2 Verbetering van het Runderras Keuring der Stieren en Prijskampen voor Stieren en Koeien in1935 Ivous avons done. continue M. Ie Président, uisisté, auprès de M. Francqui, pour obtenir une audience, car si les Ponts et Chaussées doivent f-ncore étudier la question de la tranchée d'Hol- lebeke, étude qui fut d'ailleurs déja faite, rien n'em pêche d'entamer entretemps les autres tra- aux de restauration du canal,t qui consistent uniquement en des travaux de terrassement et ue magonnerie et peuvent done occuper immé- «liatement un grand nombre de nos chómeurs. M. Ie sénateur fait observer qu'a son avis l'on n'obtiendra jamais que les travaux soient com- mencés avant que l'étude compléte de l'ouvrage we soit terminée. Le róle de la Commission "Na- ticnale du Travail étant purement consultatif, il importe done de se mettre en rapport avec le Ministère des Travaux Publics, qui seul peut écider la restauration tant désirée du canal u'Ypres a Comines, et d'insister auprèsvde lui pour que l'étude de cy* '"avail soit activée. Le s»éul moyen d'obtenir satisfaction est de deman- der une audience au Ministre des Travaux Pu blics dés que celui-ci sera nommé définitivement, (cè qui ne tardera pas), et de lui faire compren- drq l'utilité et l'importance de ce travail, tant au point de vue économique que sous le rapport de la diminution du chómage en notre région. M. le sénateur assure la réunion qu'il se tient .toujours a notre entière disposition pour accom- pagner la délégation auprès de M. le Ministre ces Travaux Publics et appuyer notre juste re- vepdication. II conseille de se procurer, en vue de cette audience, le chiffre de la population et le nombre des chómeurs de toutes les communes se trouvant dans un certain rayon le long du catjal et qui pourraient fournir éventuellement la main - d'oeuvre nécessaire pour exécuter ce travail. Ces chifFres constitueront un argument de plus en faveur de notre cause. M. Geuten remercie M. le sénateur Mullie pour ses bonnes paroles et pour le concours pré- cièux qu'il ne cesse d'apporter a nos sinistrés et a toute notre région. A part M. le Dr Brut- saert, qui assiste régulièrement a toutes nos reunions mais qui en ce moment n'est plus investi d'aucun mandat officiel, M. le sénateur Mullie est ie seul mandataire que nous avons le piaisir de voir de temps a autre et nous savons, dit M. Geuten, que lorsqu'il s'occupe de quelque chose, il prend sa tache a coeur. La question du chómage préoccupe actuellement tous les esprits et partout on s'efforce a trouver le moyen pour en atténuer les cco.séquences facheuses. Si nous n'avions pas le canal d'Ypres a Comines,a refaire, il faudrait trouver autre chose ici, car la situa tion actuelle, qui s'aggrave encore tous les jours, ne peut perdurer. Nous devons done insister plus que jamais pour que le canal, qui occupera tant dé nos chómeurs, soit restauré a bref délai et, si l'État ne dispose pas des crédits nécessaires, pourquoi ne ferait-il pas ce qui se fait mainte- r.ant pour notre colonie Dans le temps on a enlevé a l'agriculture un grand nombre d'ou- riers, les industriels francais venaient prendre nos ouvriers a domicile et maintenant ils les licencient tous, de sorte que tous ces chómeurs, que l'agriculture ne peut reprendre a présent, t >mbent a charge de l'État et de la commune. M. le sénateur Mullie dit que l'agriculture en effet, ainsi qu'il résulte d'une enquête faite anté- rieurement, ne saurait reprendre du personnel póur le moment et que seuls des travaux d'uti- lité publique, tels la restauration du canal c'Ypres a Comines. sont a même de résoudre partiellement la question du chómage. II assure a nouveau la Féderation de son appui et s'ex- cuse de devoir prendre congé pour assister a line autre réunion oü il est attendu. M. le Président fait ensuite rapport sur l'entre- vue qu'il a eue, ensemble avec M. Geuten, avec M. le Directeur Général Verhaeghe. Celui-ci était assisté de M. le Directeur Toetenel. II est hors de doute que les sinistrés qui ont regu une avance pour rebatir leurs immeubles, alors que ceux-ci furent reconstruits par la suite directe- ment par l'État, doivent rembourser les .indem- nités regues. II en est de même des cultivateurs qui ont obtenu du service de récupération du bétail ou du matériel, et qui en même temps ont regu de l'État l'entièreté de leur indemnité. La différence en trop doit naturellement être restituée. Les intéréts, toutefois, n'en sont léga- I -ment dós qu'a partir du jour oü l'État demande le remboursement des sommes qui ont fait dou ble emploi, et non pas depuis le jour oü ces sommes ont été pavées, comme le prétend par- fois l'État. Les intéréts, au sujet desquels nous réolamons, sont ceux qui furent payés avant l'année 1925 sur les indemnités allouées pour dommages de guerre et dont l'État exige maintenant le rem boursement sous prétexte qu'ils étaient indüs. II y a quatre ans le Conseil des Ministres a Gecidé a l'unanimite de ne plus revenir sur les comptes de dommages de guerre qui étaient en- 1 èrement liquidés La Cour des Comptes au jourd'hui ne veut pas se soumettre a cette dé- c sion. Cette attitude ne peut être admise, fallut- il provoquer une nouvelle décision én ce sens du Conseil des Ministres. M. le Directeur géné ral fut surpris d'apprendre que, devant le Tri bunal d'Ypres, l'État prétendait que le ministre des Finances n'était pas tenu par cette décision ministérielle, que celle-ci n'exprimait qu'une simple manière de voir, et ne comportait aucune obligation. M. le Directeur Général a promis d'examiner la question. En attendant, il n'y aura plus de nouvelles contraintes en remboursement d'intérêts. A sa demande, nous lui avons envoyé, depuis, quelques cas typiques, et nous attendons maintenant une décision. M. Geuten de son cöté a transmis a M. Ver haeghe aussi quelques cas particuliers en même temps que les considérations générales suivantes sur le remboursement des intéréts indüment réclamés Le Gouvernement édictant la loi sur les dommages a déclaré explicitement que la reconstruction et la renaissance des régions dévastées en étaient les seuls buts. En l'occurrence le sinistré est une personne déter- rrrtnée qui fait office de délégué ou de mandataire de la collectivité. Tache ingrate et responsabilité facheuse dont il ne sera le plus souvent qu'une victime. Après inventaire des dégats, après démarches in- terminables jusque jugement, lui viennent les titres nominatifs procurant le moyen de solder les comptes des architectes, entrepreneurs et autres. Tous les fournisseurs sont payés, mais l'argent est partile sinistré mandataire reste les poches vides. Et alors 15 ans après l'État lui réclame la restitution des sommes qu'il a soi-disant indüment regues. Comment est-il arrivé a cette dernière exaction Au début, on octroyait les intéréts sur la valeur 1914 et une partie sur le complémentaire de remploi. Au bout d un certain temps, les cartes sont changées et la Cour des Comptes exigea le remboursement des intéréts, ou. ce qui est plus facile, on les retient sur le solde a liquider. D'oü protestations indignées, dont l'écho parvient au ministère. Le Ministère, après un rapport détaillé et longue- ment moitvé, rejette les exigences de la Cour des Comptes par une décision prise en conseil des Ministres. Ce rapport, contresigné par les dix Ministres en fonction. n'est aujourd'hui plus respecté et la Cour des Comptes passe outre. Si nous ne pouvons plus avoir confiance dans l'en- gagement des Ministres, nous marchons directement vers l'anarchie. II n'y a cependant que la confiance réciproque qui puisse sauver le pays. Les Ministres en signant le rapport savaient ce qu'ils faisaient et rendaient justice. En effetLes inventaires des dégats de dommages de guerre sont établis en francs-or, mais a la suite de la dévaluation du franc on a dü ajouter une alloca tion complémentaire de remploi. Toutes les sommes ont été soldées en papiers dévalués. Si le taux de l'argent était resté stable, il n'y aurait pas eu lieu de donner une allocation complé mentaire de remploi, et la valeur 1914 eut été liquidée en francs-or ainsi que les intéréts. C'est clair, c'est net, et nos Ministres ont bien jugé- Prenons un exemple et supposons un dommage valeur 1914 de francs 10.000 Admettons une moyenne de reduction pour vétusté de 20 pour cent en principe c'est injuste) 8.000 5 pour eent pendant un an 400 Somme payable en francs-or 8.400 Considérons maintenant le dommage en monnaie dévaluée. Appliquons le coëfficiënt 4 sur 8000 francs 32.000 Plus vaieur 1914 <en monnaie dévaluée) 8.000 Soit 40.000 Intéréts d'un an 5 pour cent sur 40.000 fr. 2iGOO Somme payée en monnaie dévaluée 42.000 D'abord, le franc dévalué valant 7 fois moins que le franc or, le sinistré eut dü recevoir 8.400 francs x 7 58.800 francs, d'oü nouvelle perte. Notons éncore que le dommage 1914 sans remploi est aussi évalué en francs-or, mais quril est liqüidé ainsi que les intéréts en francs dévalués. Suivant le jeu du paiement du franc-or par franc dévalué les 400 francs, intéréts valeur 1914, devant donner 2.800 francs valeur papier, il est done établi que malgré l'allocation complémentaire fl y a perte de 800 francs Les intéréts düs au sinistré pour les sommes par lui avancées en attendant l'arrivée des. titres ne pro- duisent intérêt que du jour de la délivrance des constats, alors que souvent les factures étaient intro- duites depuis 1 a 2 ans. Un mot pour l'agriculture. La récupération agricole a donné par équivalence des bestiaux, chevaux, volailles qui arrivaient bien souvent fortement' épuisés ou mourant a l'abri que le cultivateur ava itétablid'autre part beaucoup d'er- reurs dans les noms homonymes et dans les adresses ont causé bien des désagréments dans les rembour- sements. Et voila, 12 'ans après que les comptes ont été clotures, que la Cour des Comptes, faisant fi d'une décision unanime du Conseil des Ministres, revient sur toutes ces opérations et réclame de ce sinistré la restitution des intéréts, alors que ces intéréts ont été employés par ce héros pour accomplir ce que le monde appelle le miracle de la résurrection des ré gions dévastées. Nous espérons que le Ministère Beige de 1935 prendra les mesures nécessaires pour faire respecter, aujourd'hui tout comme en 1932, une décision qui a été prise a l'unanimité des Ministres et qui a été signifiée aux sinistrés pour les informer' qu'il mettait ainsi fin a une agitation bien compréhensible. La même agitation est provoquée aujourd'hui dans la région du front. II faut y mettre un terme définitif». M. le Président a bon espoir que M. Verhaeghe tranchera la question du remboursement des intéréts en toute équité et a notre satisfaction. Pour les. «©paptes terminés, le ministère décidera done q'ti'fi fi'y a plus lieu d'y revenir. Quant aux comptes non encore liquidés entièrement, l'État n'a pas plus le droit de retenir des intéréts payés sur ces comptes-ci que sur les autres, mais il les retient d'office. C'est une voié de fait. L'intéressé doit protester contre cette injustice et se réserver tous ses droits sur les indemnités qui lui sont encore dues. Avant de rembourser n'importe quelle somme, il est toujours prudent de demander au ministère le décompte de ses dommages de guerre ainsi que des sommes payées et d'en vérifier l'exactitude. M. le Président propose ensuite de ne se réunir a nouveau le deuxième dimanche du mois pro- chain qu'au cas oü le ministère nous aura fait connaitre sa décision a temps, sinon la prochaine a nouveau le deuxième dimanche du mois pro- mois de Mai. Les délégués présents se rallient a cette. pro position et la séance est levée a 16 heures. En réponse a la lettre publiée ci-dessus, M. Vermeulen, Président de la Chambre de Com merce et d'Industrie d'Ypres, vient de recevoir de M. le Ministre Francqui la lettre suivante Bruxelles, le 14 Mars 1935. Monsieur le Président, J'ai bien regu votre lettre du 9 de ce mois, par laquelie vous insistez pour que la Commission Natio nale du Travail prenne en considération le projet de remise en état du canal d'Ypres Comines. La Commission ne me parait pas qualifiée pour apprécier ni la valeur des objections d'ordre tech nique que le Département des Travaux Publics a faites a ce projet, ni la réalité des arguments que vous opposez a ces objections. Dans ces conditions, je ne puis mieux faire que de vous engager a vous mettre directement en rapport avec le Ministère des Travaux Publics, afin de pour- suivre la discussion de cette question. Veuillez agréer. Monsieur le Président, l'assurance- de ma considération distinguée. (s.) FRANCQUI, Président de la Commission Nationale du Travail. Note de la RédactionLa réponse de Monsieur Francqui concorde avec la décision prise a la réunion de Dimanche dernier. Aussitót que Mon sieur Van Isacker aura pris la direction du Mi nistère des Travaux Publics, Monsieur le séna teur Mullie lui demandera de recevoir les délé gués d'Ypres. Deze prijskampen en keuringen zullen plaats grijpen voor de Derde Landbouwstreek (Hoofd plaats leper), op volgende plaatsen, dagen en uren Voor de 15 Omschrijving (Gemeenten Crom- beke. Proven, Rousbrugge-Haringe, Stavele en Beveren (Yzer), te Roesbrugge, op Dinsdag 26- Maart, om 10 ure. Voor de 16' Omschrijving (Gemeenten Pope- ringe, Reningelst, de parochie De Klijtte uit gezonderd, Watou en Westouter), te Poperinge, op Woensdag 27 Maart, om 10 ure. Voor de 17' Omschrijving (Gemeenten Bik- schote, Boezinge, Elverdinge, Langemark, Poel- kapellè en Zuidschote), te Boezinge, op Donder dag 28 Maart, om 10 ure. Voor de 18' Omschrijving (Gemeenten Brie- len, Sint-Jan. Vlamertinge, Voormezeele, leper en Zillebeke). te leper, op Maandag 1 April 1935, om 10 ure. Voor de 19" Omschrijving (Gemeenten Gelu- veld, Geluwe het gedeelte van Meenen ten Wes ten der baan Roeselare-Meenen, Wervik en het gedeelte van Beselaere ten Zuiden van den steen weg van Beselaere naar Ter Hand), te Geluwe, op Dinsdag 2 April, om 10 ure. Voor de 20° Omschrijving (Gemeenten Mee- sen, Ploegsteert, Waasten, Westnieuwkerke, Wül- vergem en Wijtschate), te Meesen op Woensdag 3 April, om 10 ure. Voor de 21° Omschrijving (Gemeenten Dik- kebusch, Dranouter, Kemmel, Loker en de paro chie «De Klijtte» van Reningelst), te Kemmel, op Donderdag 4 April, om 10 ure. Voor de 22 Omschrijving (Gemeenten Bese laere (het gedeelte -ten Noorden van den Steen weg van Beselaere naar Ter Hand), Moorslede (uitgenomen het gehucht Slijpskapelle en het ge deelte ten Zuiden van den grintweg van Stroo boomhoek naar de baanRoeselaere-Meenen), Passchendale en Zonnebeke), te Moorslede, op Dinsdag 9 April, om 10 ure. Voor de 23' Omschrijving (GemeentenLede- gem, Rollegem-Kapelle, St-Eloois-Winkel, Dadi- zele en Moorslede (het gehucht Slijpskapelle en het gedeelte ten Zuiden van den grintweg van Strooboomhoek naar de baan Roeselaere-Mee nen), te Ledegem, op Woensdag 10 April, om 10 u. Voor de 24' Omschrijving (GemeentenHou- tem (1), Hollebeke, Zantvoorde, Komen en Ne- derwaasten), te Houtem (Y) op Donderdag 11 April, om 10 Ure.'

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1935 | | pagina 2