osmos Tourisme
Haute Couture
C L A E S
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LE BAL DE L'UNION
Au Cercle Les Amitiés
Une petite réclame d'avant saison
mais combien intéressante
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in den Kattekoers Cent-leper
Lorsque je suis a court d'idées, la Providence qui ar
range bien toutes choses, se porte toujours a mon se-
cours. Ainsi, tandis que je rêve aux heures exquises que
j'ai passées au bal organisé, samedi soir, en la salie
Lapiere, par l'Union des anciens élèves de l'école
moyenne, ou plutót par le trés sympathique Directeur,
M. Oorts, et que je me demande comment je vais vous
décrire leur enchantement, sans seriner d'éternelles
rengainesje regois un recueil de Poèmes de José
Bruyr, intitulé Du front mort des années je l'ou-
vre, au hasard quatre vers sur une page c'est le début
d'un poème intitulé Les Heuresje les lis je les
prends je vous les donne
La belle vie, en chaine d'heures.
En souple chaine qui farandole,
S'en vient a nous dolente ou folie,
La belle vie qui rit ou pleure.
Eh ouic'est cela c'est bien cela Toutes les per-
sonnes qui ont assisté a ce bal ont vu se dérouler une
chaine farandolante d'heures joyeuses, portant chacune
une robe de princesse de féerie
Cette chaine, elles l'auraient voulue sans fin. Celle des
heures Pauvres et meurtries, avec des yeux lourds de
regrets ayant sur le front une couronne de feuilles
fanées n'a-t-elle pas encore assez aigri les coeurs
La cordialité et la bonne humeur qui se propageaient
de table en table et illuminaient tous les regards d'un
sourire agréable, tandis que les Rythm King's de Jaak
Asaert entrainaient les couples réjouis vers les délices
de la danse, apportaient un regain de courage et d'éner-
gie après le passage de la faux de la haine et de la
discorde sur le champ de la vie.
II est bien regrettable qu'aucun ministre ou minis-
trable n'était présentII aurait pu se rendre compte
que la divergence d'opinions et de langage n'est ni un
obstacle a l'union, ni une source de crises stupides en-
traïnant au marasme, pourvu que l'on sache se faire
aimer de chacun, grace a un savoir faire délicat.
Non, je ne suis pas fou de souhaiter que leurs excel
lences assistent aux bals de l'union, puisque bien sou
vent a l'hémicycle, transformé en ring, on leur impose
le spectacle d'un match de boxe trés peu sportif. dégé-
nérant en pugilat sauvage.
Chez les anciens de l'école moyenne, au lieu de voir
des faces tuméfiées et maquillées d'ecchymoses, ils su-
biraient le charme des traits fins et de la taille svelte
des charmantes danseuses. Ils seraient délicieusement
troublés par ce tourbillon de fleurs' humaines, aux co-
rolles multicolores et chatoyantes.
Ils se laisseraient bercer par le rythme ensorceleur
des plus belles danses jouées par un Jazz d'élite. com-
posé d'artistes férus de musique syncopée, et qui
savent la rendre tour a tour caressante et nerveuse.
Enfin, ils auraient cette grande satisfaction de sou-
tenir une oeuvre d'une haute portée morale, puisque,
nous l'avons souvent répété, le bénéfice intégral sert a
I'achat de livres ou de matériel didactique pour les
enfants.
Ce Bal, le dernier organisé par Monsieur Oorts, rem-
porta, comme tous les précédents, un succès éclatant
II fut marqué du sceau de son organisateur toujours jo
vial et affable, que nous félicitons chaleureusement et
cordialement.
Son successeur, Monsieur Kestëloot, qui profita de
l'occasion pour se faire connaitre, est fermement décidé
a ne point laisser palir la renommée, ni de l'école, ni des
bals de l'Union. Qu'il soit le bienvenu parmi nous.
L'Union se trouvera sans cesse a ses cötés pour le sou-
tenir, en cas de nécessité. GAIRED.
Pour faire place aux marchandises d'été nous faisons
pendant quelques jours une petite réclame et nous
offrons en particulier un lot important de gabardines
rigoureusement imperméabilisées a 395 frs.
Vous savez combien la gabardine est pratique, c'est
le vêtement indispensable a tous, il sert de manteau
de pluie et de pardessus pour la demi-saisonc'est sans
conteste possible, de tous les manteaux, celui qui sert
le plus.
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65 et 67, Rue Nationale, LILLE.
Magasins ouvert le dimanche de 10 h. a midi.
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950 fr. per persoon, vervoer, hotels, drank en fac
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af.
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reis op 12 April.
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Afrika). 9 dagen, spoor en boot, vanaf 845 fr.
3) Drie daagsche autocarreis naar de Bloem-
bollenvelden, afreis op 8, 16, 23 en 30 April; 7 Mei
en 4 Juni. Prijs 450 fr. alles inbegrepen.
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het eigendom der firma.
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mers.
Prijzen voor alle beurzen.
Vraagt het Zomerprogramma 1939, dat U gratis
zal opgestuurd worden.
La Conférence de Madame Kikou Yamata
Voyant que le fougueux et irascible Eole ne parve-
nait pas a retenir chez eux les membres du cercle Les
Amitiésavides d'entendre la trés intéressante confé
rence de Madame Kikou Yamata, sur le Japon actuel,
sa concubine, Dame pluie, vint lui prêter main forte.
Peine inutilemalgré. leurs efforts conjugués, ces
deux complices furent impuissants a établir un barrage
devant la porte du Vieil Ypres» et la charmante
conférencière paria devant un bel auditoire, trés atten-
tif.
Vêtue du Kimono national, longue tunique en soie,
enjolivée d'oiseaux peints, croisée par devant et main-
tenue au milieu par une large ceinture, longue de
quatre mètres, enroulée autour de la taillepresque
immobile, baissant de temps en temps les yeux pour
consulter ses notes inscrites sur des feuillets minuscules,
elle parle avec aisance, remplagant le geste par l'ex-
pression du visage.
Après quelques mots d'introduction, pleins de délica
tesse, elle nous apprend a mieux connaitre son pays
qui, bien qu'il ait adopté les coutumes européennes, n'en
a pas moins gardé le respect de ses anciennes tra
ditions. D'un bout a l'autre de sa causerie elle établit
un parallèle trés intéressant entre ces deux civilisations,
qui au Japon se complètent en se juxtaposant.
Avec une concision et une précision sans pareilles,
elle nous fait un tableau plein de vie. tant des manifes
tations matérielles de l'activité du peuple japonais, que
des influences ethniques et de l'éthique de sa race.
Par délicatesse et surtóut paree que femme, elle ne
veut point faire de considérations sur la politique de
son pays.
Sa péroraison est saluée par des applaudissements
nourris et prolongés qui prouvent que les auditeurs
ont sü goüter tout le charme de son exposé plein de
saveur.
Si le peuple japonais évolue avec une étonnante ra-
pidité, il n'en demeure pas moins, a ses heures, un grand
rêveur, s'adonnant avec passion aux arts les plus
nobles. II peint des Kakémonos. Le Geishas joue du
koto et du shamisen, ses poètes composent des poè
mes exquis, tels que les Hais-Kaïs, enfin il trouve en
l'art chorégraphique, une manière de faire vivre un
poème.
Madame Kikou Yamata après un commentaire trés
imagé, expliquant le róle de l'éventail, du mouchoir et
du parasol et faisant comprendre que la danse japo-
naise est plutöt une pantomine, interprête deux poèmes
chantés ou mieux psalmodiés sur disques, par une voix
nostalgique. Son regard expressif, son geste gracieux,
son corps souple rythment élégamment la pensée du
Poète.
Ce complément de la conférence est accueilli avec
enthousiasme par le public enchanté.
Pour terminer cette inoubliable soirée, la trés sym
pathique conférencière fait projeter a l'écran deux
superbes films, procurés par l'ambassade du Japon, et
qui permettent a chacun de se rendre compte de visu
des coutumes, des fêtes, des sports et des industries
qui font le charme, la beauté et la force de ce pays
magnifique.
Nous espérons que Madame Kikou Yamata, reviendra
l'an prochain pour nous exposer le résultat de l'en-
quête qu'elle aura faite, pendant son séjour au Japon,
oü elle se rendra bientöt pour une période de six mois.
GAIRED.
Coupeuse diplómée de Bruxelles, grande distinction.
Methode par moulage, travail impeccable.
«MMMMUUWHUKHUWWKWMWMWWWWIi
Op Dinsdag 14 Maart 1939, te 20 uur, in het
Hotel Excelsior Groote Markt te 'leper.
gevolgd door een praktische demonstratie over
het nieuw PLASTIKA PAPIER door den Heer
Verfaillie, voordrachtgever der Ilford Fabrieken.
Het bestuur richt een dringenden oproep tot
zijn leden om door hun tegenwoordigheid deze
voordracht op te luisteren,
i Dat niemand op deze vergadering ontbreke.
Namens het Bestuur
j De Secretaris, De Voorzitter,
j M. Van Acker. Ach. Vandromme
Op 19 Maart, met de medewerking van de N. M.
B. Spoorwegen richt de VTB een specialen trein
in naar Antwerpen Iedereen wordt in de gele
genheid gesteld den VOETBALWEDSTRIJD
BELGIË-HOLLAND ofwel een voorstelling van
FAUST in de Vlaamsche Opera bij te wonen.
Men raadplege van heden af reeds de affiches,
met de prijzen. Een unieke gelegenheid
Nog een speciale trein naar ROUEN en wel op
Zondag 21 Mei. Men zette reeds van nu dezen dag
vast. Het wordt een succes evenals de groote reis
verleden jaar naar Keulen. En spotgoedkoop
Wie tijdens den oorlog te Rouen of in de omstre
ken verbleef gaat natuurlijk mee.
Toen wij Zondag morgen dien grijzen hemel bekeken
en dien druipenden regen hoorden neervallen, konden
wij gerust bij die velen geplaatst worden, die meenden
dat het Kattefeest op een fiasco zou uitloopen, want wij
weten het zoo goed dat de menschen in deze omstandig
heden toch zoo moeilijk van achter de warme kachel
weg te krijgen zijn. Maar de lucht klaarde gelukkiglijk
op en de moed, die tot in de schoenen gezonken was.
kwam weer naar boven en ter aankomst was er zelfs
zooveel volk dat men gerust op de koppen had kunnen
loopen, zoodat de dag, die zoo slecht begon, triomfante
lijk eindigde
45 renners kwamen hun rugnummer afhalen en daar
mee waren de leden van den Ieperschen Wielrijders-
bond meer dan tevreden, zelfs in den hoogsten hemel en
die renners hebben zoo hard gevochten om de prijzen,
dat wij het zonder overdrijven mogen zeggen dat het
nog niet dikwijls gebeurd is dat wij zoo'n spannenden
als moorddadigen koers hebben bijgewoond
't Was ten andere bij de aankomst ook goed te zien
dat bijna iedereen ten einde krachten was en meer
dood dan levend van zijn rijwiel stapte dat komt omdat
velen zoo vroeg in 't jaar nog naar hun beste forme
aan *t zoeken zijn en meer nog omdat de koers zoo las
tig was ter wille van dien sterken wind. waartegen ze
bijna over heel den afstand te vechten hadden en daf
daarbij de strijd, die van af den eersten kilometer aan
't branden ging, eerst geblnscht werd in de Statiestraat
te leper.
Wij waren nog maar pas vertrokken toen er reeds
gedemareerd werd en na een vijftal kilometers vonden
wij volgende renners op kop Vanoutrijve. Vande Walle.
Paepe, Vanderstraeten en Claeys en wij dachten bij ons
eigen die moeten niet denken om met de eersten bin
nen te komen, omdat wij den weg nog te lang meen
den en den wind te sterk wisten om zoo'n gevaarlijk
spel te kunnen spelen, te meer dat die vijf renners er
geduchtig de pees oplegden. Wij kregen gelijk in onze
voorspelling uitgenomen voor wat Claeys betreft, straks
zullen wij hem nog tegenkomen.
Die vijf renners werden te Eekloo vervoegd na een
nijdige jacht, waarbij de groote groep het beste moest
geven van wat zij in zich had. Toen volgde de klas
sieke rustpoosiedereen die wat tijd noodig had om
even te kunnen uitblazenvoor niet lang echter, want
toen het Belfort van Brugge in 't zicht kwam, voelde
Sercu zijn beenen zoodanig jeuken dat hij het noodig
vond van nu en dan een uitloopertje te wagen. Maar
men vond hem te gevaarlijk om veel voorsprong te la
ten nementoen was het de beurt aan Vandenberghe
en Rogghe om voorsprong te nemen en weer was 't Sercu
die, met Declercq op sleeptouw, de leiders ging vervoe
gen. dat begon er gevaarlijk uit te zien en zoo moet ook
Claeys gedacht hebben, die met een ruk van uit de
groote groep op de wegloopers vloog en tenslotte, tegen
Torhout, kwam het groot peloton weer bij.
Die schermutselingen hadden voor gevolg gehad dat
een heele bende renners hadden moeten lossen, omdat
ze voor dat werk nog niet opgewassen waren, onder
diegenen bevond zich ook Poltje Salomé die rond Tor
hout den slag van den hamer kreeg en alhoewel hij zich
later geweerd heeft lijk hij dat alleen kan, toch heeft
hij meter voor meter op de wegloopers verloren.
Rond Gits kregen wij de zooveelste roekelooze poging
van Sercu om weg te geraken, dezen keer in gezelschap
van Vandenberghe maar 't lukte evenmin en 't is toen
dat wij het ons afvroegen hoe het eigenlijk kwam dat
Sercu. van wien wij meenden dat hij zijn koers goed
kon beleggen en die lang genoeg rijdt om te weten wat
hij doen moet, hoe het nu eigenlijk kwam dat hij zoo
goochelde met zijn krachten tegen de aankomst heeft
hij ten andere om al dat vermetel werk moeten boeten.
Na den koers is hij zelf het antwoord komen brengen op
onze vraagverleden jaar ben ik genoodzaakt ge
weest van het tooneel te verdwijnen doordat ik soldaat
was voor mijn heroptreden wilde ik eigenlijk weten
wat ik nog eigenlijk kon en ik heb de ondervinding op
gedaan dat ik na een drietal koersen weer zoo goed zal
rijden als vroeger
Na die poging van Sercu vonden wij nog volgende
renners op kopDecock. Kint. Sercu, Vandenberghe.
Vanderbeken. Vanderstraeten. Declercq. Eeckhout, Rog
ghe, Ramon en Claeys waarbij zich wat verder Theo.
Cappelmans, Herremans, Desmet, Braeckman en Cou-
vreur kwamen voegen.
De overwinnaar Leon Kint met de symbolische
Kattentrui
Rechts burgemeester Vanderghote.
't Was dus met deze mannen dat het laatste offensief
zou begonnen worden en dat offensief begon met een
ontsnapping van.. Claeys, van wien we vreesden dat hij
al lang aan 't boeten was voor al dat zot geweld van in
't begin. Vanderbeken was met hem mee en 't scheen
ons dat zij in hun poging zouden slagen, vermits zij lan
gen tijd hun 300 meter voorsprong wisten te bewaren,
maar te Boesinghe moester ze zich aan de macht van de
groep overgeven en 't moet in die korte pooze geweest
zijn die volgde dat de vijf renners wisten te ontsnappen
die zegevierend zouden toekomen an waarbij weeral
Claeys zat
Uit den sprint van dien bewogen koers kwam Leon
Kint als overw'ir.naar over de meet gebold. W i hebben
hem den heelen koers speciaal gevolgd omdat wij begeer
den te weten of hij wel uit dat zelfde hout gesr.eden is