LAURE DUMON Kostumen - Pardessus - Werkkleederen Huis ALBERT DENOLF - RIEM Jules TIMPERMAN Rue d'Elverdinghe, 64, Ypres 2 a l'honneur de faire savoir a sa fidéle Clientèle que les DERN1ERS MODÈLES de Chapeaux d'Hiver sont prêts. ALLES OP MAAT 12 3, Rijsselstra at, 123 - YPER HUIS VAN VERTROUWEN MATICE PRIJZEN VERZORGD WERK SPOEDIGE BEDIENING. Als reklaam aanvaardt men de stof. 24, Groote Markt Koning Albert YPER TEL. 295 een nieuwe Auto-Taxi ter beschikking zijner kalanten stelt. F O L K L O R E II Uudra un certain temps pour qu'on rende un juste hommage de reconnaissance a ceux qui ont eté les pionniers dans 1'établissement des projets et dans ia raise en chantier de ces gigan- tesques travaux du canal Albert. Au point de vue de l'ampleur de ces travaux, faut-il rappeler que le déplacement des terres né cessaires au creusement du canal et a la consti tution des beiges est supérieur a celui qui a été effectue pour le percement du canal de Suez et mème pour le creusement du canal de Panama. La plupart de ces travaux ont été décidés et exéeutes pendant la période de dépression que nous voyons heureusement terminée maintenant et c'est notre grand Roi, Albert 1", qui a vu assez loin et assez grand pour permettre que ce travail gigantesque s'effectue malgre la dépression éco- nomique et les incertitudes du moment. En 1939, vraisemblablement a la fin du prin- temps. nous verrons le canal Albert entièrement terminé et prêt a l'inauguration. Nous verrons alors des bateaux de 1.500 et même de 2.000 tonnes amener directement dans la région mosane et dans le Limbourg des produits d outre-mer et transporter directement les produits manufac- turés dans la région vers l'Angleterre, les cótes de France et vers les pays nordiques. II faut que, pour cette époque, toute la ré gion mosane soit consciente de l'oeuvre entre- prise, qu'elle se rende compte des orientations économiques et commerciales que permettra l'uti- lisation de la nouvelle voie d'eau. Verrons-nous une ligne de navigation Liége- Londres Certainement, et probablement a bref délai, car le port de Liége pourra desservir non seulement toute la province de Liége, mais le Grand-Duché de Luxembourg et même certaines régions du nord-est de la France. »Les lignes de navigation Bruxelles-Londres sont trés prospères. Or, elles n'ont guère autant de raisons d'être productives qu'une ligne de na vigation Liége-Londres. Nous ne devrons pas nous étonner de voir des minerals de zinc venir de Suède directement aux usines a zinc de la région mosane et des mine- rais de fer de Caen, arriver directement a nos hauts fourneaux de Seraing, tandis que nous verrons le charbon du Limbourg transporté direc tement au Danemark et sur les cótes frangaises. II n'est pas douteux que, dans une douzaine d'années, la navigation sur la Meuse, qui est déja si animée, sera vraiment remarquable, car dés a présent, l'amélioration du régime des eaux a Liége et l'accélération du trafic, du fait de l'utili- sation des moteurs Diesel sur les chalands, a per mis de voir le trafic sur la Meuse passer de 9.000 bateaux en 1924 a 40.000 bateaux en 1936. Lorsque les grands travaux du canal Albert ont été décidés, certains se sont dit qu'on y en- gloutissait des centaines de millions sans contre- partie réelle. Quelle erreur! Ne pourrait-on- en dire tout autant des routes pour lesquelles de trés grands travaux ont été effectués en Belgique, tra vaux dont on ne peut pas établir la rentabilité. mais qui ne constituent pas moins un des fac teurs de prospérité dans l'économie nationale, tout comme les canaux. Si, il y a un siècle, le sol de la Belgique recé- lai. des minerais de fer, de plomb, de zinc, même d'argent, a l'heure actuelle nous n'avons plus comme gisements exploitables que la houille. Malgré la disparition des gisements, les indus tries de transformations des minerais ont pu sub sister dans notre pays et même, grace aux quali- tés de travailleur et a l'habileté de tous les Bei ges, prospérer en transformant et fagonnant uni- quement les minerais regus de l'étranger. Mais ces sources d'approvisionnements peuvent chan ger. Or, les méthodes les plus économiques pour le transport de ces masses pondéreuses, avec le minimum de transbordement ou sans transborde ment, pourront être trouvées dans l'utilisation du canal Albert. Er wordt zooveel vervalscht, daarom Beweer ik 't is geweldig dom Iets anders aan te nemen dan Goede PACHA Chicorei, Marjan 1939 sera pour la région mosane une date qui fera époque. Aussi Liege organise, pour marquer cette date, des manifestations de grande enver- gure qui se feront sous le signe de l'eau. Outre des manifestations spectaculaires, sportives et ar- tistiques, une grande exposition technique de l'eau se tiendra dans les terrains avoisinant la jonction du canal Albert et la Meuse. Des congrès scientifiques et sociaux tiendront leurs assises a Liége pendant cette période des fetes de l'eau qui s'annoncent comme devant être grandioses. Aussi est-il grand temps que l'on se préoc- cupe scientifiquement, commercialement et indus- triellement de toutes les questions relatives a l'eau et qui devront être mises en valeur en 1939.» Quand nous disons ici que, tout comme pour le canal de Bossuyt a Courtrai oü il a fallu soixante ans et plus pour y voir se développer le trafic qui existe a l'heure actuelle, notre canal Ypres- Comines ne pourra démontrer son utilité économique que dans un avenir plus ou moins rapproché, l'on semble en haul lieu vouloir en douter et l'on n'y hésite même pas a vouloir faire accroire que ce canal ne sera pour le redres- sement économique de notre région d'aucune utilité et ne rendra pas les services que notre po pulation en attend avec juste raison. Or, voici que la plume autorisée de M. Albert Dewandre, dont la compétence en la matière ne saurait être contestée, écrit que le canal Albert lui-mème, ce travail gigantesque qui reliera Liége a Anvers, ne donnera son plein rendement que dans qüelques années et que la ville de Liége est fondée de mettre en ce canal les plus beaux es- poirs pour son avenir. Ce qui est vrai pour Liége, pourquoi ne le serait-il pas pour Ypres Nous remercions M. l'Ingénieur Dewandre d'avoir démontré, mieux que nous n'aurions su le faire, l'importance capitale et l'indéniable utilité économique de toutes nos voies d'eau, y compris notre canal Ypres-Comines, dont la restauration est attendue avec tant d'impatience et qui doit ouvrir une nouvelle ére de prospérité pour toute notre région. Ce remarquable article de M. Dewandre est en même temps un vibrant hommage aux hommes dévoués et prévoyants qui mènent depuis des années, avec un courage admirable, une cam pagne ardue et incessante en faveur de la restau ration de notre canal, qui doit relier la Lys a l'Yser et au port de Nieuport, non pas dans un but de satisfaction personnelle ni d'avantage propre, mais par amour pour leur ville natale, pour la région d'Ypres qu'ils voudraient voir re- prendre place parmi les régions florissantes de notre beau pays. La Région d'Ypresn'a pas l'habitude de mêler, dans les idéés qu'elle défend, des questions de langue ou de race ni en faire une question po litique. Nous n'allons pas a cette occasion rappe ler des passages de la lettre ouverte adressée ici dans nos colonnes a M. Merlot, Ministre des Tra vaux Publics, le 19 Décembre dernier, ni faire valoir le droit a la vie et a la reconnaissance acquis par la ville d'Ypres au cours de son mar- tyre, mais nous dirons simplement comme con clusion pourquoi vérité a Liége ne serait-elle pas vérité a Ypres? GEDIPLOMEERD MEESTER - KLEERMAKER Het is de schoonste voor BRUILOFTEN en al andere ceremoniën. Het is de gemakkelijkste voor VERVOER van ZIEKE PERSONEN. Het is de meest CONFORTABELE voor LANGE REIZEN. Het is een CHRYSLER - PLYMOUTH 1937, 7 plaatsen. In het nummer van 22 Oogst 1848 van het En- gelsche tijdschrift Atheneum verscheen voor de eerste maal het woord folklore In een brief van Ambrosius MORTON, pseudoniem van den Britschen archeoloog William John THOMS werd voorgesteld om onder den naam folklorete verstaan alle volksantiquiteiten en volkslitera tuur Folklore werd er gezegd komt van «folk» volk en van lorewetenmet andere woorden dus, al wat het volk weet. Het was in alle geval een nieuw woord dat aldra werd aangenomen voor een nieuwe idee, die er naar streefde om alles wat met het volk in verband stond te bestudeeren, te verzamelen, te verklaren en vooral te bewaren zijn vertellin gen, zijn liederen, zijn legenden, zijn inrichtin gen, zijn zeden, zijn bijgeloof, kortom alle ge bruiken, alle gewoonten, alle vermakelijkheden die zigh door de eeuwen heen hadden weten te bewaren. Iedere streek heeft haar eigenaardige gebrui ken, dus iedere streek heeft 'folklore. Maar niet elke streek beoefent folklore In onze gewesten is veel van de rijke folklore te leur gegaan door den oorlog, maar zeggen dat de locale gebruiken, heelemaal verloren zijn is de waarheid een deukje geven. Wij hebben nog locale vertellingen wie kent bv. niet de historie van Kwade Bet, die te leper gelocaliseerd is Wij hebben nog locale volksliedjes moeten wij U herinneren aan de prachtige spellewerkerslied- j es,, door twee Vlaamsche folkloristen, waaronder de heer Billiau, leeraar te Tienen, verzameld Wij hebben nog locale legenden de sage van het Paardeken Malagijs en de Kinderput te Kemmel zijn er het sprekende bewijs van. Wij hebben nog locale gebruiken denk aan den uitgang op Sakramentsdag van de oudjes van de Belle Waarom, bv. aan dat eigenaardig gebruik niet elk jaar wat meer luister bijgezet Wij hebben locale kleederdrachtWie zou dui> ven beweren dat de kapmantel bij ons niet meer gedragen wordt En is de* eigenaardige dracht van de krijschers dan niet specifiek Iepersch Wij hebben echte volksfeestende Kattefeest en de Tuindag. Waarom het eerste feest niet ver jongen, en waarom ook het tweede met den uit gang van den Reus Goliath niet wat meer luister omhangen Wij hebben locale gewoonten denk maar aan de jonge knapen die op St Maartensavond met de uitgeholde bieten de straten der stad doortrekken terwijl ze hunne nog eens oude locale liedjes ten beste geven. Is dat alles Wel neen Waarom dat hier opgesomd Heel eenvoudig om de belangstellenden in deze zaak, wakker te schudden en ze aan te sporen zich te groepeeren tot een Vereeniging voor Folklore. In alle steden van het land die zich eenigszins respecteeren be staat er een folklore-museum. In leper Niets Deze week werd te Hoogstraten gehouden het VI Kempisch Kongres, dat zich beziggehouden heeft met alles wat maar eenigszins betrekking had met de historie en vooral met de folklore van de Kempen. En de geestdriftige verslagen in de pers bewijzen ons voldoende dat er warme be langstelling was Er zijn in den loop der vijf en twintig laatste jaren vele kultureele Vereenigingen te leper te niet gegaan. De oorlog heeft er grootendeels schuld aan. Maar dat wil niet zeggen dat het hek ken altijd aan den ouden stijl moet blijven han gen. Het is hoog tijd dat er wat meer aan cultuur wordt gedaan en dat de intellectueelen van onze stad zich niet heelemaal afzijdig blijven houden van alle intellectueele werking. Wie geeft den eersten stoot aan den wagen Dan zal ook de folkiofe, waarover wij het hier vooral hadden, wel haar deel krijgenReusje.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersch nieuws (1929-1971) | 1937 | | pagina 2