BEURSKOORTS KOFFIES en CHICOREI met PREMIEN Christiaens Devolder KortrijK Te koop in alle goeie winkels. - PremielepotG. Laroye, 20, Boomgaaristraet, Yper, EISCHT ALTIJD EN OVERAL DE 3 Willems - Fonds leper Een Kuns'prestitie van bslang In onze Stad Koninklijke Tooneelkring DE VLA AM SCHE STER - Yper Op Maandag 7 Mei 1934 tour la question du canal. Concernant le canal de Comines a Ypres, nous exposerons r>ar des faits pouquoi Ton doit mettre la main a l'ceuvre. La Fédération des Sinistrés insiste pour la remise en état du canal, paree que e'est la reparation d'un dommage de guerre Men dé- terminé Rien ne résiste au dilemne de 11 loi sur les dommages de guerre Reparation entière. Des motifs plausibles veulent que l'arron dissement renaisse et n'aille pas, a pas accé lérés, vers sa ruine. La Belgique est une grande familie, la guerre a enlevé a un de ses enfants, l'arron dissement d'Ypres, ses moyens d'existence i) La caserne d'infanterie. 2) L'Ecole de Cavalerie. 3) L'Hópital Militaire. 4) La Fondation Godtschalck. 5) L'Ecole de Bienfaisarc». 6) La Prison. 7) L'Institution de Messines, dont la fondation n'a pas été respectée, est a Lede. 8)«Une grosse industrie est allée a Fumes. 9) Une autre a Courtai. 10) Bien avant la crise, la culture it l'in dustrie du tabac é:aient déja fortement cotr- promises. 11) Le houblon a été dévalorisé outre mesure. 12) L'industrie du lin a entrainé des ruines irréparables. i3) Au point de vué du rouissage du lin, la Lys, cette fameuse Golden River, ne sera plus qu'un souvenir d'ici peu. 14) La disparition de ces industries a entrainé le chömage pour nos courageux ouvriers qui ne demandent qu'a travailler. i5) Les bières étrangères nous inondent dans une seule localité, 7 brasseries sont supprimées 16) Dans cette mêrae localité encore, une douzaine de fabriques de bleu d'azur ont disparu. 17) A la suite de la disparition de ces industries, de courageux commei^ants avaient ten'é ^installation de tissages sauf de rares exceptions, celles ci ont dispaiu dans des faillites engloutissant les capitaux engagés. 18) Le commerce s'est déplacé et s'est écarté d'Ypres a la suite de l'occupation boche d'une partie de l'arrondissement. Et qu'on ne neus taxe pas d'exagération Vöus savez tous, Messieurs, que ce qui pré cède est l'expression sit.cère de la vérné. Devant toutes ces calamités qui se font sentir davantage de jour en jour, des mesures s'imposent, car Ton pourrait se demander si les contribuables pourront continuer a faire face aux charges fiscal, s Certains égr ïstes diront que ce qui pré cède ne concerne pas la question du canal. M ais précisément, le canal est le remède économique qui doit contribuer a la suppres sion du chómage dans notre région et a l'extensioa de l'industrie. Avant, pendant et après la guerre, nous étions Beiges, et fiers de l'être. Nous voulons le rester et être traités en Beiges par l'union qui fait la force. Si des défaillances se sont produites par suite de découragement, tout rentrera dans l'ordre et dans le calme dès qu'on s'apercevra que l'Etat s'occupe de notre région. Notre arrondissement a servi de champ d'expérience pour la construction de routes (qui n'ont pas résisté plus d'un an) et par la suppression de lignes de chemin de fer. Que l'on s'occupe de la petite tranchée d'dolle beke, et on eflacera aux yeux du monde le scandale dont notre corps d'élite des Fonts et Chaussées est lui même victime. Concluons La nécessité et l'utilité du canal ne se discutent plus il existe. Les ex propriations et les emprises sont terminées depuis longtemps, les gros travaux sont faits, le lit est creusé, il s'agit simplement de répa rations et d'aménagements. Cette cause défendue par la Félération des Sinistrés est soutenue énergiquement par la Chambre de Commerce et par les autorités, paree qu'elle est juste. Nous n'abandonnerons la lutre qu'op ès entière s tisfaction, li téna- cité de notre Président en est une garantie. Cette ques'ion est o'intérêt gér.é.ral. Elle intéresse non s ulement l'arrondissemer t, majs aussi la Province et toute la Belgique. Elle ne relève d'aucun inté êt personnel, poli tique ou li: güi°tique, mais elle est le désir et lVxpression d'une population qu; ne veut mouiir, qui veut vivre par le travail, et aflec ter les frais de chómage, qui ne rendent tien, a des travaux utiles et indispensables. Nous avons rempli notre devoir en signa lant aux gouvernants nos intentions. Puissent la justice, la nécessité, et l'opportunité Ips éclairer et faire entendre jusqu'au bout de la Belgique la voix de ceux qui ressentent si longtemps les méfaits de la guerre M. l'avocat Van Reninghe, qui avait acccm- pagné le gouverneur, M. Baels, lors de sa visite au canal, fit connaitre combien celui ci s'tn éressait favora Lment a la reprise du tra vail. II surgit alors une discussion sur le point de savoir si une intercommunale ne pcurrait pas se charger de cette entrr prise, mais il fut re- connu que c'é ait la une proposition imprati cable et inacceptable. Aucune de nos commu nes n'est a même o'intervenir pécuniè ement, et d'ailleurs il s'agit detravaux appartenant a l'E at. C'était bien aussi l'opinion formelle de M. Lommez, député permanent, qui fut vive ment appLu Ji ap ès son exposé de cette ques tion. .M. Benoni Vermeulen, bourgmestre de St-Jean, appuya fermement les idéés exposées par M" öutaye et I.ommez. Après ce long débat, l'assemblée passa a une résolution pratique en composant un comi d'action. M. le bou gmestre Vanderghote en fut acclamé le président. Ce comité se forma encore de M. Lemahieu, échevin d'Ypres, des bourgmes'res de Hollebeke, Houthem, Co mines et Weivicq (ou de l'échevin ou con- seiller par eux délégué), du président de la Chambre de Commerce d'Ypres et de celui de la Fédération des Sinistrés de l'arron dissement. Api ès les remerciements adressés aux délé I gués présents, M le bourgmestre d'Ypres déclara la séance levée a 16 heures. Zondag te drie uur had in Concordia de viering plaats van drie beroemde Vlamingen. Zaal Concordia was vol met belangstellend publiek Na een inleidend woord van den Voorzitter die wees op den bloei or.zer afdeeling kwa men de artisten aan het woord. M. Jean De Cadt speelde op meesterlijke wijze: Fantasie van Benoit, Les Jeuxd'Eau de la Ville d'Este. Begeesterd vliegen de vinge ren van kunstenaar over 't klavier en scheppen verrukkende melodiën. Heer G. Van den Hende, zingt op zeer be vallige wijze Slape Zacht van Hullebroeck, Zang voor Tenort begeleid door een puikquin tet. Voordrager voelt diep. Zijn lied Moeder maakt indruk Heer Gobron speelt als een virtuoos en met gloedvolle overtuiging op viool Mijn Moe derspraak (Benoit) en Canari. Mej. Verhack Péne, buitengewoon in for me zingt uitstekend Les Noces de Jeannette Roosje uit de Heide Mestdagh). De vocalisaties van zangeres schitteren en dwingen bewonde ring af. Al de artisten worden geestdriftig toege juicht door een zeer aandachtig publiek. De Voorzitter, tolk der vergadering, dankt de kunstzangei s en heer De Cadt, Hij brengt hulde aan Vlej Vethack en overlaadt ze met blotmenlot iut genoegen der toehoorders Nu komt de heer Ureel aan het woord. Hij hoült een puik letterkundig betoog over Con science en situeert hein in de Belgische en in de wertlJlettei kunde. Hij draagt voor uit het weik van den Reus en bekomt een algemeen applaus. Na een kort dankwoord aan heer Uieel, leeraar M. (J. te Nieuwpoort, schetst de heer Voorzitter de betetkenis van A. Hans als romanschrijver, verteller, dagbladschrijver. Hij stelt \óór volgend telegram te sturen aan 't Hanscomiteit dat te örussel vereenigd is. 5oo overtuigde Vlamingen in Concordia te leper vereeDigd voor Hansviering sturen aan gt liefden volksschrijver en Mevrouw Hans gevoelens van btwonderingenveikleefdheid.» De Voorzitter I. Tordeur. Daverende instemming. Vervolgens houdt de Voorzitter de vierings reden over E Hiel. Hij huldigt zijn wtrk, vrucht van liefde en geestdrift. Duizende zij ner belagers zijn in den niet verdwenen en Hiel is onsterfelijk geworden. Hij leeft in ons hart. Mej. Coppin A. van Merssen, leerlinge der gemeenteschool, draagt .óór: Een Vrouw kin gezwind te spinnen zat. Deze zeer goede veitolking maakte indruk. Toen verscheen op het verhoog tusschcn bloemen en groen, in een prachtig ae- cor, zes ig onzer burgermeisjes waardig en overtuigden een schaar flii.ke mannen, bewust en vaaroig voor de daad. Iets grootsch was op til. Heer De Cadt be: beklom 't podium... Accoorden ruischen door de zaal. De ontroering stijgt. Zang en muzitk ontplooien zich statig of versmelten in zachte harmonij en zalving. Innige ontroering. Don derend applaus, een triomf. Voorwaar de uitvoering van deze prachtige cantate zal ontroering brengen, buiten deze muren. De Voorzitter dankt heer De Cadt voor de Ychoone prestatie. Hij is fier dat de leider een stadsgenoot is. In geen stad in Belgié kan het Willems Fonds bogen op zulk een puik koor. De uitvoering wasor gemeen schitterend. Al de goed geschoolde stemmen versmolten zacht en melodieus, de nuances werden puik eerbiedigd. De indruk was overweldigend schoon. Hulde aan deze jeugd die zich voor een edel doel kan inspannen Kunstopvoeding en kunstveredeling van en bij ons volk. Onze stad en Vlaanderen mueten uit zulke idtëele wer king de beste viuchten plukken. Heil Conscience, heil Hiel, heil Hans Orkest en koor heffen vervolgens 't schoone Willems Fonds lied aan. 't Publiek zingt geestdriftvol 't refrein meê. Diep, zeer diep getrofien verlaat het de zaal, zich belovend er weer te keeren bij de eerste gelegenheid om aan dergelijke pre s'atie deel te nemen. Bureel om 7.3o u. - Gordijn om 20.i5 u. in de Feestzaal Concordia Seminariestraat OPVOERING VAN Blijspel in drie bedrijven door Max Reimann en Otto Schwartz Prijzen der Plaatsen Eerste rang 6 fr. Tweede rang 4 fr. 5o Derde rang 3 fr 5o. Kaarten te bekomen in het lokaal Concordia Seminariestraat, alle dagen van tot 11 uur 's morgens en van 2 tot 4 u 's namiddags.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1934 | | pagina 3