♦♦♦H.M.V. !c
André SEDEYN, 4, Dixmudestraat, 4, Yper.
EsN BELANGWEKKEND VONNIS
AANGAANDE DE AUTEURSRECHTEN
Eers Kunsfavosïd Êrs hef WUSeam-Fonds
Afdeeling leper
SAINT SÉBAiTIEN
Société Royale de St Sébastien
Bal de ('Union
des Anciens Elèves de f'Ecole Moyenne
EENIGE OFFICIEELE VERTEGENWOORDIGER
Over enkele maanden' hebben verscheidene her
bergiers hier in stad moeilijkheden gehad omdat
zij radiomuziek in hun drankgelegenheid lieten
spelen en weiden zelfs uit dien hoofde voor den
vrederechter gedaagd tot het betalen van auteurs
rechten voor de uitzending in het openbaar van
sommige muziekstukken.
Dergelijke vervolgingen werden onlangs ook te
Moeskroen ingespannen, doch daar heeft de Heer
vrederechter den eisch der toondichters afgewe
zen en ze tot de kosten veroordeeld.
Het vonnis zegt o. m. «Hoewel de uitzending
en de reproduktie in het openbaar, van muzikale
werken, door middel van radiotoestellen, aanlei
ding geeft tot het innen van rechten, is het onbe
twistbaar, dat hèt uitzenden en het opvangen van
deze werken slechts deel uitmaakt van één en
kele uitvoering, die uitgezonden is, door den
ether heen, voor het publiek, dat luistert bij de
ontvangstposten. Inderdaad zonder de medewer
king van deze twee elementen zendstation
eenerzijds en ontvangstpost anderzijds is een
openbare radio-uitzending niet denkbaar.
Gezien de Belgische zendstations aan toondich
ters of aan hun mandatarissen auteursrechten be
talen. is het vanzelfsprekend, dat de toondichters
toelating hebben gegeven tot het uitvoeren, in
het openbaar, van hun werken, door middel van
de radio. Het opvangen van een radio-koncert,
door middel van een ontvangstpost, om het op
nieuw in het openbaar uit te zenden, berokkent
in niets schade aan de rechten van de dichters
en toondichters die voor één enkele uitvoering
geen auteursrechten vergen mogen, tegelijkertijd
van de zendposten en van de bezitters van ont
vangsttoestellen.
De auteursrechten, die door den uitzendings-
post betaald worden, zijn dus door de radioluiste
raars, zelfs dan wanneer dit radiomuziek in open
bare plaatsen wordt opgevangen, geen tweede
maal meer verschuldigd.
Zaterdag 23" dezer had in Concordia een merk
waardig kunstconcert plaats.
De heer en Mevrouw van der Meirsch-Beïndorf
hebben een zeer talrijke menigte vergast op een
merkwaardig Recital.
Mejuffrouw Cromheoke en heer J. Decadt
verleenden insgelijks hun gewaardeerde mede
werking.
1. Dans in het maanlicht, van Loncke, door
heer L. van der Meirsch.
2. Oostersche melodie, van van der Meirsch.
3. Kurz Leben, van de la Falla, werden op voor
treffelijke en stijlvolle wijze door den solist uit
gevoerd. Mevrouw van der Meirsch begeleidde
haar echtgenoot op een bijzonder merkwaardige
manier.
Mejuffrouw Cromhecke zong met gevoel en
warme stem
Hindoesche Hymne, van Corsakow en
Impressie, van J. De C^dt.
Haar geschoolde intonaties vielen vooral in den
smaak van het zeer aandachtig publiek.
Heer en Mevrouw van der Meirsch vertolkten
daarna Sonate in fa groot, van Ed. Grieg.
Deze zeer keurige muziek met zeer ingewik
kelde rhythmen kwam tot haar recht, alsook
Habanera, van Ph. Gaubert, solist M. van der
Meirsch, en Liebeslied, van Kreisler, zeer fijne
motieven van Weenensche volksliederen solist
van der Meirsch.
Pallieter, bestaande uit drie afzonderlijke schet
sen, van van der Meirsch, werd op merkwaardige
wijze door onzen leider J. De Cadt uitgevoerd.
Spontaan brak een welgevoed applaus uit. Com
ponist en vertolker werden verschillende malen
teruggeroepen.
Heer De Cadt speelde daarna Polonaise en
Fantaisie brillante, van Chopin. Het zeer bevatte
lijke publiek volgde met belangstelling de merk
waardige velociteit van den solist.
De avond eindigde met een uiterst verzorgde
vertolking van Tzigane, van Ravel.
Geheel onder den indruk van deze prestatie
werden beide bedreven kunstenaren, die elkander
wonderwel aanvullen in afwisseling en samen-
val, geestdriftig toegejuicht.
Na een hartelijk dankwoord aan de artisten,
wees de heer Voorzitter op de opvoedende waarde
van dit prachtig kunstconcert, 't Willems-Fonds
voelt zich vereerd door dit zeer gewaardeerde
Recital en het optreden onzer Iepersche vrien
den.
't Willems-Fonds gaat zijn weegs in de hem op
gelegde taak de .zedelijke en kultureele opvoe
ding onzer taalgenooten.
O
L'antique gilde de St Sébastien de notre ville,
a laquelle a succédé la toujours brillante société
d'archers du même nom, nous a laissé, sinon son
histoire compléte, du moins un historiën Alphonse
Vanden peereboom, et, de plus des souvenirs pré-
cieux qu'on a eu le bon esprit de sauver avant la
destruction d'Ypres en 1914.
Tous ces souvenirs, disons même toute cette
gloire nous revient a l'esprit chaque fois qu'au
cours d'une excursion de tournée artistique nous
rencontrons, füt-ce dans les moindres villages,
des épaves ayant survécu a la révolution fran-
gaise, se rattachant a une gilde de St Sébastien.
C'est ainsi que, l été dernier, nous eümes la
curiosité d'aller visiter la charmante petite église
de St Sébastien a Linkebeek, située a mi-cöte,
au milieu d'un frais paysage. Celui-ci a été trop
bien décrit, en 1922, dans le bulletin du Touring
Club, sous la plume autorisée de M. Cosyn, pour
que nous allions encore a la découverte de Linke
beek.
Nous attirerons plutöt l'attention de nos lec-
teurs sur le registre de la confrérie de St-Sébas-
tien, document historique de premier ordre, con-
servé actuellement a la cure. Le manuscrit, sur
parchemin, est d'une écriture appartenant, sans
contestation possible, a l'époque même, la fin du
XV' siècle.
C'est un in-folio, avec reliure en cuir brun a
fermoir et ornements de cuivre. Après plusieurs
folios oü il règne peu d'ordre, les noms des con
frères apparaissent classés par ordre aiphabétique
de prénom, mais eet ordre ne fut pas longtemps
ofcservé. En beaucoup d'endroits il y a des anno
tations et des surcharges appartenant a des
époques postérieures et se prolongeant même
jusqu'au XVIII" siècle.
Une premiere miniature, fort endommagée,
représente le martyr la tête entourée d'un nimbe
d'or, il est attaché a un arbre et des bourreaux
lui lancent des flêches. Sur les cótés on voit un
ange tenant un écusson et un personnage age-
nouillé devant un coussin rouge sur lequel est
placé un livre ouvert, mais l'écusson et le person
nage sont fort effacés. Ce personnage n est autre
que le due de Brabant, Godefroid P, suivant une
annotation sur la miniaturq.
Au verso du folio 2, une miniature plus impor
tante nous offre la representation de l'intérieur
d'une église ogivale. Un beau maitre-autel oc-
cupe le milieu du chceur. La table est recouverte
par un drap blanc et porte, placé entre deux
chandeliers, une representation de Saint Sébas
tien. Le Saint, le corps prèsque nu, est lié a un
poteau et menacé de chaque cóté par un archer
tendant son arc. Trop de détails figurent sur cette
miniature pour en faire i(ji la description com
pléte. On peut se demander si ce temple est une
construction imaginaire, ou s'il nous donne l'as-
pect que l'église de Linkebeek offrait au XV"
siècle
Une annotation en flamand énonce les faits
suivants En 1467, le derniér jour de Juillet,
vers midi, par un mercredi, le due Charles gagna
la peste sous les aisselles, dans le palais de mon
seigneur l'évêque de Liége, Louis de Bourbon,
et devint trés faible et malade. Sans en rien dire
a personne, il alla dans l'oratoire, dans l'église
voisine de St Lambert. La il se recommanda a
Dieu, a la vierge Marie, a son patron Saint Sé
bastien, et se trouva immédiatement mieux. Sa
guérison s'opéra de midia deux heures. II ra-
conta de suite ce qui lui était arrivé, et se rendic
a Linkebeek oü il offrii au Taint patron un homme
en or et un homme en cire.
Plus bas on ajoute que la visite de Charles eut
lieu le 31 juillet 1467. Cette démarche solennelle
fut provcquée, suivant Alphonse Wauters, non
par une indisposition dont aucun auteur ne fait
mention, mais plutót par le succès que Charles
remporta au tir annuel de la gilde Bruxelloise
de l'arc ou de Saint-Sébastien. Ce fut lui, en effet,
qui abattit 1 oiseau en 1466 et 1471 et fut alors
proclamé roi de la gilde, comme nous l'apprend
Puteanus. Ce qui est également incontestable,
c est qu'il fit exécuter pour l'église Saint Sébas
tien, de Linkebeek, par son valet de chambre et
orfèvre, Gérard Loyet ou Louyet, un buste en or
qui le représentait, la tête couverte d'un chaperon
orné de grandes feuilles percées a jour et ayant
un cercle garni de feuilles semblables. Le buste
de Charles était recouvert d'un vêtement simu
lant le drap d'or et sur lequel était posé un col
lier de l'ordre de la Toison, le tout en vermeil.
Alors fut fondée la confrérie dont notre manus
crit constitue l'album et débute par en donner
les statuts.
Si Linkebeek garde toujours son aspect pitto-
resque avec ses cóteaux boisés et son ruisseau au
cours rapide et accidenté, son église, hélas! n'a
plus conservé ce précieux buste de Charles-le-
téméraire, qui, a l'heure actuelle serait un in
comparable joyau archéologique. La confrérie
elle-même n'existe plus, et le manuscrit du XV'
siècle que nous venons de décrire a déja subi des
détéri.orations telles, que par ordre de l'archevê-
ché, il est interdit de le donner encore en prêt.
Nous considèrerions comme une recommanda-
tion bien inutile a la garde de notre société de
Saint Sébastien de veiller avec un soin jaloux
a ses souvenirs historiques. Elle le fait mieux que
n'importe quelle société. SERPY.
o
Suivant leur tradition séculaire, les membres
de la société viennent de fêter, comme tous les
ans, leur St patron. Le mercredi 20 Janvier, un tir
au berceau réunissait tous les archers, au café
du Miroir, oü se trouve établie la cible, et
d'manche dernier, 24 janvier, le banquet tradi-
tionnel groupait 35 membres archers et non ar
chers, dans la grande salie de l'Hótel Continental.
Ces deux réunions eurent lieu dans le plus cor
dial entrain. A nouveau, les membres envoyèrent
a leur Président d'honneur, le Comte de Flandre,
et a la Familie Royale l'expression de leur
loyalisme.
On y a parlé entre autres choses des festivités
qui auront lieu cette année en l'honneur d'un
nouveau jubilaire. En été* il y aura 50 ans que
M. R. Ommeslagh, le président actuel, fait partie
de la Société Voila un bel événement a fêter
La plus vieille société d'archers d'Ypres et
de Belgique tient a rester digne de sa ville et
de son antique renom.
O
Le comité informe le public que le deuxième
bal d'hiver sera donné le Samedi 20 Février, a
9 h., a la salie Lapiere, avec le concours du fa-
meux orchestre The Rhythm Kings qui lors
des bals précédents a récolté tant de succès. Les
invitations seront lancées dans le courant de la
semaine prochaine. Aussitótles invitations lancées
le public pourra retenir des tables a l'école
moyenne, rue de la Bouche, 17, tous les jours, mais
seulement de 10 a 11 heures.
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