Le 2™' Chasseurs h Cheval, a Ypres Het Bezoek van het 2de Jagers te Paard 3 Une Chasse Originale La Série Sanglante Continue De Bloedige Reeks gaat voort.... AAIf YPER Een laatste waarschuwing Chamke de Commerce et d'Industrie F. Tou?saert. H. Vermeulen. II est arrivé Mardi a Ypies une avmture qui n'est certes pas banale. Un propriétaire de Paris, accompagné de sa dame, était venu recevoir, chez un notaire de notre ville, le prix de vente d'une ferme. La somme, trés conséquente, fut mise dans un portefeuille. Le vendeur, qui portait le portefeuille, se rendit avecle notaire, et leurs dames, a l'Hötel Skindies pour diner. II était midi et quart. lis venaient d'entrer dans la salie a manger et de déposer le portefeuille sur leur table, quand survint, tout haletant, un Monsieur qui leur apportait un gros paquet de billets de mille et quelques billets de mille détachés. C'était M. Stevens, représentant de com merce a Jette Saint-Pierre. Ces billets, dit- il, sont les vótres. Vous les avez laissé tom- ber en face du Café Universel. Malheureu- sement le vent en a éparpillé un grand nombre par la rue. J'ai vite ramassé ce que j'ai pu et je viens vous prévenir. D'autres continuent les recherches. On juge de l'émoi du propriétaire qui, avec M. Stevens, se précipita dans la rue de la Station. Déja une pittoresque chasse aux billets de banque y avait été organisée par tout le voisinage de l'Universel. Y avaient pris part toute la familie Burggraeve, MM. Bossaert, Coulembier, L. Duhameeuw, Octave Grimonprez, et trois voyageurs qui dinaient a l'Universel, avec M. Stevens, MM. Robert Navez, de Court-St Etienne, Edmond Dedecker de St Josse, et Goutman, de Bruxelles-Bourse. Des billets de banque avaient volé partout, dans la rue de la Sta tion, la rue du Temple, jusqu'a l'entrée de l'Esplanade. On en avait mème trouvé deux dans la cave de M. Bossaert, rue de la Gare. Quand M. Stevens arriva avec le parisien et le notaire devant le café Universel, les chasseurs venaient précisément d'y arriver aussi avec leurs trouvailles, qu'ils s'empres- sèrent de remettre a leur propriétaire. Celui ci peut se vanter d'en avoir, de la chance. Quand, de retour au Skindies, il fit le compte, pas un seul billet ne manquait a l'appel. II est vrai que son aventure lui était arrivée dans la rue de la Station a Ypres, cü il n'y a que d'honnêtes gens e». de braves voyageurs de commerce. Le portefeuille devait avoir été mal manié et s'était entr'ouvert. C'est égal. On ne voit pas tous les jours tourbillonner dans la rue, au gré d'un vent violent, des dizaines et des dizaines de billets de mille francs. Le propriétaire du magot retroüvé a remercié les chercheurs pour leur grande honnêteté II a chargé le notaire de lui faire parvenir leurs noms et adresses afin de pou- voir les récompenser. Le Café Universel et son voisinage se rap pelleront longtemps cette chasse assurément originale. Un nouvel assassinat dans la contrée A Rumbeke, un jeune bomme de dix neuf ans, Arthur Vermeylen, a été tué, Dimanche soir, a coups de revolver, dans la maison paternelle pendant l'absence des siens. Et cette série sanglante de crimes Bruges, Cortemarcq, Gulleghem, Herseaux, Wetteren, Hoorebeke- Saint - Corneille, Nieuport, etc. etc., va con- tinuer aussi longtemps que les honnêtes gens n'exigeront pas du Pouvoir Exécutif et du Pouvoir Judiciaire des chatiments exemplaires pour punir les meurtriers. Dans son numéro du trente Avril dernier, La Gazette publiait un article intitulé La Flandre Rouge oü le journal conseillait aux honnêtes gens d'écrire au Roi, Chef du Pouvoir Exécutif, pour lui demander de ne plus commuer la peine de mort prononcée contre les assassins. Au lieu de bêler comme des moutons, disait encore La Gazette faites connaitre aussi votre opinion a vos sénateurs et a vos députés Et La Gazette terminait l'article précité en rappelant la réponse de Clémenceau, Pré sident, pour la première fois, du Conseil des Ministres de France (rgo6 1909) aux avocats d'Abel Pollet et consorts qui sollicitaient la grace de leurs sinistres clients condamnés a la peine capitale Messieurs, dit Clémen- ceau en mettant brusquement fin a l'au- dience, je pense comme Théodore Roosevelt le Chef des Etats Unis d'Amérique, qu'un pays oü les honnêtes gens n'ont pas autant d'énergie que les coquins est uri pays perdu Quand je redeviendrai journaliste, je mettrai cette pensée la en épigraphe sur la manchette de mon journal Quelques jours plus tard, a Béthune, qua- tre têtes de bandits roulaient dans le panier a son au pied de la guillotineet lasécurité revint dans les campagnes du Nord de la France, de l'Artois et de la Picardie. Depuis sept ar s, des gouvernements débonnaires avaientégalement remplacé en France l'exécution des criminels condamnés a mort par la déportation a la Guyane. Le résultat de cette faiblesse humani taire avait été une lecrudescence de crimes et plus d'un de nos lecteurs se souvient sans doute de la bande Pollet qui terrorisa les ru- raux de la région Ypres, Furnes, Dunkerque, Hazebrouck, Lille, Béthune, La Bassée, Lens, Arras, et ce pendant plusieurs années.... Heu- reusement Clémenceau surgit a son heurepour mater l'audace des criminels et il le fit Dieu merci avec une main de fer Quant a nous, souvenons nous de la pensée de Roosevelt Répétons souvent qu'un pays oü les honnêtes gens n'ont pas autant d'éner gie que les coquins est un pays perdu et agis- sons en cónséquence 1 Een nieuwe moord in de streek Te Rum beke, in het huis zijner ouders, terwijl, deze afwezig waren, werd de negentien jarige August Vermeylen, op Zondag avond, met revolverschoten vermoord. En deze bloedige reeks van schuikenstreken Brugge, Corte- marck, Gulleghem, Herseeuw, Wetteren, Hoorebeke-St-Cornelius, Nieuwpoort, enz... enz..., zal stijgenderwijze voortgaan, zoolang de eerlijke lui, van de Rechterlijke en uitvoe rende Macht, geen voorbeeldige kastijdingen voor de moordenaars eischen. Op 3o April 11. verscheen in Lx Gazette een artikel, dragende als opschriftLa Flati, dre Rouge waarin het dagblad de eerlijke lui aanraadde naar den Koning, Hoofd der Uitvoerende Macht, te schrijven om hem te vragen voortaan de doodstraf, tegen de moor denaars uitgesproken, niet meer in een ver zachtende straf om te zetten. In plaats van als schapen te blaten, schreef verders La Gazette maakt ook uwe ziens wijze aan uwe senatoren en volksvertegen woordigers kenbaar. En als slot van voormeld artikel, herinner de La Gazette aan het antwoord door Clemenceau, voor de eerste maal Voorzitter van den Ministerraad van Frankrijk (1906- 1909), gegeven aan de advokaten van Abel Pollet en partijgangers toen zij om genade verzochten voor hun ellendige cliënten, die ter dood veroordeeld waren. Heeren, zei hij, plotselings het verhoor opheffende, ik denk zooals Theodore Roosevelt, Hoofd der Vereenigde Staten van Amerika, dat een land waar de brave menschen dezelfde durfkracht niet hebben als de schurken een reddeloos verloren land is. Wanneer ik opnieuw dagbladschrijver zal worden zal ik deze kenspreuk op de kantteekening van mijn dagblad schrijven Enkele dagen later, te Béthune, deed de valbijl vier bandieten hoofden in de mand rol len en in de vlakten van het Noorden van Frankrijk, van Artesie en Picardie keerden rust en veiligheid weder. Sedert zeven jaren hadden regeeringen van Lammegoedzakken de toepassing van de doodstraf vervangen door de ontvoering naar Guyana. Deze menschelijke zwakheid had voor gevolg het aangroeien der misdaden en menig lezer zal zich nog wel de bende van Pollet herinneren, die, gedurende tal van jaren, een schrikbewind uitoefende in de om streken van Yper, Veurne, Duinkerke, Haze brouck, Rijssel, Béthune, La Bassée, Lens, ArrasGelukkiglijk, ten gepasten ston de, rees Clemenceau op, die de woelige uit spattingen der misdadigers wist te temmen en dit, Goddank, met een ijzeren arm. Wat ons betreft, laat ons de gedachte van Roosevelt diep in het geheugen prenten Herzeggen wij dikwijls dat een land, waar de brave menschen niet zooveel durfkracht hebben als de schurken een verloren land is en handelen wij dienvolgens. Jeudi 5 Mai, notre ville a requ la visite de la Fraternelle des anciens combattants 1914- 1918 du 2' Régiment de Chasseurs a Cheval. Ce groupe, compose d'une cinquantaine de membres, était conduit par son Président, le Colonel retraité Vicomte de Walckiers, et M. C. Gantois, délégué pour la Flandre Occidentale. Dés son arrivée, une couronne fut déposée au monument des morts d'Ypres parun ancien Yprois, M. Van der Sande Le groupe a ensuite visité le monument Britan- nique de la Porte de Menin et la ville. La Fraternelle se dirigea ensuite vers Dix- mude et l'ancien front Beige, et y visita les positions que ses membres occupaient durant la guerre, notamment la région du Reigetsvliet oü le 2m: chasseurs a cheval a bnllamment pris part dans les glorieux combats du 8 Mars 1918. Donderdag, 5 Mei 11., heeft onze stad het bezoek gekregen van den Broederbond der oudstrijders van het 2d' regiment jagers te paard. De groep, bestaande uit een vijftigtal leden, was aangevoerd door haar voorzitter, Burggraaf de Walckiers, rustend colonel, en door M. C. Gantois, a'gevaardigde voor West- Vlaanderen. Bij hun aankomst begaven de bezoekers zich naar het gedenkteeken der gesneuvelde Yperlingen, waar een onzer gewezen stadge- nooten, M. Vander Sande, een bloemenkrans neerlegde. Daarna bezochten zij het Engelsch gedenkteeken der Meenenpoort en de merk waardigheden onzer stad. De Broederbond vervolgde dan verder zijne reis naar Dixmude en het gewezen bel- gisch slagveld en bezocht er de verschillige stellingen die door zijne leden tijdens den oorlog bezet waren, namelijk de streek van Reigersvliet waar het 2d; jagers te paard den 8 Maart 1918 zich zoo roemrijk onderscheidde. Alle winkeliers worden hierbij eraan herin nerd dat zij zich te gevoegen hebben naar de wet, dagteekenende van 't jaar 1923 en die nog steeds van kracht is, op het uithangen der prijzen. Velen hebben die wet tot hiertoe ver waarloosd of slechts gedurende korten tijd toegepast, en tot op heden is de bevoegde overheid, belast met het nazicht over de uit voering ervan, nooit streng opgetreden. Thans echter komt zij opnieuw bevel te krijgen er op te waken dat die wet stipt nage leefd worde en zal zij zich verplicht zien tegen de overtreders op te treden. Dat alle winkeliers zich dus onverwijld in regel stellen en voor al hun te koop gestelde waren op zichtbare en duidelijke wijze de prijzen uithangen. Zij werden reeds herhaal delijk gewaarschuwd, en zoo zij thans de wet niet toepassen en hierdoor moeilijkheden tegenkomen, dan zullen zij dit slechts aan hun eigen nalatigheid te wijten hebben. YPRES Le i3 Mai ig32 A Monsieur Renkin, Premier Ministre et Mitiistre des Finances Bruxelles. La Chambre de Commerce -et d'Industrie d'Ypres, réunie en assemblée générale le 7 Mai dernier, a chargé son comité d'insister auprès de vous pour que, par votre interven tion une solution rapide soit donnée a la remise en état du canal Ypres-Yser. II reste a achever le bief supérieur Ypres-Boesinghe et a transformer le pont-rail de Caeskerke-lez- Dixmude. Les députés et sénateurs de notre Arron dissement ont déja a diflérentes reprises attiré l'attention du Gouvernement sur l'urgence de ces travaux et récemment une délégation de 1'Administration Communale d'Ypres, en au dience auprès de vous, en a démontré l'ex- trême nécessité. Nous nous faisons les interprêtes de tout le Commerce et l'Industrie de notre région pour solliciter votre puissante intervention en fa veur du parachèvement de la voie d'eau, qui depuis des siècles relie Ypres au réseau fluvial du pays et qui fut sacrifié pour la cause de; l'indépendance. Nous nous permettons d'espérer, Monsieui le Ministre, que vous voudrez bien attacher a notre demande toute l'attention qu'elle mérite et nous vous prions d'agréer l'assu- rance de nos sentiments dévoués. Pour le Comité Le Secrétaire, Le Président,

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1932 | | pagina 3