le Jaargang, IN0 2. 2 MEI 1920. A Monsieur RENKIN Ire Année, N» 2 2 MAI 1920. - - Weekblad - - voor het Arrondissement Yper Journal hebdomadaire de l'Arrondissement d'Ypres ONS PROGRAMMA NOTRE PROGRAMME Lol *iu lO mai 1919 Orgaan der Vereeniging der Geteisterden Beheer, Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, POPER1NGHE Abomement tot 31 December 1920 Voor 't buitenland S.OO 7.50 Organe de l'Association des Sinistrés Rédaction, Administration et Publicité Rue d'Ypres, 21, POPERINGHE Abonnement jusqu'au 31 décembre 1920. S.OO Pour l'étranger 7.50 Onzen droe/igen toestand kenbaar te maken aan al de Belgen; Strijden vo>r het erkennen van onze grieven De noodigehulpmiddelen opzoeken1^ In korte wiorden, medewerken tot het herleven der geteisterde streek met de tusschenkoinst van al de belanghebbenden van goeden wil. Weg met ale politieke en andere twisten. Onze leus Eendracht maakt macht. LA REGION D'YPRES se consacre exclusi- vement a la défense des intéréts matériels et moraux des sinistrés. Elle s'adresse done a tous les habitants de l'arrondissement d'Ypres et même de Furnes et a tous ceux qui y ont des intéréts, qu'ils soier.t catho- liques, libéraux, socialistes, wallons ou flamands, qu'ils habitent dans la région ou en dehors. Tous auront a coeur de la soutenir en lui appor- tant leurs abonnements et leurs annonces. Faire connaïtre au pays notre situation navrante Lutter pour le redressement de nos griefs Etudier les remèdes a appliquer Coopérer en un mot a la renaissance de la région dévastée en groupant toutes les bonnes volontés. Pas de politique d'aucune sorte dans notre journal. Notre devise L'union fait la force. MIMSTRE DE L'INTÉRIEUR. Pouvcns-nous compter recevoir les plan» DEFINI.TIFS de la ville d'Ypres jue vous nous avez solen- nellemeut promis, lors de votre vi site a. Yp es, pour a/ujourd'hui même premier mai Modifi<ation Cachis Remèdes La législltion sur la reparation des dommages de guerre est modifiée par un vote récent des Chambres. fcette modifiation ne sera que tempo- raire; le ïinistre des Affaires économiques a annoncé, eneffet, la repnte prochaine de toute la loi du 10 mii 1919. Allons! öla'va bierSinistrés de l'arrondis- sement d'Yjres, vousêtessauvés désormais, il «xistera un öorhmissfire d'Et-at principal; chef de Parquet, il jourra êre.cité directement devant le tribunal pa chacui des sinistrés et par simple requête dépisée oüidressée par lettre recomman- dée au grefe du tibunal. Dans quirze jjoi'S, des centaines de mille cita tions direct® irojt encombrer les bureaux. Résultat? Enco'ibrement déplacé du commissa riat d'Etat ai loal du greffe. Nouveau délai dila- toire qui pa-metra a l'ETAT DEBITEUR de ne pas payer, au pmeurant., a l'aide de quoi l'Etat solderait-il ;a Jette? II n'a pas de ressources; il faut dire ceja xen haut, sous peine de se rendre complice de lgduplicité du gouvernement. Mieux vaudrait qui js bons ministr.es enfromagés, auto- mobilards e.irudemment rentés nous disent une bonne fois, ce la caisse est vide. Nous tacherions d'en découvi le motif et nous gageons que nous le découvririoi grace a Pin terven tion de quelques- uns des milfrs de fonctionnaires inutiles qui pro- mènent leuinsuffisance dans les salons et dans les boudoimhnistériels. Interventri directe, non seulement auprès des •Commissais d'Etat, mais auprès du Président du Tribunal par l'institution de la procédure du ré- féré. Etes-vous impatients, mes amis, d'obtenir une allocation provisionnelle a valoir sur votre créance a charge de l'Etat? Allez vite frapper a la porte du Président du tribunal. II a pour mission de vous ouvrir; courez chez lui en nombre de cent mille; le ministre a obtenu des Chambres que l'en- •eombremnnt -renaisse sous.vine autre forme, Voila de quoi vous montrer satisfaits. Le légis- lateur a cru ne pas devoir s'en tenir a ces mesures de salut. II créë des Commissions arbitrales. Les presidents des chambres du tribunal se transporte- ront de localité en localité. La une réuiiion se tiendra oü viendront le sinis- tré, le Président du tribunal, son greffier, Ie com- missaire d'Etat et des délégués de la commune si- nistrée. Ces délégués examineren! les demandes. Mais comme ils n'ont a prendre aucune part au jugement, qu'ils ne sont appelés qu'a émettre des avis, les sinistrés peuvent être assurés que ces délégués, leurs concitoyens, qui n'ont pas de res- ponsabilité a encourir, si ce n'est celle qui résulte des liens qui unissent les uns aux autr.es les habi tants d'une même localité, auront soin d'estimer que les demandes sont, toutes, justes et équitables. Pourquoi ces délégués privés de toute indépendan- ce, iraient-ils se mettre en brouille avec leurs con citoyens sinistrés comme eux! Ob! futile compli cation de procédure! Tout le temps que ces commissions arbitrales mettront a accomplir leur besogne sera du temps perdu. Et e'est la ficelle qui permettra a l'Etat de bonder encore la. caisse. En effet, cette commission n'a qu'un pouvoir consultatif. Elle devra faire rap port au tribunal! Pourquoi ce nouveau rouage complémentaire? Pour faire retarder l'arrivée du quart d'heure de Rabelais Un arrêté royal fixera, désormais, le. coeficient de remploi. C'est-a-dire qu'il dépendra du minis tre d'accorder telle ou telle indemnité de remploi, d'après ses désirs ou son caprice. Ypres ainsi pour- ra avoir, aujourd'hui, le coefficient 5, pour tom- ber demain au coefficient 4 ou 3. Nous commence- rons a construire au coefficient 4 la cherté des matériaux et l'augmentation du prix de la main- d'oeuvre feront en sorte qu'il faudrait demain le coefficient 5 ou 6. Le ministre étant, désormais, le seul xnaitre, lui le débiteur, pourra se refuser a augmeriter le coefficient. Allez-rnoi reconstruire dans ces conditions! Oh mais, voici qui va vous faire sourire, sinistrés pleurnichards les demandes d'indemnité seront, désormais, introduites au greffe du tribunal au lier d'etre adressées aux administrations commu- nales. Bravo! Les paquets s'entasseront dans les greffes, au lieu de remplir les bureaux des maisons communales. Les bourgmestres riront et les gref- fiers tempêteront, pendant que les sinistrés atten- dront. Tout ie temps que les Chambres ont employé a discuter ces sottises, n'est que du temps perdu. Et nous qui croyions que nous avions, par nos votes, créé une Constituante! C'est bien Ie moindre des soucis de nos députés et sénateurs que de s'occuper de reviser la Consti tution! Pourquoi, d'ailleurs, se hater? Une disso lution doit suivre le vote des articles revisés. Et cette dissolution entrainera la chute de comb en de ces Messieurs qui siégent actuellement au par lement? Gr, pourquoi hater cette course a l'abime? Eb bien, que les députés, sénateurs et gouverne ment le sachent Nous, cbez nous, nous en avons plus qu'assez de la fagon d'agir de nos maitres, a faces diversement colorées. Nous nous moquons du rouge, du bleu et d'autres teintes. Nous conspuons un ministère qui prête la main au communisme et a l'accaparement des forces vives de la production nationale. Nous sommes privés denos maisons; Nous payons des loyers excessifs a base d'ex- ploitation Nous n'avons plus de mobilier, plus de linge, plus rien. Ce jeu de dupes va-t-il encore longtemps durer NOUS VOULONS QUE NOTRE DEBITEUR NOUS PAIE ET CELA SANS RETARD. Nous voulons retrourner chez nous. Nous vou- lons que l'on nous reconnaisse le droit de vivre. Le pays a, envers nous, une dette sacrée. Que le pays épure ses compte^ j^Nifjlfjjji^rgent fait défaut en ce moment et. mMs aïiïïinohs qu'il en est ainsi Ton nous trompe en le niant pour payer HET YPERSCHE Naamlooze artikels geweigerd LA D'YPRES Les articles non signés sont refusés

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Het Ypersche (1925-1929) | 1920 | | pagina 1