Cinema Flora - Yper
Taro, De Wildeman
18 {AAR, N 45 6 FEBRUARI 1938
ANNÉE, N 45 6 FÉVRIER 1938
Weekblad -
voor het Arrondissement Yper
Journal hebdomadaire
de 1'Arrondissement d Ypres
Federatie der Geteisterden
van het Arrondissement Yper
Fédération des Sinistrés
de {'Arrondissement d'Ypres
Handels- en Nijverheidskamer van Yper
De droogmaking der Zuyderzee
Chambre de Commerce et d'lndustrie
d'Ypres.
L'assèchement du Zuyderzee
Four la Restauration
du Canai Ypres - Comines
Het1 Herstel der Vaart Yper-Komen
voor hef1 Parlement
- CHERIË
18
HET
YPERSCHE
LA RÉGION
D'YPRES
ORGAAN DEK VEKEENIGING DEK GETElSTERDEN
OKGANE DE L'ASSOCIATION DES SINISTRÉS
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40 ct. Ie numéro. Tél. 50t>
Les articles non signés sont refusés
De aanstaande maandelijksche vergadering,
van de Afgevaardigden der Bonden van geteis
terden. zal plaats hebben op Zondag 13 Februari
1938, om 14 u. 30, in het Hotel Continental
Statieplaats, te YPER.
DAGORDE
1) De kwestie der interesten.
2) De contracten afgesloten met de Koninklijke
Hoog Commissarissen.
3) Verscheidene.
De Voorzitter,
Arthur Butaye, av., Yper.
La prochaine réunion niensuelle, des Délègués
des clubs de sinistrés, aura lieu le Dimanche
13 Février 1938, a 14 h. 30, en F Hotel Continen
tal Place de la Gare, a YPRES.
ORDRE DU JOUR
1) La question des intéréts.
2) Les contrats conclus avec les Hauts Commis-
raires Royaux.
'3) Divers.
Le Président,
Arthur Butaye, av., Ypres.
Het Bestuur heeft de eer de leden en ook de
belanghebbenden uit te noodigen tot de VOOR
DRACHT MET ZICHTEN welke Zaterdag 5 Fe
bruari, te 8 uur 's avonds, in het lokaal Hotel
du Sultan zal gegeven worden door den
Heer HENK THIEN,
Hoofdonderwijzer te Winterwijk, Gelderland,
over
Gezien de aantrekkelijkheid van het onder
werp. wordt op een talrijke tegenwoordigheid
gerekend.
De dames worden ook uitgenoodigd.
Namens het Bestuur
De Schrijver, De Voorzitter,
Ed. Toussaert. H. Vermeulen.
Le Comité a l'honneur d'inviter les membres
ainsi que tous ceux qui s'intéressent a la question
a la CONFÉRENCE avec projections qui sera
donnée le Samedi 5 Février, a 8 heures du soir,
au local Hotel du Sultan par
Monsieur HENK THIEN,
Instituteur Principal a Winterwijk, Gelderland,
sur
C est un sujet de grande actualité et le comité
se permet de compter sur une nombreuse assis
tance.
Les dames sont aussi invitées.
Pour le Comité
Le Secrétaire, Le Président,
Ed. Toussaert. H. Vermeulen.
DEMANDE D'AUDIENCE MINISTÉRIELLE
Le Comité de la Chambre de Commerce et d'In-
dustrie d'Ypres nous communique la lettre sui-
vante qu'elle a envoyée a M. Merlot, Ministre
i des Travaux Publics et de la Résorption du Chö-
i mage
Ypres, le 1 Février 1938.
A Monsieur MERLOT,
Ministre des Travaux Publics.
BRUXELLES.
Monsieur le Ministre,
Notre comité nous a donné mission de Vous
rappeler notre lettre du 29 Décembre dernier,
par laquelle nous étions chargés de vous deman-
der de bien vouloir nous accorder une audience a
laquelle assisteraient nos Mandataires et les
Bourgmestres des villes intéressées a la restaura
tion du canal d'Ypres a Comines.
Pouvons nous. Monsieur le Ministre, espérer
que Vous voudrez bien nous accorder cette au
dience a bref délai
Nous vous présentons, Monsieur le Ministre,
l'assurance de nos sentiments reconnaissants et
distingués.
LE COMITÉ.
VANAF VRIJDAG 4 FEBRUARI
"TSjatasgBEa i
Beter dan TARZAN
met den grooien vreemden artist MALA en LOTUS,
't schoonste meisje uit 't eiland.
Herinnert U deze twee vedetten in de groote film
ESQUIMAUX I>.
Men begint met den PATHÉ - JOURNAL.
KINDERS ALTIJD TOEGELATEN
o
STEFFI DUNNA
De onvergetelijke vedette van Kl'KARATCHA, in
Ondervraging van den Heer Missiaen tot den Heer
Minister van Middenstand en Economische Zaken, over
den slechten toestand waarin het arrondissement Yper
zich thans bevindt.
(VERVOLG)
M. Vande\elde <a la tribune). Madame, messieurs,
je voudrais en quelques mots appuyer les revendications
et, dans une certaine mesure, les suggestions faites par
mon honorable collègue et ami M. Missiaen.
Si je le fais, c'est pour attirer particulièrement l'at-
tention de M. le ministre des affaires économiques sur
un coin de la Flandre occidentale oü je n'exagère
pas en le disant la situation est encore beaucoup plus
grave que dans l'arrondissement d'Ypres. C'est une
chose que j'ai signalée ici a la Chambre, au temps de la
prospérité. lorsque les frontaliers étaient acceptés as-
sez facilement en France. J'ai dit a plusieurs reprises
qu'il faudra absolument qu'un jour ou l'autre le gouver
nement essaie d'aider au développement de l'industrie
de ce cöté de la Flandre occidentale. II était certain
que tót ou tard la France aurait été amenée a prendre
des mesures contre les frontaliers.
A l'aide de quelques chiffres, je voudrais vous mon-
trer la gravité de la situation dans six communes seu-
lement de l'extrême Flandre occidentale, au sud-ouest
de celle-ciMenin, Mouscron. Herseaux, Dottignies,
Luingne et Reckem. Ces six communes comptent 80,000
habitants. M. Missiaen a défendu l'arrondissement
d'Ypres dont les communes comptent au total 115.000
habitants. Or. les six communes de l'extrême frontière
comptent a elles seules 80,000 habitants dont presque
toute la classe ouvrière doit vivre avec le nord de la
France.
A un certain moment, il y avait dans ces six com
munes plus de 20.000 frontaliers. A l'heure actuelle, on
en compte 18.000. Vous savez que cette population a
augmenté après la guerre dans des proportions fan-
tastiques. On peut évaluer l'augmentation de la popu
lation pous ces six communes a 30 p. c. de ce qu'elle
était a l'armistice. Les ouvriers de tous les coins du pays
y sont attirés par l'industrie frangaise. Mais, a l'heure
actuelle, et pour la raison que vous connaissez, une cer
taine partie des frontaliers sont renvoyés et n'obtien-
nent plus la carte frontalière une autre partie est vic-
time du chömage qui existe la-bas. tout comme lés
ouvriers frangais eux-mémes.
Sur les 18.000 frontaliers que comptent ces six com
munes. il y a, a l'heure actuelle, 10,000 chómeurs4,000
complets et 6,000 partiels. Cela vous donne une idéé de
la situation alarmante de ces communes et de ces fa
milies ouvrières qui se trouvent dans une situation
d'autant plus grave que beaucoup de ces ménages
ouvriers y sont installés presque définitivement. Vou-
lez-vous un exempie qui fait honneur a la classe ou
vrière de ma commune Dans ma commune. 80 p. c. des
ménages ouvriers sont propriétaires de leur maison. II
leur sera difficile de se rendre ailleurs en Belgique pour
trouver de la besogne.
Dans ces conditions, il sera absolument nécessaire de
permettre a l'industrie de cette région de se développer.
C'est d'ailleurs une chose a laquelle il fallait s'attendre!
De 1910 a 1914, il y avait pour toute la Flandre occiden
tale 21.000 frontaliers. En 1929, ce chiffre s'élevait a
45.000 pour icitesteatire a 31.000 a l'heure actuelle. ce
qui est encore beaucoup.
M. De Meyere prévoit dans son rapport, dont l'hono-
rable ministre parlait tantót. qu'il faudra chercher tót
ou tard a résorber ces ouvriers. paree qu'il a trés bien
compris que les patrons frangais. en raison de la situa
tion de l'autre cóté de la frontière. ne pourront pas
tcujours occuper ces dizaines de milliers d'ouvriers
frontaliers.
II est un fait heureux pour la région que je repré-
sente particulièrementaprès la guerre, quelques in-
dustriels francais sont venus s'installer chez nous avant
la guerre, les communes que j'ai citées tout a l'heure
comptaient environ 3.000 ouvriers occupés dans Jes
industries maintenant. 7.000 ouvriers travaillent dans
es filatures, les tissages. les bonneteries. dans les ate
liers de mecanique et les fabriques de tapis de la re
gion. A eet égard, je voudrais, monsieur le ministre
vous poser une question: est-il vrai que votre départe
ment. d après les renseigr.ements qui m'ont été donnés,
aurait une tendance a créer des obstacles a 1 etablisse
ment de ces industriels frangais, de ce cöté de la fron-
LlennduTriePbe?gXee?qU'ilS faire concurrence
M. Y an Isacker, ministre des classes moyennes et des
a"-w'rvS ec°noro'Ques. C'est absolument inexact.
ductV ?ndevelde- En t0"t cas, j'ai regu la visite d,in_
dustriels frangais qui se plaignaient de rencontrer cer-
tams obstacles a leur installation dans notre région.
M. an Isacker, ministre des classes moyennes et des
prfcconomiques. Je continue a observer avec
grande attention ce mouvement, qui. vous le savez s'est
beaucoup developpé en 1936 et l'année dernière
lobserve" V°US *VeZ certainemen' raison de
M. Van Isacker, ministre des classes moyennes et des