ff 1III!M i Quand aurons-nous un ministère des régions dévastées i Y ingang, N» 20 10 OCTOBER 1920 lre Année, N° 26 1(5 OCTOBRE 1920 - - Weekblad - - - voor het Arrondissement Yper Journal hebdomadaire de 1'Arrondissement d'Ypres Orgaan der Vereenïging der Geteïsterden, der Ypersche Clubs, enz. heer Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, POPER1NGHE Abonnement tot 31 December 1920 3.50 Voor 't buitenland 5.00 Organe de l'Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. Rédaction, Administration et Publicité Rue d'Ypres, 21, POPERINGHE Abonnement jusqu'au 31 décembre 1920. 3.50 Pour l'étranger 5.00 Artikel 2 bis Declaration faite par M. Louis Geuten Président de ['association des Sinistrés du Canton de Wervicq a la réunion de la Fédération des Sinistrés de ['arrondissement d'Ypres le 10 Octobre 1920 Messieurs, De la réstauratïon des pays dévastés dé- pendra le retour a la vie normale d'avant- guerre. Ge dilemne devrait être médité non seule- ment par les sinistrés, mais encore par tous les Beiges dignes de ce nom. Partant de ce principe, tous nos efforts doi- ve'nt tendre a la solution de ce problème et dans ce-,but nous avena ;véé et nous crécrons partout des associations de sinistrés. Ges clubs sont une garantie de nos droits et de nos devoirs ;plus tard vous apprécierez en core davantage les résultats obtenus. Nous pataugions dans le chaos, la situation devenait un danger social, dont le cratère du volcan a été momentanémént bouché par la confiance et l'espoir inspiré par ces associa tions. G'est pourquoi, Messieurs, je vous supplie de faire trève dans les attaques contre tout ce qui nous parait hostile, nous devons au con traire travailler dans une atmosphère de cal- me et de paix pour nous imposer aux autorités eonstituées afin de les aider dans la tache de la reconstruction des régions dévastées. La guerre a engendré pour nous, deux péni- bles maladies l'égoïsme et les promesses. L'égoïsme règne partout d'individu a indi vidu, d'Etat a Etat; notre organisme devra en déraciner le virus- Les promesses formulées par nos Alliés ont eu leur répercussionnotre gouvernement au début de l'armistice nous en a servi a profu sion. Les promesses non tenues deviennent un danger notre organisme considère que le terme en est échu et coüte que coüte l'exécu- tion doit suivre.- Je disais tantót que le chaos persistant plus ou moins prolongeant notre martyr, car beau- coup d'entre nous depuis octobre 1914 n'ont pas gagné un sou vaillant, ont épuisé dans les souffrancos les plus atroces, leurs maigres éco- nomies et en véritables innocentes vicitmes de la guerre trainent leur boulet au milieu des trous d'obus, logeant dans des abris ou avant la guerre on n'aurait pas même logé des bes- tiaux. Le caractère aigri de ces parias aurait pu avoir les consequences les plus désastreuses pour le pays, mais au moment propice nos clubs sont intervenus leur disant Votre misère est arrivée a son maximum, nous les étalerons au grand jour et le gouver nement consciencieux de son devoir, va, dans un délai assez restreint, fermer la plaie. Le calme renait, notre responsabilité es,t énorme, nops devons travailler, G'est a cette oeuvre sociale que nous nous sommes attelés, mais pour cela, il ne.faut pas que le char soit tiré de deux cótés différents, il f.aut que l'attelage marche dans un seul sens., conduit par una main vigoureuse. Mes paroles d'apaisement ne seront peutr ètre.pas partagées par beaucoup d'entre vous, mais, croyez-moi, la tactique de l'entre-aide fera merveille a cöté de la critique svstémati- que dans le vide. i Sovons citoyens libres et disons franchement notre intention Nous voulons contribuer avec l'Etat a la restauration des régions dévastées. Pour beaucoup, e'est la une question algé- briquée, a mon avis, e'est une question élé mentaire de volonté énergique. Quoique vous puissiez penser ou dire, j'aa la conviction personnelle que le ministre de l'Intérieur est animé des meilleures intentions, j'en ai même la persuasion et je suis certqin qu'il ne demanderait pas mieux d'avoir notre collaboration- Sinistrés nous mêmes, connaissant a fond le pays, nous en connaissons également les b,e- soins. II y a un devoir réciproque, un trait d'union de travail et de confiance entre le nTi- nistre des régions dévastées et les délégués des sinistrés. Nous lui rappelons notre demande du mois de mai 1919, de faire entrer quelques délé gués a l'Office des régions dévastées et a la- quelle M. le ministre de Broqueville me répon- dit Pour le moment impossible, nous l'envi- sageons pour l'avenir. Ge dernier est devenu le présent, nous devons done faire des nou- velles démarches en ce sens. D'autre part, nos Hauts Gommissaires" ne trouveraient-ils pas des aides indispensables a la bonne marche en s'attachant quelques délé gués conseillers des sinistrés; l'Etat v a tout a gagner. En d'autres lieux, on a demandé la suppres sion des tribunaux de dommages de guerre, e'est la une profonde erreur, j'ai la conviction personnelle que ces institutions sont une des plus grandes garanties de l'elxécution loyale de la loi sur les dommages de guerre. En Belgique, nous avons toujours eu uné estime pour la justice de notre pays. Voici, a mon avis, ce qui h donné lieu a certaines critiques Le travail est préparé par le Commissariat, le personnel était si peu nombreux eu égard a d'autres arrondissements,que tout son temps était absorbé par les dommages aux personnes, les constats contradictoires et les avances ad- ministratives; une amélioration vient d'y être apportée, sous peu nous en verrons les résul tats; attendons, nous pourrons y revenir. i HET ^PERSCHE Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren Naamlooze artikels geweigerd LA REGION i D'YPRES ;i o On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges Les articles non signés sont refuses De geïeisterden die tot nu toe met den Staat eene over- nkomst gesloten hebben voor het heropbouwen van hui ten hebben allen een kontrakt moeten teekenen, behel pende onder art. 2 dat zij afstand doen van hunne rechten V jchadevergoéding of toelagen, hen toegekend door de Vet van 10 mei 1919. Dat was alreeds een groot verlies, aangezien zij de jteresten op de weerde van die huizen, sedert januari 920 verliezen en daarbij nog de interesten sedert 1914, ndien zij zelf hun huis bewoonden. Meest altijd beteekent jit een verlies van 6 jaren interest aan 5 dus eene som gelijk aan het derde van de schadevergoeding. Maar dat was nog niet genoeg. Het zelfde art. 2 gaat roort zeggende in een bijvoegsel 2bis. De ondergeteekende verklaart aan den Staat, het ge beurlijk verschil tusschen de vergoeding die hem door de rechtbank van oorlogschade zal toegewezen worden en de wezenlijke kosten Van het heropgetrokken gebouw, te rug te betalen. Die schikking heeft, met reden, vele eigenaars doen asrzelen. Het verlies der interesten sedert januari 1920 Het verlies der forfaitaire interesten sedert 1914; Alsook de onwetendheid waarin men zich bevindt nopens het tijdstip waarop de werken zouden beginnen fen eindigen. jt zijn gegronde redens genoeg om het grootste getal jgianghebbenden te doen achteruitdeinzen. Want dat artikeltje 2bis maakt dat onnoozelaars alleen :uik kontrakt zouden teekenen, tenzij uit wanhoop van ooit iets te ontvangen als schadevergoeding, of uit diepe ellende, nog eene flauwe hoop koesterende dat de Staat ficn schamen zou dat ongelukkig art. 2bis toe te passen bf dat het intusschentijd zou afgeschafd worden. Inderdaad iedereen weet dat het heropbouwen door den Staat dubbel kost dan dat door de bijzonderen gedaan, t Was dus zeker dat men, eens in bezit gesteld van zijn huis, terzelvertijd belast wordt met eene schuld gelijk aan de weerde ervan. Nu nochtans, uit goede ingelichte bron, heeft men ons aten weten dat, in het toekomende, art. 2bis zal uitge- chrapt worden in de nieuwe kontrakten (voor de eertijds fteekende kontrakten blij ft art. 2bis bestaan) Wij kondigen dit nieuws aan onder alle voorbehoud, fn wachten desaangaande een officieel bericht, dat tot nu |°e niet aankwam. j Zeker en vast is het dat het afschaffen van artikel 2bis Ne klanten aan den Staat zoude bijbrengen. Van een anderen kant, izulk nieuws za\ de dood hjn van alle privaat initiatief. Zoodra men weten zal dat Sen door den Staat een prachtig huis kan bekomen dat 000 fr. zal kosten, niemand zal zich nog de moeite «troosten van zelve, op spaarzamer wijze, een gebouw te 'a!en maken. De Staat alleen en niemand anders zal wer- fen ondernemen, en men zal in ons ongelukkig land onder e neerschappij leven van eene halve dozijn officieele ptrepreneurs die zullen eerst werken waar er meest winst F verkiijgen is bij den kalant en de andere laten varen... lj> de kosten voortskomende uit die afkooperijen en F rommelijke geldverkwistingen zullen zoo groot worden, at weldra de Staat in de onmogelijkheid zal gesteld en nog langer te betalen. i o ons land zal toen definitief bezwijken. L. '1 m°eten strijden omdat de Staat zou in zijn rol ■JVen bestieren en niets anders. De Staat moet het aa ln'tiatief overal en in alles aanmoedigen en onder enen. Daar en daar alleen zit onze redding, de rechtyeerdig- heid en de gelijkheid voor allen. i i

HISTORISCHE KRANTEN

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