KORTRIJKSCHF
ONDERLINGE
Le secret de Hitier
Brand - Leven
Ongevallen
Verbroedering van het
13th Belgian Field Artillery
Een Gedenkteeken ie Yper
APPEL
B Waar zijt gij het ZEKERST
en VOORDEELIGST verzekerd
foor alle ialichtiigeo wcife mei zich tot let
Bijkantoor te Yper
Algemeen Opziener OM ER ROBYN-
A
In I9l5, besloet Zijne Majesteit de Koning
tot de vorming van een regiment geschut
over te gaan, door het afnemen van personeel
van al de af ieeltngen van ons leger, om het
ter beschikking te stellen van de öntish
Expeditionary Force» in den sector van Yper.
Dit regiment, «l3th Belgian Field Artillery»
genaamd, streed op dit slagveld gedurende
de jaren igi5, 1916 en 1917. Het dwong de
bewondering af van onze Engelsche geallieer
den en verhiel het aanzien onzer troepen en
de waarde van ons geschut. Het verloor er
g3 van zijn leden in dienst van het geschut,
en werd tot 18 maal toe vermeld in de spe
ciale orden van de Engelsche Develvoerdeis.
Maar tot tu toe herinnert niets er het
publiek aan dat de Belgen deelnamen aan de
verdedigiog van dezen sector van Yper, die
de geschiedschiijvers niet aarzelen het En
gelsch Verdun te noemen.
Om aan die onwetendheid te verhelpen
heeft de Burgemeester van Yper en zijn Ge
meenteraad besloten aan de Verbroedering
van voornoemd regiment toelating te ver-
leenen om in het centrum der stad een Ge
derkteeken op te lichten om er de komende
generaties alsook de toeristen aan te heiinne-
ren dat aan de zijde van de Engelschen,
Canadetzen en Anzacs, er ook van de onzen
waien die streden om den onsterfelijken sec
tor te bewaren, waarvan de strategische rol
zoo gewichtig was, bijzonder voor ae tio.pen
in Vlaanderen.
De oud-strijders van het i3th Belgian
Field Artillery legiment waarvan de leden
uiteengingen in 1917 om links en rechts ver
deeld te worden, vereenigd in eene verbroe
dering, noodzakelijkerwijze klein in aantal,
kunnen niet hopen, in tegenstelling met andere
groepeeringen van oud strijders, middelen te
vinden die van natuur zijn om het hoofd te
bieden aan de onkosten die het oprichten van
het gedenkteeken waarvan sprake, zal eischen.
Daarom veroorloven zij zich beroep te doen
op den geest van vadeilandsliefde van onze
lezers om hen te helpen de uoodige gelden
in te zamelen tot de vervulling van een wensch
die duurbaar is aan hun leden, maar die ook
van natuur is om het aanzien van ons leger in
het algemeen nog te verhoogen, in de oogen
van den vreemdeling, maar meer nog tegen
over onze Engelsche oud-gt allieerden, die
ieder jaar met duizenden een vrome hulde
brengen aan het half miilioen der hunnen die
in den Heiligen Grond van Yper rusten.
Het Ypersche durft verhopen dat het
niet te vergeefs beroep zal doen op de mild
heid van zijn talrijke lezers en dat velen
er aan zullen houden het hunne bij te dragen
tot de oprichting van het gedenkteeken ter
eere der roemrijke Belgische verdedigers van
Yper.
De inschrij vingslijst, die in onze bureelen
berust, zal in ons aanstaande nummer ver
schijnen.
Fraternelle du
13th Belgian Field Artillery
En igi5, Sa Majesté le Roi, décida la
création d'un régiment d'artillerie formé par
prélèvement en personnel sur toutes les divi
sions de notre armée. pour être mis a la
disposition de la British Expeditionary Force
dans le Saillant d'Ypres.
Ce régiment, dénommé le l3th Belgian
Field Artillery combattit dans ce Saillant
pendant les anr,ées 1915, 1916 et 1917.
II fit l'admiration de nos alliés anglais et
rehaussa le prestige de nos troupes et la
valeur de notre artillerie. II y perdit g3 de
son personnel de service aux pièces, et fut
mentionné jusqu'êi 18 fois dans les ordres
spéciaux des chefs britanniques, et ii5i
entrées de malades ou blessés furent enregis-
trées a l'hopital Ste Elisabeth de Poperinghe.
Mais jusqu'è présent, rien ne rappelle au
public la participation des beiges dans la
défense du secteur d'Ypres, que des historiens
n'hésitèrent pas k appeler le Verdun Anglais».
Pour remédier a cette carence, le Bourg-
mestre d'Ypres et son Conseil Communal
viennent d'autoriser la Fraternelle de ce
régiment k placer dans le centre de la ville
un Mémorial qui rappellera aux générations
futures et aux touristes, qu'aux cötés des
Anglais, Canadiens et Anzacs, ïl y eut égale-
ment des nötres, qui luttèrent pour conserver
l'Immortel Saillant dont le röle stratégique
fut si important, spécialement pour les troupes
situées en Flandre.
Les anciens combattants du i3th Belgian
Field Artillery, régiment dont les unités ont
été dissoutes en 1917 pour être éparpillées a
gauche et a droite, réunis en une fiaternelle
forcément a faible effectif, ne peuvent, con-
trairement a beaucoup d'autres groupements
d'anciens combattants, espérer trouver les
moyens de nature 3i leur permettre de faire
face aux frais qu'entrai ïera l'érection du
Mémorial en question.
Aussi, ils se permettent de faire appel a
l'esprit de patriotisme de nos lecteurs pour
les aider a récolter les fonds nécessaires a la
réalisation d'un désir qui est cher a leurs
membres, mais qui est également de nature a
hausser encore le prestige de notre armée en
général, aux yeux de l'étranger, et particu
lièrement auprès de nos anciens alliés Bri
tanniques, qui chaque année, viennent par
milliers, rendre un pieux hommage au demi
million des leurs qui reposent dans le Holy
Ground d'Ypres.
La Région d'Ypres espère que eet appel
a la générosité de ses nombreux lecteurs ne
sera pas fait en vain et que beaucoup auront
a coeur de contribuer a la Téalisation de ce
monument de reconnaissance et d'hommage
aux glorieux défenseurs beiges de notre ville
d'Ypres.
La liste de souscription repose en nos bu
reaux et paraicra dans notre prochain numéro.
U s'agit de la fabrication massive
des gaz de guerie
par les Usines Allemandes
II y a suffisamment de gaz délétères en
Allemagne, ou il pourrait y en avoir suffisam
ment le moment venu, peur couvrir toutes les
principales cités de 1'Europe d'un linceul mor
tel. C'est le secret d'Hitler.
Tel est le thème que M. Arthur J. Gillian,
secrétaire général de l'Union des ouvriers des
industries chimiques, dévéloppe longuement
dans un article que le Sunday Referee a
publié.
M. Gillian démontre que, tandis que Hitler
ne cesse de bluffer le monde et professe
des intentions pacifiques, il est en possession
d'un terrible s«.cret, d'un secret relatif aux
préparatifs de guerre chimique sur une échelle
sans précédent, qui se poursuivent actuelle-
ment en Allemagne
Bien entendu, tout se passe dans le silence,
et M. Gillian déclare que le moindre murmure
ou la moindre allusion a ces préparatifs expo
se son auttur a la peine de mort et que les
directeurs des journaux se sont vu réduire au
mutisme le plus absolu.
Malgré tout, on sait par exemple, dit il,
que la fameuse usine de produits chimiques
Stolzenberg, de Hrmbourg, travaille sans
ariêt, employant trois équipes d'ouvriers qui
se remplacent toutes les huit heures. On a la
preuve que, a l'intérieur des murs de cette
usme, plus de deux cents cylindres sont rem
plis de gaz chaque semaine, avant d'etre
eXj.éJiés vers une destination mystérieuse.
M. Gillian rappelle en passant que, durant
le conflit sino japonais, la Farben a envoyé
en Chine, mais en se servant de bateaux nor-
végiens, pour donner le change au reste du
monde, des consignations de gaz qui, fort
heureusement, arritèrent trop tard en Extré
me Orient, mais qui auraient pu annihiler la
majeure partie des troupes japonaises.
M. Gillian parle également de la fabrique
de produits chimiques d'Opel, prés de Franc
fort, dont il a été question en France récem
ment, et dont le secret aurait été découvert
par un agent du service d'espicnnage francais.
L'usine d' Opel produit un nouveau gaz contre
lequel aucun masque n'oftrirait de protection.
L'idée diabelique des Allemands est, en eflet,
de produire des gaz sternutatoires qui obli
gent la victime a éternuer ou a vomir jus-
qu'au moment oil n'y pouvant plus tenir elle
arrache son masque. C'est alors que les prin-
cipaux composés arsénicaux du gaz s'atta-
quent aux tissus de la persenne et la tuent.
Les usines chimiques Heyden, piés de
Dresde, se spécialisent dans la production
d'acides arsénieux. Les usines Schering Kal.
baum, au coeur même de Berlin, fabriquent
ostensiblement des p oduits photographiques,
mais on sait qu'elles font partie d'une véritable
chai.ie d'arsenaux chimiques qui, en quelques
heures, pourraient produire tout ce qui est
nécessaire a une guerre chimique de grande
envergure. M. Gillian assure que les détails
de ces sinistres préparatifs, habilement camou-
flés par les autorités allemandes, sont connus
en Angleterre.
Le chef du service diplomatique du Sun
day Releree ajoute des détails alarmants a
ceux que fournit M. Gillian, piii.cipalement
en ce qui a trait a l'usine Schering Kalbaum
de Berlin. II déclare que cette usine est gardée
par des troupes a'assaut nazistes. On n'y peut
pénéuer qu'avec un mot de passé. Ce mot
de passé était dernièrement Satrape et
tous les ouvriers ont été soigneusement triés
sur le volet, ce qui n'empêche, que, a titre de
précaution, on leur fait croire, par exemple,
que l'acide piussique et les cyanures sont
destinés a la guéiison de troubles urinaireset
que des acides arsénieux serviront a la pro
tection des plantes.
Les usines Adlershof s'occupent activement
de la production d'un piétendu remè Je contre
les maux de tête. Ce remède, appelé le
chloryl n'est connu que de quelques méde-
eins. II est uiilisé en quantités considérableS
par la Scheiing Kalbaum pour la fabrica
tion de gaz dont le cerrespondant du «Sunday
Referee indique les efïets suivants
Première phase La lête et les yeux
sont attaqués. Le gaz ronge la peau II n'y a
aucune étoffe, aucune matière, aucui.e embio-
cation qui puisse piotéger la peau. Lts yeux
sont terriblement irrités et ont tendance a
sortir de leur orbite. Ce n'est qu'une phase
préliminaire.
Deuxième phase Alt: ques sur les mas
ques a gaz. Une toux et un étercuement
irrépressibles sont produits au moyen de gaz
irritants dont 1'effct s'accioit a chaque mou
vement respiratoire et qui provoquent bieniöt
des crises de suffocation convulsive. L'énergie
et la volonté ne sont a'aucun secours. La
victime sait qu'elle sYxpose a une mort
effroyable et pourtant elle est obligée d'arra-
cher son matque.
Troisième phase Attaque des organes
internes et des intestins. Le gaz mortel
pénètre inésistiblement dans les poumons et
dans les intestins, corrodant tous les tissus et
infligeant d'effroyables convulsionsala victime
qui succombe au bout de quelques heures.
Le produit Schering Kalbaum ne fait
pas gra:e Quiconque est touché est con-
damné a une mort plus ou moins rapide. Ce
gaz est plus lourd que l'air. II rampe sur Ie
sol et s'infiltre partout Aucune cave, aucun
réduit cimenté n'cffre de protection. Déja,
il a fait des victimes humaines a Be-lin. II y a
qudques jours, quatre employés de l'usine
Aaler furent transportés a l'höpital dans un
état désespéré Nombreux sont ceux de leurs
camarades qui souffrent également des attein-
tes de l'impuoyaole produit. Libre Belgique).
Handelsregister: Kortrijk g52
NATUURLIJK bij de Naamlooze
Maatschappij, de
TE KORTRIJK
Onderneming gemachtigd bij Koninklijk Besluit
van 23 December iq32, in uitvoering van de wet
van 25 Juni ig3o.
Hare werking uitstrekkende over gansch het
land, worden er nog ernstige Vertegenwoor
digers gevraagd.
8, Mondstraat Tel- 109