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'allÊrh eFlIGEN*
ALLERHEILIGEN
CHRYSANTHEMEN
P. Boudein-Deltombe
16e Jaar- N 29 - 19 October - 1935 - 16e Année, N' 29 - 19 Octobre
Weekblad
voor het Arrondissement Yper
v Journal hebdomadaire
de l'Arrondissement d'Ypres
Fédération des Sinistrés
de 1'Arrondissement d'Ypres
Groote en Prachtige keus van
TER BLOEMISTERIJ
Capucienenstraat, 10, YPER Tel. 56
Schoone keus van Pensée planten.
Op Zendag 20 October 1935
C. S. YPER JUNIORS DEERLIJK
C. S. Yper - II - Stade Mouscron
Extra Chrysanthemen in potten
aan genadigen prijs
bij Hector CAS IER. te Yper
Bruggesteenweg, 58. Telefoon 82.
Vredesideaal en Volkenbond
HET
YPERSCHE
ORGAAN DER VEREENIGING DER GETEISTERDEN
Beheer, Opstel en Aankondigingen34, Boterstraat, 34, YPER.
Abonnement18 fr. 00 per jaar Buitenland32 fr.
Nieii kan insenrijven in alle Belgische postkantoren
Tel. 500 35 ct. het nummer
Naamlooze artikels geweigerd
LA RÉGION
D'YPRES
ORGANE DE L'ASSOCIATION DES SINISTRÉS
Rédaction, Administration et Publicite34, rue au Beurre, Ypres.
Abonnement18 fr. 00 par an Etranger32 fr.
On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges
35 ct. Ie numéro Tél. 50*
Les articles non signés sont refusés
Compte-Rendu de la réunion du 13-10-1935
La réunion est ouverte a 14 h- 30 sous la pré-
sidence de M. l'Avocat Arth. Butaye, en présence
de M. M. Ie Dr H. Brutsaert, ancien membre de
la Chambre des ReprésentantsB. Vermeulen,
bourgmestre de St-JeanC. Lemahieu, échevin
de la ville d'Ypres; L. Geuten,'directeur de la
Coopérative pour dommages de guerre La Val-
lée de la Lys a Wervicq H. Vermeulen, prési
dent de la Chambre de Commerce et d'Industrie
d'Ypres L. Vandevoorde, directeur de la Coopé
rative pour dommages de guerre Ypres et les
Environs etc.
M. Ie Président fait rapport sur l'entrevue qu'il
a eue dernièrement au ministère des Finances au
sujet de la question du remboursement des inté
réts soi-disant payés indüment, rapport qui con-
stitue l'objet du premier point porté a l'ordre du
jour de la réunion. Le Gouvernement attend l'avis
de son avocat-conseil qui examine le point de vue
juridique, ce qui pourrait demander encore quel-
que temps. Mais, a cóté de la question juridique,
cette affaire a aussi un cóté moral. La plupart des
sinistrés, en effet, qui ont regu des intéréts, les
ont touchés de bonne foi, sans qu'on leur aït indi-
qué la provenance de ces sommes, et les ont
affectés comme les autres indemnités, au remploi
de leurs dommages de guerre. II serait done in-
juste de vouloir maintenant, dix a quinze ans
plus tard, réclamer le remboursement de ces inté
réts. II semble d'ailleurs que ce sentiment est par-
tagé au ministère des Finances-
A ce propos, M. L. Vandevoorde fait savoir
qu'il a regu ces jours derniers, en réponse a une
demande d'extrait de compte faite pour un sinis-
tré auquel on réclamait un remboursement, une
lettre du ministère informant ce sinistré qu'en
vertu des instructions en vigueur le rembourse
ment de ces intéréts payés en trop ne serait plus
demandé.
Ceci tend a montrer que la question est en bonne
voie et que nous pouvons espérer une solution
favorable. Resteront alors les cas oü, les indem
nités n'étant pas encore entièrement liquidées,
on a soustrait d'office les intéréts payés antérieu-
rement. II appartiendra aux intéressés de faire
valoir leur droit, le cas échéant, et de demander
le remboursement des sommes indüment re te
nues.
Le deuxième point de l'ordre du jour concerne
le renouvellement du tribunal des dommages de
guerre. Jusqu'ici le jugement des affaires était
confié a trois magistrats, dont le mandat se re-
nouvelait périodiquement de trois en trois mois.
Leur dernier mandat expirait le 15 septembre
dernier, et, depuis cette date, le tribunal d'Ypres
n'a plus été a même de fonctionner faute de ma
gistrats Si en haut lieu l'on désire sincèrement
en finir au plus vite avec la liquidation des dom
mages de guerre, il importe avant tout de ne pas
arrêter le fonctionnement du tribunal. M. le pré
sident est chargé par l'assemblée d'insister au-
près du ministère pour que ces nominations
soient faites sans plus de retard.
M. le président expose ensuite la question de
la révision des dossiers du Haut Comrpissariat
Royal. L'Etat s'est chargé dans le temps, par l'en-
tremise des Hauts Commissaires Royaux, de la
reconstruction des immeubles détruits par faits
de guerre le sinistré, lui, signait un contrat lui
garantissant, moyennant abandon de ses droits
aux dommages de guerre afférents, 1 equivalence
de son habitation d'avant-guerre. En dehors du
plan qu'on soumettait d'habitude a son appro
bation, le sinistré n'intervenait plus en rien, le
Haut Commissaire Royal se chargeant de tout.
Celui-ci faisait procéder, a l'insu du sinistré, a
deux et parfois a trois expertises de l'immeuble a
reconstruire pour en rechercher la valeur 1914.
Ces expertises de maisons, faites par des archi-
tectes qui ne les avaient vues, devaient fatale-
ment donner toujours des chiffres différents. Or,
voici qu'au ministère on s'emploie maintenant a
revoir tous ces dossiers et, chaque fois que le
Haut Commissaire Royal n'a pas pris comme base
l'expertise la moins élevée, on réclame au sinis
tré la différence entre celle-ci et celle que le Haut
Commissaire Royal a prise pour base, différence
multipliée par le coefficient de remploi. II va ce-
pendant de soi que l'Etat seul peut-être rendu
responsable des erreurs faites par ses agents.
Rien n'est du reste moins prouvé que ces erreurs,
car ce n'est pas, quinze ans plus tard, qu'on peut
dire laqueile des deux ou trois expertises faites
était la plus approximative- Ces prétentions de
la part des bureaux minis* ér iels ne sont, il est
vrai, dans la plupart des cas pas admises par le
Tribunal, mais elles occupent inutilement un
grand nombre de fonctionnaires, augmentent con-
sidérablement les paperasseries et sont toujours
un gros sujet d'inquiétude pour les sinistrés.
M. le Président dit qu'il a regu a ce sujet l'assu-
rance que les sinistrés de bonne foi ne seraient
plus inquiétés et qu'on se limiterait a ne recher
cher éventuellement que les abus réels.
Un délégué présent demande alors si l'on ne
pourrait obtenir que les dossiers des dommages
de guerre, qui doivent encore être examinés, le
soient ici a Ypres même et non plus a Bruxelles.
II arrive fréquemment que les conclusions, prises
par un fonctionnaire de Bruxelles, sont inaccep-
tables et que tout le travail fait est a recommen-
cer. II sera insisté dans ce sens.
Concernant la reconstruction des Halles d'Ypres
et notamment de la toiture sur la partie des
Halles qui est en voie d'achèvement, tous les dé-
légués présents se déclarent d'accord pour sou-
haiter que cette toiture puisse-être refaite dans
les mêmes conditions qu'avant guerre et que ce
travail se fasse sans délai afin d'éviter qu'un plus
grand nombre encore d'ouvriers ne soit réduit
au chömage.
La prochaine réunion de la Fédération est fixée
au deuxième dimanche de Décembre, a moins
que l'urgence sur l'une ou l'autre question ne
rende nécessaire une réunion le second dimanche
de novembre.
La réunion est levée ensuite a 15 h. 30.
Op aanvraag gelast men zich kosteloos de
Bloemen op de graven te plaatsen op het
Gemeente kerkhof van Yper.
Men gelast zich ook met het maken van Bloem
tuilen en Kronen.
K. B. V. B. YPERSCH STADIUM C. S. Y.
Om 10 uur
Om 2 uur 30
IngangsprijsMatch van IT Afd. 3 frank
Andere Matchen 1.50 fr. - (Tribuun 1 fr. opleg).
In de weidsche zalen van het Paleis van den
Volkenbond te Geneve, in de schilderachtige om
lijsting van berg en water, zijn de afgevaardig
den van vijftig natiën te saam gekomen om... een
harde noot te kraken scheidsrechter te zijn in
het Italiaansch-Ethiopisch geschil, welke nu se
dert weken heel de wereld in spanning houdt-
't Is een eer voor den Volkenbond, zulke gewich
tige taak, maar 't schijnt een lastig karweitje te
wezen.
Denk eens twee groote landen, Engeland en
Italië t'akkoord zetten waar hun belangen in
't spel zijn overeenstemming te brengen tus-
schen Italië en Ethiopië, die beiden met den haat
tegenover elkaar vergroeid zijn de lijn trekken
tusschen recht en onrecht, redelijk en onredelijk
met de overtuiging dat ge onmogelijk goed kunt
doen tegenover al de betrokken partijen.
Wij hopen dat men te Geneve het ergste zal
kunnen vermijden of moet er gewanhoopt wor
den aan goeden wil en goede trouw, aan gezond
verstand en overleg
De Volkenbond, in 't leven geroepen door
Woodrow Wilson, is gesticht om den vrede over
de wereld te doen heerschen en om een land,
welk onrechtvaardig zou aangevallen zijn, te ver
dedigen tegen zijn aanrander.
Door den Volkenbond moest de oorlog feite
lijk onmogelijk gemaakt worden, daar een aan
valler ervan overtuigd diende te zijn, dat hij met
een oorlog niets te winnen, doch alles te verlie
zen had, gezien de gansche beschaafde wereld
tegen hem moest oprijzen.
Laat Italië door het geweten van die beschaafde
wereld veroordeeld zijn om de aanranding. Toch
blijft die aanranding bestaan. Gaat men nu ook
al de Volkenbondsleden veroordeelen omdat ze
zeer zeker te kort gebleven zijn aan hun plicht,
b. v. toen Duitschland den vrede van Versailles
aan zijn hielen lapte of toen Japan van China
gansch Mandchourije wegstool
Zou er vooreerst geen veroordeeling moeten
uitgesproken worden tegen de landen, die wei
gerden van den Volkenbond deel uit te maken of
die, na er lid van te zijn geweest, er liever uit
trokken om hun eigen weg te gaan, welke hun
verkieslijk scheen voor het dienen van hun be-