KOFFIES «n CHICOREI met PREMIEN Christiaens Devolder Kortrijk Te keop in alle goeie winkels. - PremieiepotG. Laroye, 20, loomgaardstrait, Yper. Ten Minute Alibi EISGHT ALTIJD EN OVERAL DE Chrontque des Rues d'Ypres Bruges, Impr. Vandecasteele-Werbrouck, 1844. Suite 63 La rue d'Elverdinghe conduisait a l'an- «cienne porte de ce nom. 64. La première Tue a droite, en débouchant •du Leet dans la rue d'Elverdinghe, est nom inee rue de la Sorc'ère, Nekker straet), ainsi nommé e parcequ'une diseuse de bonne aven- ture y habitait une maison. Lorsqu'elle vou- lait p édire quelque ciose elle sj servait de -rrette invocation Kom Nekker, Myn dekker, Myn wekker, Myne lotetrekker, Myn geheim ontdekker, En toon van daeg, Wat ik, Nekker, vraeg. Alors elle se retournait trois fois en pirouet- -tant et répondait aux questions qu'on lui pro posait. Cette pyth misse d'un nouveau genre avait fait mettre pour enseigne au haut de sa porte: De Nekker alhier zeggen kan Al wat vraegt 't zy vrouw of man. 65. Trois sceurs tenaient une école dentel- lière dans la deuxième rue au cöté sud de la rue d'Elverdinghe et traitaient si sé.èrement lesenfants qu'on avait cou urne de dire qu'ils étaient en purgatoire. Cependant l'école était Toujours bien fréquentée, tant a cause de la belle dentelle qu'on y faisait, que parceque tous les samedis on distribuait a chaque en fant un gateau et deux oeufs. Le public faisant allusion a la sé érité de c *s maiiresses, appela la rue, rue du Purgatoire {V agevuer straet). Dans la suite ce nom fut changé en celui de rue S* Godelieve et la rue de la Sorcière prit celui de Heer Jan straet. 66. Les sonneurs de cloches de St Martin babitaient autrefois une maison commune dans la rue des Sonneurs de cloches (Klok- luyders straet). En 1807 cette rue fut suppri- mée. 67. La rue dite Steendam conduisait a la jiorte de ce nom. Dans la suite elle fut noin mée rue cour bte 3aroe {Barbelhof straei), par ceque la société de S,!-Barbe tenait avant 1686 ses séances dans la maison qui fait le coin ouest de la rue On la nomine maintenant rue des Remparts {Vesten straetji) 68. La rue de Boesinghe s'écend de l'an cienne porte de ce nom au Leet. 69. Une rue piés du marché aux bêtes se nommait autrefois la rue des Folies {Zottinne straet), parceque deux filles folies y avaient leur demeure. Enfanis jumelics de Mare Si -nave et de Rosalinde Dauwe, né.-s le 1 Mai 1323, elles perdirent l'esprit le même jour qu' elles atteignirent leur 20' année. 70. Treize a quatorze petites maisons, ha- bitées par des pauvres qui avaient pour nour riture ordinaire de la bouillie, don èrent le nom de rue dé la Bouillie {Pap straet) a la pe tite rus qui donnait de la rue de Boesinghe dans la rue au fromage et qui fut incorporée dans le terrain du batiment qui sert maintenant de prison. 71. La deuxième rue a l'Est de la rue de Boesinghe se nommait iue de la porte de Brielen, parcequ'elle conduisait a l'église de notre Dame de Brielen. 72. Le nouveau Marché au bois {Nieuwe Hout markt) servait autrefois de marché aux bêtes, et se nommait de Beeste Markt. 73. La rue dite Kaes straet, est la première au cöré nord du Nouveau Marché au bois. Elle tire son nom d'un nommé Lauwen Kaes- teker, qui l'habitait. 74. La rue du Lis bleu {Blauwe Lelie straet) doit son origine a une maison du même nom située au coin ouest. Elle s'appelle a présent Schriminkel straet. 75. La rue des Béguines conduisait au Bé guinage, qui sert maintenant de caserne a la Maréchaussée. 76. Lorsque Robert de Bethune habitait le chateau des comtes {het Zael hof), il faisait entretenir ses chiens de chasse dans une mai son de la rue dite het Brakke straetje, qui a conservé le nom de ces chiens. 77. La rue de Dixmude est la troisième grande rue qui aboutit a la Grand'Place et qui s'étend jusqu'a la porte du même nom. 78. La prison de l'officialité était située dans la première rue a l'est de la rue de Dixmude. On la nommait pour cette raison Geestelijke Gevangenis straet. 79. La rue des Sceurs noires {Zwarte Non nen straet), s'étendait de la porte de derrière de l'évêché jusqu'a la partie des halles dite het Nieuw werk. Le couvent et l'église de ces sceurs étaient situés a l'est de cette rue. 80. La place ou rue derrière les halles, qui sépare ce batiment de l'église St- Martin et qui s'étend jusqu'au Leet, portait le nom de rue St-Martin. Elle était autrefois séparée du ci- metière de la cathédrale par un mur de six a sept pieds de haut. La belle vue ci jointe, (1) prise par M. Böhm, peintre a Ypres, repré sente cette rue d'un cóté l'on voit les halles, non pas comme on les aproduitestant de fois, mais vues sur le derrière l'aile en face du spectateur est la partie nommée de Loye, oü l'on garantissait les draps en y apposant un plomb ou une autre marque quelconque, qui servait a indiquer la bonté de leur fabrication. M. Lambin, dans soa Mémoire sur les Hal les d'Ypres, dit que les pièces qui font face a la Petite Place et a celle de St-Martin, étaient occupées par les Egards des draps et des étof- fes de serge notamment le local dit la Looye par les Egards de la laine, de la haute presse, de la presse bleue ou étaient destinés aux séances des chefs hommes des drapiers et des lainiers, chefs-hommes qui étaient chargés de la surveillance et de la direction des manu factures (2). L'église de St-Martin, ce g acitux monu ment de la fin du onz ne s-ècle, est rep o- duitici avec tous ses détails Tout le I a imi nt a la forme d'une croix latine. Une doucine qui entoure presque tout le ba iment, rep sente une infi ité de figures et d'arabesqu. s, qui ont beaucoup souffert des ravages du temps. Les arcs boutants sont aussi ornés de figures La tour est moins anciefine et moins élégante que le reste du batiment l'ancienne tour s'écroula inopinément en 1433 etTanrée suivante l'on jeta les fondements de celle ci, d'après les dessins de l'architecte Man in Uutenhove, de Malines. Vingt at s ap ès t-Ue n'était pas encore achevée. A l'extrémiié de la rue Saint Martin se trouvait la chaptlie -é diée au Saint Esprit. 8t. La rue des Filles publiques {Hoeren straet), indique suffisamment l'origine de son nom. Elle s'étendait de la porte de Dixmude (lj Cette vue est disparue de la brochure. (2) Archiv. d'Ypres, reg des renouv. des mag. et colleges. a celle de Boesinghe. On la nomme maiate- aant rue Neuve Saint Martia (Sr«< Maertens Nieuwweg). Lors de la construction dea nou- velles fortifications, sous le règne de Louis XIV, en 1686, cette rue fut rétrécie de plus de quinze pieds. 8a. Le vieux marché au bois est la pre mière rue a l'est de la rue de Dixmude. 83. La rue des Récollets, {Recollette straet tire son nom du couvent et de l'église des Récollets qui se trouvaient au cöté nord de cette rue. Plus tard ce couvent eut une nou velle communication avec la rue de Dixmude par une rue dans la direction de l'est de cette dernière. {A suivrt). Nous reproduisons ici le compte rendu de la représentation Ten Minute Alibi tel qu'il parut dans le o Matin du mardi 3 octobre. Comme on le sait, cette pièce sera jouée a la salie Majestic, le dimanche 5 novembre, par l'excellente troupe de Edward Stirling du Théatre Albert Ir de Paris. Nous conseil- lons d'ailleurs vivement a tous ceux qui con- naissent l'anglais ou qui s'intéressent a cette langue de profiter de cette occasion, qui c'estlfc cas de le dire sera unique 1 Ten Minute Alibi de M. Armstrong, par les English Players avec Edward Stirling. On revoit toujours avec plaisir l'excellente troupe des English Players avec ce génial acteur qu'est M. Edward Stirling. Elle forme un ensemble harmonieux, qui se sent parfaite- ment les coudes, et qui nous présente les dernières nouveautés du théatre anglais con temporain. L'Alibi de Dix Minutes fait courir tout Londres depuis dix mois, au Haymarket Theatre. Les trois actes de M. Armstrong méritent ce succès dans son genre. C'est la pièce détective type, passionnante a souhait, pleine de péripéties curieuses, bourrée d'ia- géniosité Faut il vous la raconter Sachez que ce mauvais gargon qu'est Philip Sevilla se pré pare a enlever la délicieuse Betty Findon pour l'envoyer a Buenos Ayres, via Paris. Fort heureusement Colin Derwent l'en em- pêche en le tuant d'un coup de pistolet dans des conditions qui lui ont révé'.ées par un rêve piémonitoire et qui lui donnent un alibi de dix minutes. Malgré tous les efforts de l'inspecteur Pember, il réussit a se tirer d'em- barras. Tout cela se complique d'un homme d'affaires, d'un valet complice et surtout d'une horloge lumineuse dont les aiguilles regoivent plus d'un coup de pouce. Bref, de quoi haleter pendant trois heures selon toutes les régies d'un art que sir Conan Doyle, Edward Wal lace et Maurice Leblanc ont illustré. Cette aimable pièce qui n'a, faut-il le dire, aucune pré ention a la littérature, fut excel- lemment enlevée. La grande qualité des En glish Players est un naturel parfait, qui va jusqu'au baiser de trente secondes. M Stirling fut admirable de mouvement et d'audace en Colin Derwent, M. Charles Carewincarna un Philip Sevilla antipathique a souhait, miss Avis Biuciner eut teute la grace mutine voulue dans le role de Betty et M. Frank Reynolds se montra inimitable de bonhomie dans le röle de l'inspecteur. Une salle brillante fit un succès d'estime a la pièce et un triomphe a ses vaillants inter- prètes. Ed. D.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1933 | | pagina 5