De Groote Klok op ons Belfort ia Le Campanile da Beffroi Allen gelijk voor de wet De groote klok tijdens het optrekken. De Klok op de hoogte van haar bestemming gekomen. 't Is al jaren en jaren gekend, Maandag laatstleden werd de groote klok, die over een zevental weken is aangekomen en waarvan wij het opschrift hebben gegeven, op ons Belfort opgetrokken. Dit gevaarlijk werk de klok weegt i86j kgr. is ten beste gelukt en, om 12 uur, was de groote klok op hare bestemplaats boven in den cam panile. Deze nieuwe klok, door het huis Michiels te Doornijk gegoten, vervangt de grootste en oudste gemeenteklok, die voor den oorlog, bij de plechtigste omstandigheden luidde en daarom ook triompheclocke werd genoemd. Verders klepje zij ook alle uur en werd daarom cok huerclocke of ureslachclocke geheeten. De klok droeg den datum van i377 en werd naar alle waarschijnlijkh id door de drie gebroeders le Boom gegoten. Onder de bevolking werd zij ook dikwijls, maar bij verwarring Poorteclocke genoemd, doch deze laatste klok was kleiner, hing in den campanile nevens de huerclocke en kondigde in den tijd het openen en sluiten der stadspoorten aan. In tegenstelling met de oude klok die bij feestgetij bengelde, zal de nieuwe, bij middel van een electrisch stelsel, enkel kunnen kleppen. Mocht zij ihans lange jaren, ja eeuwen door, haar blijde bronzen tonen van uit ons her bouwde Belfort over de stad laten weergalmen. Le campanile actuel est la reproduction exacte de celui d'avant guerre, et celui ci était celui qui existait depuis la construction du bef froi, c'est-a-dire depuis la fin des années rioo. Cet ancien campanile fut parfois restaur au cours des siècles, mais jamais modifié dans sa forme extérieure. C'est en i33o qu'on lui ajouta les huit aiglons en cuivre doré qui ornent la galerie au dessus du Carillon. Comme le grand dragon qui le surmontait était le symbole et l'affirmation publique des libertés de la commune, nos échevins ont toujours soigné avec un intéiêt extréme la pointe du beffroi même, durant les deux premiers siècles, ils y déployèrent un luxe qui nous semblerait extravagant aujourd'hui Non seulement le dragon et les huit aiglons étaient dor és, mais les ardoises de la partie du campanile au dessus du carillon l'étaient également celles de la pointe avaient trois couches d'or, celles du lut en avaient une. Les arcades du carillon et toutes les boiseries étaient peintes et vernies de couleurs écla tantes. La grande toiture en ardoises du beffroi était, sur chacune de ses quatre faces, ornée d'un grand écusson polychromé, deux aux armes de la Flandre, deux aux armes de la ville. Pour se figurer l'effet d'ensemble prodi- gieux que présentait l'énorme monument dont le beffroi marquait le centre, il faut tenir compte de ce que, a droite et a gauche du beffroi, la longue toiture des Halles était alors également ornée de deux immenses écussons polychromés qu'a chaque coin, elle portait des grandes girouettes dorées représentant des personnages ou des animaux fantastiques que chacune des quatre tourelles du beffroi avait aussi une pareille girouette que cette immense toiture était surmontée d'un crêtage léger comme une dentelle que les statues de N. D. de Thuyne et de tous les comtes et comtesses étaient en partie dorées, en partie polychromées. Quelle forte impression de richesse et de puissance ces Halles et ce Beffroi ne devaient- ils pas produire sur l'ame du voyageur qui lentenient, par la route, s'approchait d'Ypres, en contemplaHt ainsi a loisir la preuve tangi ble de la prospérité de la Ville Malheureusement, dès la fin du XV® siècle, cette fabuleuse prospérité n'était déja plus qu'un souvenir. Les fi ances communales trop obéréas ne savaient plus pour voir a l'entretien de ce faste. Dorures et peintures cessèrent d'être renouvelées et s'eflfacèrent a la longue sous l'irfluence des intempéries. Quand il fallut renouveler la couverture des toits, les ardoises nouvelles ne furent plus dorées, les écussons décolorés ne furent plus replacés, et le campanile devint tel que nous le voyons aujourd'hui, simple mais tout de même ayant un grand cachet de beauté et de fierté. Le Beffroi d'Ypres est un des plus beaux beffrois qui existent, peut-être bien en est il le plus beau. Wij ontvingen deze week een brief op ons artikel van verleden week. Wij zullen h£m niet inlasschen, omdat erin een kwestie he- handeld wordt, die niets met de zaak te maken heeft. De inzenders hebben ons artikel, ofwel niet goed gelezen, ofwel verkeerd begrepen. Wij willen geen konflikt uitlokken tusschbn winkeliers en marktkramers, maar wel èn winkeliers èn eerlijke marktkramers verdedi gen tegen oneerlijke mededinging van vreemde occastoneele leurders, koopdag houders, likwt- deer der s, leurders van bedenkelijke afkomst, die zoowel aan de regelmatige en eerlijke markt kramers schade berokkenen als aan winkel ers. Wij zeggen dus aan onze achtbare brief wisselaars, dat Het Ypersche of ook die luie winkelier waarvan zij gewagen, vol strekt niet tegen de marktkramers is, voor 't meerendeel eerlijke lieden, die zelf eêfc handelshuis open houdén. Aan hun adres was het verwijt niet gericht maar aan de vreemde schuimers, Joodsch Janhagel van over de grenzen gewaaid, die er hier te lande eèn geheel leger trawanten en leurders op fia houden om winkeliers en marktkramers dfin duivel aan te doen. Sedert i860 is in Luxemburg het leure» verboden. In Frankrijk is daarover een wets: ontwerp ingediend. Het Ypersche vraagt enkel een wet om u, marktkramers en winke liers te beschermen. In plaats van te schelden, diende Het Ypersche bedankt te worden omdat het zOo kloekmoedig de verdediging der neringdoe ners op zich neemt. Lezen onze achtbare briefwisselaars soms nog andere bladen dan Het Ypersche Zoo ja, dan zullen ze ondervinden, dat wfj in dien strijd niet alleen staan. Ziehier uit den hoop een uittreksel van een Gentsch dag blad, La Flandre Libérale 't welk wij onvertaald laten volgen Un des giiefs, articulés par les commeï- 9ants a charge des colporteurs a trait a la concurrence déloyale que font les colporteur's étrangers sur nos marchés et nos locaux particuliers. Depuis quelques années, lè colportage sévit sur une grande échelle en Belgique. Neus écrivons a dessein sévit car c'est d'une véritable plaie qu'il s'agit. - II peut arriver que des négociants ambu lants débitent a fort bon marché des produits de qualïté, miis le cas est fort rare la plu part du temps ils vendent de la camelote, qüi, présentée sous d'assez jolies apparences, s'écoule facilement. Le cliënt croit faire une excellente affaire il ne tarde pas a s'aperce- voir, a l'usage, qu'il est indignement roulé. On le voit alors protester, geindre, se facher, s'indigner. Mais il est fort en peine de retron ver le colporteur, qui l'a berné celui-ci s'est emfressé d' aller exercer ses talents dans un autre endroit. Et personne ne connait, ni son nom, ni son adresse. Le colporteur ignore tous les ennuis du détaillant tenue des livres, taxes, réclamé, etc il se loge souvent a bon compte, dans un garni crasseux il se soucie de la patente, des impvts et du Jisc comme de sa première culotte il ne tienl pas de comptabilité. Brei, tout en dupant souvent ses clients, il frustre l'Etat et le Trésor public de recettes, qui,' totalisées, feraient, bon an, mal an, un joli nombre de millions Ons artikel was in dien zin. 't Is dus klaar en wel verstaan Eigen volk en eerlijke handel, ja Vreemd gespuis en oneerlijke mededinging, neen En allen gelijk voor de wet I 1 MARY. Niemand twijfelt nog daaromtrent, Peper en zout maken spijzen goed, PACHA Chicorei maakt koffie goed!

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1934 | | pagina 3