RAPH - Tailor
ONDER FACTUURPRIJS.
2
Raph. PANNEKOUCKE, Boterstraat-, 12
(bij den Crooten Bazar) Y P E R
EINDE
SEIZOEN
Qeniet van de
gelegenheid
comme ba tun en ts militaire»entr'autres 5 casernes,
4 blocs d écuries, un hópital pouvant héberger 250 ma-
lades. un laboratoire. deux magasins, un arsenal, une
bouiangerie militaire, neuf magasins a poudre et un
manege, et que les terrains militaires de la place cou-
vraient une superncie de plus de 190 Ha.
Ces quclques précisions nous permettent d'affirmer que
de tout temps l essor de la ville. enfermée dans l'étau
de ses fortincations. fosses, terrains militaires et zones
d'inondations. a été sacrifié aux nécessités de la défense
nationale et que pendant de nombreux siècles la popu
lation n a vécu et ne pouvait vivre que d'une vie para
sitaire. gréce a 1 apport constant d argent frais que les
besoins de la garnison et de l'entretien de la place
forte nécessitait.
Aussi la decision du Gouvernement de démanteler la
ville souleva-t-elle un tolle général a raison des fa-
cheuses répercussions qu'elle devait avoir sur notre
economie urbaine. Le 12 Avril 1852, dans un mémoire
de protestation adressé au Gouvernement, le Conseil
Communal lance un premier cri d'alarme pour dé-
tourner le coup fatal qui menace la ville d'Ypres, jadis
si riche, si florissanteDans une adresse au Roi a
l'occasion de la majorité du Prince Héritier, le Conseil
réitère le 4 Avril 1853 ses doléancesAujourd'hui,
Sire. par suite des mesures militaires prises, un grand
nombre de families de notre ville sont ruinées le dé-
couragement est général. La ville est convaincue que
vous ne permettrez pas que sous votre régne une cité
jadis florissante et dont l'histoire occupe une large
piage dans l'histoire de la Flandre, tombe au rang d'une
simple bourgade rurale.
Ces démonstrations restent sans effetla garnison du
7' de Ligne quitte ia ville le 13 mai 1853, l'Ecole d'Equi-
tation est évacuée le 9 Juillet de la même année. Et
raconte Paul Bourgois, échevin de la ville, qui s'est fait
l'historiographe de ces évènements La Grande Garde
sur la Place était fermée le 13 Mai pour la première
fois depuis des siècles et l'on avait inscrit durant la
nuit en grands caractères sur la porte close Local a
louer Ce détail anecdotique donne a merveille le ton
de l'émotion générale.
II est indispensable de rappeler ici qu a la suite des
démarches fanes par les autorités communales, le Gou
vernement Beige reconnut a la ville un droit a com
pensation. Dès le 23 Aoüt 1853 (après une audience
royale» 2 escadrons du 2' Lanciers arrivent a Ypres
et. outre des compensations immobilières accordées a
la ville en exécution de la loi du 14 Mars 1854, le Gou
vernement établit a Ypres en 1855 la garnison de 2
bataillons et l'Etat Major du 2° Régiment de Ligne et en
1857 le Dépot du P Régiment des Lanciers. A cette
époque done le Gouvernement, a titre de compensation,
dote la ville en capital par la remise de 54 Ha. 32 a.
06 ca. de terrains militaires et lui fournit en outre, en
y établissant une garnison intéressante, une rente an-
nuelle fort appréciable.
Cette politique de compensation du Gouvernement
a notre égard a été constante a tel point qu'en 1914 la
ville d'Ypres hébergeait un bataillon d'infanterie avec
tous les services annexes, l'école de maréchalerie,
l'école d'Equitation et une école de bienfaisance y
établie en vertu d un contrat en bonne et düe forme
passé entre les héritiers de M. Godtschalck, l'Etat Beige
et la ville.
La guerre mondiale qui a rasé notre ville a entrainé
la disparition de certains de nos établissements indus
tries et des institutions et services dont a titre de
compensation le Gouvernement l'avait équitablement
dotée.
Nous déplorons aussi la disparition de l'Institution
Royale qui, fondée par Marie-Thérèse a Messines,
constituait pour notre région une source de revenus
de première importance.
Telle est, Monsieur le Ministre, la cause de la pré-
carité de notre situation actuelle.
II ne vous échappera pas que le souci qu'ont eu les
Yprois de relever leurs foyers ne leur a pas permis de
profiter de l'essor économique dont après-guerre tant
de villes beiges, heureusement épargnées par le fléau
ont pü bénéficierque, privée des ressources dont elle
jouissait avant-guerre et dont en toute équité elle était
en droit d'escompter et est en droit de revendiquer la
restitution, dotée pendant de longues années de moyens
de communication et d'un équipement économique par-
ticulièrement précaires et incomplets, notre population
s'est trouvée dans l'impossibilité matérielle de redresser
sa situation si compromise.
Tel est. Monsieur le Ministre, l'état de la malade,
I'origine de son mal. Nous vous avons appelé a son
chevet. Nous mettons en toute confiance son sort entre
vos mains.
La sympathie, dont votre visite nous est aujourd'hui
le trés précieux témoignage, nous permet d'augurer que
vous voudrez bien adopter les remèdes que dans quel-
ques instants nous vous suggèrerons et d'espérer que.
grace a votre initiative personnelle, grace a votre bien-
veillante intervention auprès de vos collègues de Cabi
net, la ville d'Ypres pourra reconquérir dans l'écono-
mie nationale la place a laquelle elle a droit.
M. H. Vermeulen, président de la Chambre de
Commerce, prit ensuite la parole
Monsieur le Ministre,
Nous nous faisons les interprètes de la Chambre de
Commerce et d'lndustrie d'Ypres pour vous remercier
d'avoir bien voulu accepter l'invitation a visiter le
canal Ypres-Comines. Nous attachons a cette visite
la plus grande importance et nous mettons en elle beau-
coup d'espoir.
Cette visite nous honore d'autant plus que Vous
vous ètes fait accompagner par l'élite de votre admi
nistration, de cette élite pour qui, au dire de Monsieur
Delmer, votre secrétaire général. les difficultés de la
nature sont devenues inexistantes. Les grands travaux
concus et exécutés sous leur direction justifient cette
appréciation et font l'admiration de tous les techni
ci ens.
Aussi. sommes nous certains que la visite de ce jour
aux ruines du canal Ypres-Comines laissera chez vos
collaborateurs l'impression que cette restauration n'est
somme toute qu'un travail insignifiant en comparai-
son des grands travaux exécutés ou en exécution par
votre administration. C'est notre avis, c'est celui de tous
nos membres, de toute notre population.
Vous avez vu la tranchée d'Hollebeke. Vous avez
aussi vu la tranchée toute proche du chemin de fer
avec ses cotes raides et sa voie unique, alors qu'il eut
été facile après guerre d'approfondir la tranchée et d'y
mettre une double voie, ainsi que cela existe sur les
autres parties de la ligne entre Comines et Courtrai
et Ypres et Poperinghe. Mais. avec ses 80 années d'ex-
périence du terrain, l'administration des chemins de
fer a préféré respecter le plus possible la situation
existante. C'est ce que nous engageons vos services a
faire aussi, pour la restauration du canal de Comines.
Restaurer le canal tel qu'il existait avant guerre et ne
plus tenter d'expériences nouvellesil s'est en effet
établi 5 la crète d'Hollebeke un équilibre, qui dure de
puis des années. Pourquoi se romperait-il maintenant
Ramenée ainsi ses justes proportions, la restauration
du canal Comines-Ypres ne coütera pour les différents
travaux a exécuter que des sommes équivalentes a
celles de la restauration du canal Ypres-Yser, sauf a
tenir compte des augmentations de prix de matériaux
et de salaires causées par la dévaluation et les lois
sociale*.
Et voici des chiffres, Monsieur le Ministre.
Canal Ypres-Yser.
Les écluses ont couté environ par pièce Fr. 2.750.000
Les ponts-routes de Drie Grachtenet de
Boesinghe, environ par pièce 1.600.000
Le pont de Steenstraete environ 980.000
Le pont de chemin de fer de Boesinghe 830.000
Les travaux de terrassement pour 15 km. 300
environ 14.130.000
soit 5 peu prés 920.000 frs par kilomètre.
Canal Ypres-Comines.
Nous basant sur ces données nous estimons le coüt
des 16 écluses (quoique moins profondes et quoique
certaines parties soient encore utilisables) a francs
2.750.000 x 16 44.000.000
Pour les sept principaux ponts-routes
Routes: Ypres-Poperinghe Ypres-Warnêton Ypres-
Dickebusch Ypres-FurnesYpres-Dixmude Ypres-
Kemmel, et Warnêton-Comines nous prenons les prix
des ponts de Drie Grachten et de Boesinghe,soit
7 x 1.600.000 11.200.000
Les. sept ponts-routes secondaires et dont certains
seront peut-être supprimés
Nous prenons 500.000 x 7 3.500.000
Dédoublant le pont de chemin de fer a Ypres. Nous
inscrivons trois ponts de chemin de fer Ypres-Boesin-
ghe, Ypres-Vlamertinghe et Comines-Warnêton au prix
du pont de Boesinghe, 3 x 830.000 2.490.000
Une bonne partie des berges du canal Ypres Comines
sont en bon état. Nous multiplions néanmoins les
11.540 m. de berges (15.540 2 kilomètres pour les ponts
et écluses et 2 kilomètres pour la crête de Hollebeke)
soit 11.540 par 920.000 fr. 10.620.000
Supposant l'installation probable de sept stations de
pompage sur le versant vers Comines
7 x 150.000 1.050.000
Soit un coüt approximatif de Frs 72.860.009
Nous tenons a signaler Monsieur le Ministre que ces
estimations sont faites comme si toutes les berges
étaient a refaire, ainsi que tous les ouvrages d'art, ce
qui n'est pas le cas.. De plus la restauration du canal
Ypres-Yser eüt lieu durant les années de cherté.
Ainsi les terrassements actuels coütent seulement
10 a 12 frs le mètre cube au lieu de 30 frs, si le bé-
tonnage actuel revient a 400 frs au lieu de 250 a 300 frs,
par contre la magonnerie actuellement ne revient qu'a
140 - 150 au lieu de 180 a 190 frs. II ne faut done pres-
que pas augmenter les chiffres que nous donnons.
Les imprévus pour le canal Ypres-Yser se sont élevés
a moins de 10
Nous nous permettons de dire un mot sur la solution
du problème d'Hollebeke. Le terrain n'est pas mauvais
si on ne l'expose pas au soleil et aux intempéries. II
sert d'assise a Ypres et a plusieurs villes et villages
du sud de la West-Flandre et de la Flandre Frangaise
sous le nom de London Clay il sert d'assise a Lon-
dres la plus importante ville du monde et les différents
métros de cette ville y circulent. Nous croyons qu'en
évitant le contact de cette argile avec l'atmosphère et
en refaisant par exemple les berges du bief d'Holle
beke, avec une autre terre, on créerait une situation
se rapprochant de l'état naturel et trés probablement
stable. Et cela ne coüterait certainement pas les yeux
de la tête. Le fer est aussi le métal qui se corromp
le plus et cependant, recouvert d'une couche de pein-
ture de zinc ou de plomb, c'est celui qui s'emploie le
plus et le mieux.
La restauration du canal Ypres-Comines ne doit done
pas nécessairement revenir a des sommes fabuleuses.
Bien au contraire, et de plus on estime que plus des
2/3 du coüt de travaux pareils vont en salaires, ce qui
constitue d'autre part autant de diminution des char
ges de l'Etat résultant du chömage. II y a la du travail
pour 1200 a 1500 ouvriers pendant plusieurs années ce
qui cadre si bien avec le programme que vous vous
êtes assigné comme Ministre de la Résorption du Chö
mage. Ajoutons que la plupart de nos chömeurs sont
des ouvriers du batiment.
Nous n'allons pas vous énumérer tout ce qu'Ypres a
perdu par la guerre ni vous montrer tous les vides
laissés par ce qu'on nous a ravi. Le destin veut
qu'Ypres suive une autre voie que celle d'avant-guerre
et ses habitants s'y résignent. Mais pour que leur tra
vail soit fructueux et encourageant, il faut qu'Ypres soit
placé dans une situation oü le travail puisse devenir
fécond. Nous trouvant en ce moment en face des
grands constructeurs et défenseurs de nos voies d'eau
est-il bien nécessaire que nous exposions combien unè
voie d'eau est a même de remplir ce róle Non n'est-
ce-pas
Au moyen age, voyez nos monuments grandioses,
Ypres fut la métropole de l'ouest de l'Europe. Annuel-
lement quelques 3000 bateaux ayant jusqu'a 6 tonnes
de marchandises, déchargaient ici au pied de nos Halles.
Ypres fut ensuite pendant des siècles le bastion de
défense du sud de la Flandre. Et ne devons nous pas
être remplis d'admiration pour toutes ces générations
d'Yprois, qui, malgré tous les malheurs de leur ville,
ont toujours vaillamment lutté pour quelle soit un jour
située sur les rives d'une voie d'eau leur ramenant la
prospérité
Maintenant un nouvel avenir s'ouvre pour Ypres.
Après un désastre sans précédent dans l'histoire, après
prés de vingt années d'arrêt pendant lesquelles les
concurrents se sont outillés, le canal Ypres-Yser res-
tauré depuis quatre ans, commence a faire sentir ses
bienfaits. Une jeune génération de gens entreprenants
se léve. Le trafic au quai d'Ypres, s'est élevé a 50.000
tonnes pour 1936.
Si nous avions eu la chance d'obtenir la restauration
du canal de Comines depuis le début de nos démar
ches, peut-être seriez-vous ici en ce moment, Monsieur
le Ministre. pour son inauguration et pour nous appor-
ter la bonne nouvelle que la fonderie de canons, qu'il
est question de déplacer, serait élevée sur ses rives.
Ah quelle belle compensation cela aurait fait a toutes
nos pertes.
Et reprenant un Slogan de Monsieur le Gouverneur
Baels «Ypres est actuellement comme un manchot et
il lui faut, comme a tout être sain et solide, deux bons
bras, pour travailler fructueusementNous vous di-
sons, Monsieur le Ministre Vous êtes venu répondant a
nos plaintes, Vous nous avez amené les meilleurs spe
cialistes de votre département, Vous connaissez main-
tenant la situation, Vos collaborateurs sauront, nous
n'en doutons pas, appliquer le remède efficace pour
guérir, selon expression de Monsieur le Gouverneur
Baels, le bras malade d'Ypres afin que la grande Mar-
tyre de la guerre puisse bientöt par son travail recon
quérir une place honorable dans la communauté Beige.
Nous souhaitons et tous nos membres, toute la popu
lation d'Ypres et de la région souhaitent en ce moment
que par votre décision, la journée du 21 Juin 1937, de-
vienne une date décisive dans la résurrection de ce coin
du pays quil a fallu sacrifier pour que la Belgique
puisse continuer a vivre.
Ces discours furent chaleureusement applaudis.
M. le Ministre dans sa réponse s'exprima a peu
prés en ces termes
Messieurs,
J'ai l'honneur de remercier M. le bourgmestre, l'ad
ministration communale et Messieurs les élus, de
l'accueil si cordial qu'ils ont bien voulu me réserver
ici a Ypres. Depuis de nombreux mois j'ai été sol-
licité de venir ici sur place examiner la situation dans
laquelle se trouve votre ville et que M. le bourgmestre a
qualifiée tout a l'heure encore de malade. Je souhaite
que sa situation ne soit pas trop malade et je ferai de
mon mieux pour tacher de conjuguer toutes les volontés
pour qu'Ypres obtienne a bref délai dans l'équipement
économique de la nation la part a laquelle elle a
légitimement droit. Car je ne nierai pas que pour la
région frontalière, y compris la ville d'Ypres, l'on n'a
pas toujours su trouver assez vite jusqu'ici les re
mèdes nécessaires qui s'imposaient. Mais ne croyez
pas, Messieurs, que les gouvernements précédents aussi
bien que le gouvernement actuel, dont la tache est
énorme, ont volontairement exclu votre région du pro-
gramme des grands travaux dont d'autres contrées ont
peut-être bénéficié davantage. L'effort national qu'ils
ont accompli est considérable, et il n'y a eu de leur
part aucune mauvaise volonté si jusqu'a présent l'on
a semblé vous oublier quelque peu. Le pays est sorti
d'une crise sans précédent et en donnant, par l'exé-
cution de nombreux travaux, de l'ouvrage a la classe
ouvrière nous avons fait coup double, notamment en
diminuant l'intensité du chömage et en améliorant
l'outillage économique du pays. Hier encore je disais,
lors d'une cérémonie d'inauguration a Blankenberghe,
qu'on ne se rend pas assez compte des millards dé-
pensés non seulement pour lutter contre le chömage,
mais aussi pour aider les diverses administrations. Le
gouvernement a, durant ces vingt derniers mois, donné
480 millions de subsides aux provinces, villes et com
munes pour l'exécution de grands travaux. Avec tout
ce qui a été fait pour le parachèvement de la restau
ration économique et pour l'éducation, c'est a prés de
deux milliards que se chiffrent les dépenses faites. Dans
eet effort réalisé, de nombreux credits ont été prévus
pour la région frontalière, mais est-ce que la ville
d'Ypres a eu sa part? Je dois avouer que non. Si le canal
d'Ypres a Comines n'est pas encore réalisé, c'est par
suite des difficultés que nous y rencontrons. M. Ver
meulen. président de la Chambre de Commerce d'Ypres,
est déja venu me rendre visite dans mon cabinet a
Bruxeües pour me parler de ce canal qu'il défend, per-
mettez-moi cette expression que j'emploie sans la
moindre mauvaise intention, passionnément. II ne peut
se défaire de cette idéé que la restauration de ce canal,
qui fut envisagée et poursuivie par vos ancêtres, qui est
aussi, dit-on, dans le voeu de tous les Yprois, appor-
tera une nouvelle ère de prospérité pour la ville. Si la
solution était réellement la, soyez convaincus que le
canal serait vite réalisé. Malheureusement, ce canal
n'a jamais pu être mis en exploitation. Comme suite
a une interpellation au Sénat au sujet du canal et après
examen de la question j'ai modifié le projet, et je tiens
a rendre ici hommage a la compétence des ingénieurs
des Ponts et Chaussées qui se sont chargés de l'étude.
Afin de ne pas s'en tenir uniquement au canal et de
laisser momentanément encore toutes les portes ouver-
tes, j'ai modifié l'article du budget sous lequel un cré
dit était prévu pour la restauration éventuelle du ca
nal et j'ai fait inscrire: établissement de moyens de com
munications dans la région d'Ypres. Maintenant que de
nouvelles études ont été faites au sujet du canal, faut-il
encore continuer Je ne. veux pas faire comme cer
tains parlementairesparler pour ne rien dire, mais
je veux être franc avec vous. Vous avez devant vous
un ministre qui se rend compte de tout ce qu'il ne sait
pas, mais aussi de tout ce qu'il sait déja. D'après mon
impression je n'oserais affirmer qu'il faut a tout prix
se rattachër au passé. L'on a voulu faire ce canal,
les travaux en étaient terminés, mais malheureusement
il n'a pas tenu. Faut-il encore persévérer On dit par-
fois que persévérer est diabolique cela peut être aussi
une vertu, mais alors il faut être cent pour cent sür de
ce que l'on veut. Je rends hommage a la persévérance
et la passion que certains Yprois importants et res
pectables mettent a ne pas abandonner le canal et a
vouloir en remettre encore une fois l'étude sur le mé
tier. Je ne crois pas que ce soit la la formule idéale
pour activer le sauvetage économique de la région et
j'estime. pour ma part, qu'avec de larges compensations
l'on obtiendrait un meilleur résultat. II ne s'agit pas
de vouloir faire des économies sur ce qui revient a la'
région d'Ypres. D'aucuns prétendent que 75 millions
suffiraient pour restaurer le canal, quant a moi. me
Open van 8 tot 12,
en van 1 Vt tot 7 uur.
's Zondags namiddag
gesloten. 111
Gedurende de
JULIMAAND
Totale Uitverkoop
van 500 Kostumen