Wanneer zullen wij een bijzonder ministerie hebben voor de
verwoeste streken?
{e lofgang, N0 27 23 OCTOBER 19201" A nnée, IN" 27 '23 OCTOBRE 1920
- - Weekblad - -
voor het Arrondissement Yper
Journal hebdomadaire
de 1'Arrondissement d'Ypres
Orgaan der Vereenïgïng der Geteisterden,
der Ypersche Clubs, enz.
Beheer
Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE
Abonnement tot 31 December 1920 3.50
Voor 't buitenland S.OO
Organe de l'Association des Sinistrés,
des Clubs Yprois, etc.
Rédaction, Administration et Publicité Rue d'Ypres, 21, POPERINGHE
Abonnement jusqu'au 31 décembre 1920. 3.50
Pour l'étranger S.OO
Oproep tot de geteisterden
van
Brielen, Elverdinghe, Woesten
Aan de Kemmelnaars
Warneton
A la suite de la conférence donnée par M. Ie
représentant Glorie, une association de sinistrés,
«omptant déja de nombreux membres, a été défi-
nitivement constituéé dans cette commune.
M. Ie notaire Desimpel en est le délégué auprès
de la Fédération de l'arrondissement.
Nous espérons que sous peu toutes les commu
tes de l'arrondissement aurorit suivi eet exemple.
Moorslede
Nog over het ontslag
van den Gemeenteraad
L. Bonte.
Ypres - Conseil Communal
Séance da Samedi 16 Octobre 1920
La séance s'ouvre a 10 h. 30. Sont présents
MM. Colaert, président; Vanden Boogaerde et So-
bry, échevins; Bouquet, Dliuvettere, Iweins, Seys
Valere et Struye Félix, cónseillérs; et Versailles,
secrétaire.
Après la lecture du procés verbal de la précédente
séance, M. Sobry donne lecture des comptes de
l'exercice écoulé. II résulte de son rapport que ni
en recettes, ni en dépenses, la gestion financière
de la ville a pu être nomale. La ville vit au jour
le jour, ses dépenses et .ses recettes dépendent du
Ifaut Commissariat; dans ces conditions, les chif-
fres du compte de l'année écoulée n'ont aucune
signification spéciale.
Voici cependant les chiffres globaux du compte:
RECETTES
Extraordinaires prévues fr. 2,704,692.72
Effectuées 934,815.92
Ordinaires prévues, 1,114,524.27
Effectuées 342,102.03
DEPENSES
Extraordinaires prévues 3,082,289.36
Effectuées, 532,960.94
Ordinaires prévues 759,510.78
Effectuées 181,344.76
Ce qui donne un excédent actif de 562,647.25.
Tout l'intérêt de la séance réside dans l'échan-
ge d'observations au sujet de divers points d'ad-
ministration.
M. BIIUVETTERE proteste contre les procédés
anticonstitutionnels mis en pratique sous pré-
texte de déblaiement de la ville. Le vol de maté-
riaux de construction de toutes espèces se pra
tique sur une vaste échelle. Ces matériaux appar-
tiennent aux particuliers. Sommes-nous encore
citoyens beiges?
M. COLAERT répond que l'autorité communale
n'a cessé de protester auprès du Haut Commis-
saire royal. Celui-ci rachetant tons les matériaux
utilisables provenant du déblaiement, les entre
preneurs y vont de tout coeur, enlèvent les bri-
ques blanches, les pierres de taille et les grès des
facades, cassent tous les bons pavements et carre-
'ages en ciment et autres au lieu de les laisser
sur place, et cèdent tout ce qu'ils prennent a
l'Etat. Celui-ci est le coupable. La ville, hélas! ne
peut que protester contre ces illégalités.
M. BIIUVETTERE insiste et trouve que la police
devrait, intervenir et dresser procés-verbal contre
les malfaiteurs si haut placés qu'ils soient.
M. STRUYE, et les autres conseillers avec lui,
appuyent.
M. COLAERT. Ce serait entrer en conflit
avec le gouvernement!
M. BIIUVETTERE. II est triste pour les
Yprois de voir que le gouvernement leur vole en
core les débris qui leur restent.
M. COLAERT. Procéder serait inutile. On ne
tient pas compte de l'autorité communale. Ainsi
notre règlement communal sur la circulation
dans les ruines, voté il y a cependant déja six
mois, n'a pas même encore été approuvé par le
Ilaut Commissaire royal. II faudrait cependant
que les vols officiels prennent fin. Nous protes
terons encore. La ville n'a pas même été prévenue
de ce qu'on mettait e\i adjudication son déblaie
ment
M. BIIUVETTERE. Le Conseil communal de
Moorslede, paree qu'il était traité de même, a fini
par démissionner en bloc. II parait que depuis
lors on est disposé a lui donner satisfaction sous
tons les rapports. Nous devrons finir par suivre
l'exemple de Moorslede. J'en suis partisan (adhé-
sion de la plupart des conseillers). Et le plan, oü
en est-on?
M. COLAERT. II est approuvé virtuellement.
Mais M. de Schoonen, malheureusemenL ést ma-
lade, et M. Moreaux n'ose pas sign err TYinstitntion
du Haut Commissaire royal eüt pu être été trés
utile. Telle qu'elle fonctionne, elle est néfaste.
M. BIIUVETTERE, a propos de la répartition
entre les intéressés de l'argent remis par les auto
rités militaires frangaises pour le cantonnement
de leurs troupes, travail qui est a sa fin, fait
observer que cela n'a été possible que parce
que les distributeurs connaissaient personnelle-
ment les réclamants et pouvaient juger en con-
naissance de cause. Rien des injustices out pu
être évitées. Tous les architectes et comptables de
Bruxelles n'auraient pu, ensemble, atteindre a ce
résultat. Pourquoi n'admet-on pas le même sys-
tème pour les tribunaux de domtnages de guerre?
M. COLAERT répond qu'il est partisan du recru-
tement dans chaque commune d'un personnel lo
cal de chambre du tribunal.
M. BHUVETTERE fait remarquer, un peu plus
tard, qu'on abat les arbres des remparts. Qui fait
ga?
M. COLAERT. C'est l'Etat. II s'agit d'arbres
morts, de squelettes. Le travail est utile, mais en
core une fois on le fait sans nous prévenir. C'est
un abus. L'Etat va ensuite replanter les rem
parts, dit-on, et tout remettre en ordre. Quel
ordre? Nous n'en savons rien. Ce travail est trés
bon, mais nous devrions être consultés. Ce systè-
me doit finir, et en ce qui me concerne je ne recu-
lerai pas devant les moyens énergiques.
Après tous ces échanges d'observations, les
comptes de la ville sont approuvés a lYinanimité.
Le Conseil passé ensuite a l'objet submit de
l'ordre du jour Participation a la Société des
Habitations a Bon Marché Cette société a adres-
sé une lettre a la ville. Elle fait des avances afin
d'aider ceux qui n'ont pas de ressources, a recons-
truire leurs maisons, et elle cherche a former des
centres dans toutes les villes oü elle pourrait se
rendre utile. La condition est que ces loc^alités par
HET
ypersche
Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren
Naamlooze artikels geweigerd
LA REGION
D'YPRES
On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges
Les articles non signés sont refusés
Op Zondag 24 dezer, zullen er om 1 1 uren te Brielen,
om 2 1/2 uren te Elverdinge, en om 4 uren te Woesten,
vergaderingen der geteisterden dezer gemeenten gehouden
zijn.
M. de Volksvertegenwoordiger Vandromme, M. Van-
neste, burgemeester van Woesten, en M. Hector Schmidt,
ondervoorzitter van den Yperschen Club te Poperinghe,
zullen er het woord voeren om de geteisterden aan te
wakkeren plaatselijke kringen van geteisterden te vormen.
Wij maken een ernstigen oproep tot al de belangheb
benden (en iedereen heeft er het grootste belang in) opdat
zij er al zouden tegenwoordig zijn.
Zondag 24 Oktober, om 1 1/4 ure, op de plaats, zal
,er eene Meeting gehouden worden tot dewelke al onze
geteisterden uitgenoodigd zijn.
Heer Geuten van Wervick zal er het woord voeren.
Dagorde
Stichting eener bond.
Aansluiting tot de arrondissementsfederatie van Yper.
h1
Heer Beheerder,
De bijzonderste redens van ons ontslag zijn kortbondig
ingehaald in mijn schrijven van verleden weekgij kunt
Makkelijk breedvoeriger uitleggingen er uit trekken
fflen zou bladen op bladen moeten schrijven om onze re-
Jens van misnoegdheid, teleurstelling, moedeloosheid,
'oor den dag te brengen. -Dagen, maanden en jaren
verloopen zonder een straaltje hoop te zien dagen; be-
often op beloften, doch altijd voorts in het modder ge-
ïouden. Hoe kan een gemeenteraad, bezield met de
Kste gevoelens, zijne onderdanen behulpzaam zijn, als
Wanneer de hoogere overheid al zijne wenschen, zijne
puttige beslissingen in zijne talrijke zittingen, grondig be
sroken en met eenparigheid aanveerd en gestemd, van de
'oogere overheid verworpen is, of zelfs zonder het kortste
antwoordeke blijft.
Wij hebben patiëntie, lang patiëntie gehad, en den dag
P gekomen dat wij ons ontslag hebben moeten indienen.
r'Jt gij met ons niet, Heer Beheerder, van aan te nemen
Rat, als wanneer de gemeenteraad niets te praten of te
Ze.ggen 'heeft, van geen nut voor de inwoners meer kan
Pn> ^at zulke instellingen geen reden van bestaan meer
Vergen. Wij hebben onze taak met iever en moed begon-
Sjen' voor on7-e bevolking stonden wij altoos te recht en
eze wilskracht moet zich begraven door schuld van...
Ik -
zou voors praten en ik vraag mij af waarom
Zoo eindig ik, Heer Beheerder, met u de uitdrukking
mijner eerbiedigste gevoelens uit te drukken.
Burgemeester van Moorslede.
P. S. Sedert ons ontslag hebben wij allegelijk wat
geld ontvangen en beloften van heropbouw