.
A la sortie de l'école, il se voua aux tra-
vaux de l'ag iculture et compléta son instruc
tion par ses études personnelles. Considéré
comme un enlant des mieux doués de la com
mune, il iut désigné comme employé commu
nal en 1866, fonction qu'il remj.lit a l'eniière
satisfaction d« s autorités et de la population
et qui lui valut la faveur d'être nommé secré
taire communal, comme successeur de M.
Gauquier, en 1872.
Favorité d'une intelligence éveillée et
d'une mém ure prodigieuse, il s'assimilait
rapidemvnt Fs textes des lois. des lèglemenis
a appliquer dans une administration locale.
Aussi travaillait il avec une facilité onname
et accomplissait en peu de temps une btsogne
consiJérable qui faisait l'admiration de ses
col ègues. II Iut hau'ement appréeté de ses
supenturs. Il n\st pas étonnant qu'il fut
ié^u comme l'un des meilleurs seciétaires
communaux de l'arrondissement.
C.'était un laborieux, il entendait remplir
en conscience tous ses devoirs de for.ction-
naire et de père de familie. Croyant sincère,
chrétien convaincu, il se dévoua sans comp
ter a l'éiucation des siens qu'il entourait
d'une sincère affection.
Après 40 années de servicesunnené par
un travail écrasant par suite du développe-
ment constant de la population, il dut aban-
donner ses fonctions de secrétaire communal
et demanda son admission a la pension.
En 1908, sollicité par ses amis, il accepta
de remplir un mandat de conseiller commu
nal. Au sein de cette assemblée, il collabora
par son expérience et ses nombreuses con-
naissances au développement matériel et
moral de la commune. 11 prit une part active
a l'érection des hospices civils, a l'améliora
tion de la voirie puolique et des écoulements
des eaux si importants dans notre commune.
II prit a coeur le développement de l'enseigne
ment qu'il considérait comme une question de
premier ordre.
C'est au milieu de ces préoccupations
que survint la terrible guerre 1914, qui anéan-
tit complètement l'oeuvre accomplie et qui ne
laissa sur le territoire de la commune qu'un
amas de ruines.
Quand après la guerre, M. Therry, notre
regretté et sympathique Bourgmestre, renon-
gait a ses fonctions de premier magistrat de
la commune, Monsieur Verbeke, notre cher
défunt.lut tout désigné pour assumer la lourde
charge de Bourgmestre qu'il accepta malgré
son age déja'avancé. II avait alors 70 ans.
Aussitöt, il se mit a l'oeuvre et ne tarda pas
un instant de travailler a la restauration de sa
commune. Par son exemple, son courage et
ses conseils éclairés, il stimula la population
au retour. Par l'organisation rapide des ser
vices de secours accordés aux sinistrés, bien-
töt le tiers de la population rentrait dans ses
foyers dévastés. li n'épargna aucune peine,
aucune fatigue, aucune démarche pour activer
l'oeuvre de la restauration. A toute heure de la
journée, il était a la disposition de ses admi-
nistrés pour les aider dans la revendication
de leurs droits, nul ne faisait en vain appel a
son dévouement. II appoitait a la défense
des inté éts de la commune tout ce qu'il avait
de volonté, d'intelligence et d'énergie. Aussi
en 1921, ses électeurs lui restèrent fidèles et
le réélurent a une forte majorité
Sous son impulsion vigoureuse, en quel-
ques aunées, la commune de Ploegsteert, qui
était l'une des communes les plüs éprouvées
de l'ariondissement d'Ypres, fut restaurée
l'une des premières.
Son activité toujours en éveil contribua au
développement de tous les services publics
sa sollicitude s'étendait aussi aux questions
philantropiques il apporta tout son concours
a l'inauguration du monument aux morts, a la
réorganisation de notre mustque et contrioua
puissamment au développement de l'enseigne-
ment dans toute la commune.
C'est encore par sa présence 4 Ploegsteert
en 1919. qu'il gagna le procés intenté contre
l'Etat Beige pour l'enlèvement de macadam
par le service de navigation et qui rapporta
129.200 fr. a la caisse communale, plus les
intéréts.
Sa carrière fut longue et laborieuse.
Comme tous ceux qui ont beaucoup fait,
M. Verbeke a aussi été critiqué et payé
d'ingratitude. Nul ne contestera cependant
jamais que, comme bourgmestre, il n'ait tenu
dignement sa place.
Son seul idéal était l'union de tous les
bons citoyens, car il était convaincu qu'elle
serait vaine et n'aboutirait a rien si elle
n'impliquait la collaboration loyale de toutes
les classes.
En 1926, il se retira de ses fonctions a
cause de son grand age, espérant jouirquelques
années de repos. La mort vient de l'enlever
a l'age de 82 ans.
Puissent les témoignages de sympathie
de cette nombreuse assistance alléger pour
ses enfants et pour tous les siens, la douleur
de la séparation du cher délunt.
En déposant au bord de cette tombe le
tribut de tous nos regrets, joignons y celui de
nos prières pour que Dieu regoive la Haut
son ane qu'il a rappelée a Lui.
Monsieur Verbeke, Adieu Je suivrai vos
traces pour défendre les inréiêts de mes com-
mettants et vous remercie de vos précieux
corseils.
N. M.
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teiugbetaalbaar.
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3,25 netto.
Kostelooze inschrijvingen, bij den
Heer MAUtUCE BAERT, te Yper
Vandenpeereboomplaats, Nr 37.
De inwoners worden verzocht van het
stadswater niet te drinken zonder het gekookt
te hebben. De Burgemeester,
H. SOBRY.